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Une ''MIS'', au cœur de la ZAC Joseph-Bédier du 13ème arrondissement de Paris

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Une ''MIS'', au cœur de la ZAC Joseph-Bédier du 13ème arrondissement de Paris

Une ''MIS'', au cœur de la ZAC Joseph-Bédier du 13ème arrondissement de Paris​

Un lieu d'accueil et de vie pour jeunes adultes

Le chantier de construction de la Maison International de Séjour (MIS), située dans le 13e arrondissement de Paris, a démarré. A la rentrée universitaire 2015, la MIS proposera un lieu d'accueil et de vie pour jeunes adultes avec une triple vocation : résidence étudiante, résidence sociale pour jeunes actifs et résidence d’hébergement de loisirs à vocation sociale.

L’objectif de la Ville de Paris est double : offrir un lieu d'hébergement de court et de moyen séjours et un lieu d'échanges culturels ouvert aux étudiants, jeunes actifs, touristes, mais aussi aux habitants du quartier.

Convivialité, découverte et échanges internationaux

La MIS, implantée dans la ZAC Joseph-Bédier – Porte d'Ivry, fait partie du Grand projet de renouvellement urbain (GPRU) de la Ville de Paris. Ce quartier fait l'objet d'une politique globale visant à améliorer le cadre de vie, à renouer les solidarités urbaines avec la commune limitrophe d'Ivry-sur-Seine et renforcer la politique sociale, tout en favorisant le développement économique local.

L'aménageur est la SEMAPA, pour le compte de la Ville de Paris, propriétaire des terrains. Le maître d’ouvrage de la MIS est la SA d’HLM Gambetta Locatif, ESH (entreprise sociale pour l’habitat) du Groupe Gambetta, titulaire d'un bail à construction de 52 ans, à l'issue duquel la Ville de Paris deviendra pleinement propriétaire des bâtiments. L’Atelier d’architecture Rolland & Associés (Angers, Paris) assurera la maîtrise d’œuvre. La gestion de l’ensemble du projet a été confiée à Fac Habitat.

Son concept repose sur la convivialité, la découverte et les échanges internationaux. Le centre d'animation disposera d'espaces collectifs pour favoriser les rencontres entre les étudiants, les touristes et le monde associatif local : salles de réunions, espaces à vocation pédagogique et bar-espace d'exposition.

Trois résidences et un centre d’animation. Une dimension exclusivement sociale

Le projet de la MIS englobe un ensemble immobilier de 13 804 m2 de surface construite, sur une parcelle d’environ 4 000 m2, en bordure du boulevard périphérique, avec un dénivelé de 8%. Il se compose de trois bâtiments adjacents (R+8 à R+10), perpendiculaires au périphérique, reliés par un écran antibruit, et comprenant quatre programmes distincts :

• Une résidence étudiante, sur 5 069 m2, répartie sur les plots 1 et 2, et comprenant 198 chambres.

• Une résidence sociale pour jeunes actifs, sur 2 063 m2, au sein du plot 2, comprenant 85 logements.

• Une résidence d'hébergement de loisirs à vocation sociale pour de courts séjours, sur 3 328 m2, au cœur du plot 3. Elle offrira 145 chambres hôtelières à deux lits pour un total de 290 lits. Certaines chambres ont été aménagées pour l'accueil de personnes souffrant de handicaps moteurs ou sensoriels, l'accueil de jeunes couples, avec enfants en bas âge, et de groupes.

• Un centre d'animation, sur 1 666 m2, dénommé "le 13", implanté au rez-de-chaussée des plots 2 et 3, ouvert à tous les résidents et qui comprendra des espaces d'accueil, de réunions et d'animations accessibles aux habitants et aux associations du quartier.

Le projet MIS est à dimension exclusivement sociale, puisque les logements sont financés dans le cadre du secteur social (PLS, PLAI, PLUS).

La gestion de l’ensemble a été confiée à Fac Habitat, association loi de 1901 à but non lucratif.

Une ''MIS'', au cœur de la ZAC Joseph-Bédier du 13ème arrondissement de Paris

Une mission d’accueil et d’éducation pour un public jeune

La MIS accueillera une population de jeunes adultes de 18 à 30 ans, en ciblant particulièrement :

• les étudiants nationaux et internationaux ;

• les stagiaires et jeunes actifs rencontrant des difficultés économiques et sociales ;

• les jeunes touristes en visite sur Paris ;

• les groupes ;

• les personnes handicapées ;

• les jeunes familles avec enfants en bas âge.

Les principales actions au cœur de ce projet sont :

• l'éducation à la citoyenneté européenne et internationale ;

• l'aide à la mobilité dans le domaine de l'éducation, de la formation professionnelle et des loisirs ;

• le brassage social et l'accueil d'un public cosmopolite ;

• la promotion de l'altérité et la mixité sociale ;

• une contribution au développement économique et social du quartier.

Une ''MIS'', au cœur de la ZAC Joseph-Bédier du 13ème arrondissement de Paris

Le concept architectural

Un projet à deux visages

Conçu par le cabinet d’architecture Atelier Rolland & Associés (Angers, Paris), le projet de la Maison Internationale du Séjour est suivi par l’agence de Paris. Jérôme de Crozé, architecte associé, présente le concept architectural : «Ce projet répond à une conception rigoureuse établie sur la base des documents d'urbanisme liés à la ZAC Bédier. Il se compose de trois plots distincts les uns des autres, ouvrant d'une part sur la rue Maryse Bastié et le square Boutroux et, d'autre part, sur le périphérique au sud. C'est au travers de ces deux contextes complètement différents que ce projet trouve tout son sens.

Côté Paris, le projet offre l'image résidentielle d'un lieu d'habitation ouvert dont la composition sculpte un cœur d'îlot en prise sur le quartier. Trois plots d'habitation, aux façades épurées, constitués de murs en béton banché peint en blanc et brun clair, sont posés sur un socle vitré transparent abritant les surfaces communes de réception. Seul un objet libre posé sur pilotis habillé de claustra en bardeaux de terre cuite ponctue cette façade du projet et marque l'entrée de la MIS.

Côté périphérique, la MIS offre une image très différente. La dimension résidentielle est occultée pour laisser voir un bâtiment à l'échelle des vues plus larges qui existent. Les trois plots constituant le projet sont revêtus de grands murs rideaux vitrés (vitrages clairs, sérigraphiés), en double peau (60 cm d'épaisseur) intégrant une sérigraphie blanche dont la densité s'estompe au fur et à mesure que l'on progresse dans les étages, posés sur un socle en béton blanc. Ces murs rideaux définiront l'image architecturale du projet sur le périphérique. De jour, la paroi vitrée réfléchira la lumière, tout en laissant entrevoir la paroi béton située en arrière-plan et percée de baies d'éclairages, intégrant une signalétique du projet. La nuit, elles dévoileront en transparence les coursives de distribution situées derrière et une mise en scène lumineuse grâce à des spots de couleur intégrés dans la double peau.

Les variations, au gré de la lumière et du temps ainsi que de l'éclairage intérieur, créeront une mise en scène conférant au projet une image forte à l'échelle du grand paysage urbain s'ouvrant au sud du site. Enfin, les trois plots de la MIS laissent apparaître entre eux de grandes failles transparentes permettant d'ouvrir des vues généreuses entre Paris et Ivry. Ces failles sont fermées par des murs vitrés acoustiques transparents. Le soin apporté aux traitements paysagers des espaces laissés libres ainsi que le modelage du terrain permettront de mettre en valeur et accompagner les constructions, tant depuis Paris que depuis le périphérique ».

Des matériaux innovants et à faible impact énergétique

Un projet conforme au Plan climat de la Ville de Paris

L’ensemble du projet est conforme au Plan climat de la Ville de Paris (50 kWh/m2/an). Les bâtiments de la MIS respecteront les enjeux de développement durable puisqu'ils seront aux normes BBC et conçus selon les principes de la démarche HQE.

La MIS vise ainsi à réduire son impact énergétique et ses consommations, en privilégiant des matériaux innovants et à faible impact énergétique. Le projet se démarque par une volonté d'anticiper les évolutions de la réglementation thermique et de réduire l'empreinte énergétique, dès la construction des bâtiments, mais aussi pendant sa future gestion quotidienne.

Une ''MIS'', au cœur de la ZAC Joseph-Bédier du 13ème arrondissement de Paris

Un lieu d’animation et de cohésion sociale pour le quartier

Dépasser la simple cohabitation entre les différentes populations

L'arrivée d'une population jeune et cosmopolite favorisera la mixité sociale dans le quartier tout en participant au développement économique local par la création d'emplois directs et indirects. La MIS pourra contribuer à une diminution des inégalités sociales et territoriales, tout en encourageant la cohésion sociale.

A l'échelle du quartier, le projet deviendra un lieu d’accueil et d’animation pour les habitants qui pourront assister à des conférences ou participer à des animations diverses. Ainsi, la MIS permettra une amélioration du tissu économique du secteur, une complémentarité avec les actions locales et le développement d’événements socio-culturels dans un quartier qui souffre d’un réel déficit en la matière.

Le caractère innovant du projet de la MIS est de dépasser la simple cohabitation entre les différentes populations du quartier en proposant de véritables moments d'échanges et une synergie des actions socio-culturelles de la résidence avec le reste du territoire d'implantation. Parmi les associations retenues dans le cadre de l'animation du centre, il est prévu d'accueillir en priorité des associations étudiantes, des structures d'économie sociale et solidaire, des associations de tourisme.

Le centre d’animation "Le 13". Une synergie avec le quartier

Le centre d’animation "Le 13" est ouvert à tous les résidents et fonctionne en synergie avec la ZAC, le quartier et, plus largement, avec l’arrondissement et la ville. Fac Habitat assure l’interface résidence/centre d’animation, la programmation des activités, la coordination des salles et les relations avec les acteurs du territoire.

La présence, dans le pôle d’animation, de l’AFEV est un des facteurs de la relation entre la MIS et le quartier. Des étudiants bénévoles interviendront auprès d’enfants et de collégiens en échec scolaire. Des partenariats avec des associations locales seront établis afin de mettre en place des actions communes pour lutter contre les inégalités. Les jeunes du quartier pourront ainsi bénéficier de compétences utiles à leur insertion professionnelle, sociale et culturelle.

"Le 13"sera aussi un lieu de distraction offrant un espace d’activités sociales et culturelles : temps d’échanges, espaces jeux, lecture, expositions, etc.

Maîtrise d’ouvrage : SA HLM Gambetta Locatif

Maîtrise d’œuvre : Atelier Rolland & Associés, architectes (Angers, Paris)

Entreprise générale : Bouygues Bâtiment Île-de-France Habitat social

Gestionnaire : Fac Habitat

428 logements

Capacité totale d’hébergement : 573 personnes

Coût global du projet : 34 M€ TTC, dont 24 M€ de travaux

Livraison : été 2015

Vue-aerienne-de-la-maquette-virtuelle-de-Bedier-Porte-d-Ivry

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Pour la finale de la 4ème édition des Victoires du Paysage, 70 aménagements paysagers…

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Pour la finale de la 4ème édition des Victoires du Paysage, 70 aménagements paysagers…

Pour la finale de la 4ème édition des Victoires du Paysage, 70 aménagements paysagers…

Véritable vitrine de projets - du plus modeste au plus grand - qui traduisent sur le terrain la mise en œuvre de la Cité Verte et la volonté de l'Interprofession, Val’hor, de faire du paysage une priorité nationale, les Victoires du Paysage, tiennent, depuis leur création en 2008, toutes leurs promesses de par le nombre de candidatures en progression à chaque édition et aussi par la qualité des aménagements paysagers proposés.

Mercredi 2 juillet, le Jury Technique composé de 25 personnes (paysagistes concepteurs, entrepreneurs du paysage, pépiniéristes, journalistes de la presse

professionnelle, associations professionnelles), s’est réuni pour examiner les 130 candidatures et désigner les aménagements paysagers et les maîtres d’ouvrage nominés pour la 2e phase des Victoires du Paysage 2014 dans les 3 catégories du concours (collectivités, entreprises et particuliers). Une tâche particulièrement délicate pour cette 4ème édition car les candidatures ont afflué de toute la France métropolitaine.

Après une journée de sélection riche en discussions et débats passionnés, le Jury a statué et ce sont 70 dossiers qui ont été retenus ! Tous ces aménagements feront l’objet d’une visite technique réalisée par un jury représentatif de l’ensemble des professionnels et acteurs influents de la filière du paysage entre juillet et fin septembre 2014.

Les prochaines étapes du concours... Après les visites techniques réalisées par le Jury, le Grand Jury délibèrera à l’automne pour le choix final des lauréats. Une grande soirée de remise des Prix aura lieu le 11 décembre prochain à Paris pour conclure cette quatrième édition et récompenser les maîtres d’ouvrage et les professionnels du paysage (paysagistes concepteurs, entrepreneurs du paysage et pépiniéristes) qui les ont accompagnés dans la réflexion et la mise en œuvre de ces projets.

Retour du Prix du Public en septembre ! Comme chaque année, le public pourra à nouveau soutenir son projet préféré parmi les nominés 2014. Rendez-vous dès le 1er septembre sur le site www.lesvictoiresdupaysage.com dans la rubrique Prix du Public où les internautes pourront visualiser les projets retenus et voter pour leur préféré.

LES NOMINÉS 2014 > Catégorie COLLECTIVITÉS

Que ce soit de grande métropoles ou de petits villages, les collectivités sont de plus en plus nombreuses à faire le choix d’aménagements paysagers donnant une large place au végétal pour améliorer le cadre de vie des habitants, pour développer l’attractivité d’un territoire ou pour redonner vie à des centres-villes. A noter, cette année, les candidatures de 3 institutions publiques ou semi-publiques tels que l’Opérateur du Patrimoine et des Projets immobiliers de la Culture, Réseau Ferré de France ou encore le Conservatoire du Littoral. Avec 87 dossiers de candidatures reçus dans cette catégorie, le choix du Jury a été particulièrement compliqué...Coup de projecteur sur les 51 nominés de la catégorie Collectivités !

Catégorie Collectivités « Espace public urbain » => 11 finalistes

> Mairie d’Alençon pour le Site Universitaire d’Alençon (61 – Basse-Normandie) « Une approche paysagère simple et fonctionnelle pour donner une grande lisibilité et cohérence à ce campus »

Paysagiste concepteur : Agence L’Anton & Associés / Entrepreneur du Paysage : SAS Paysages Julien et Legault / Pépiniéristes : Pépinières Blanchemain – Pépinières de Bernay

> Mairie d’Annecy pour l’Esplanade Paul Grimault (74 - Rhône-Alpes) «Une esplanade végétale pour magnifier un site et lui redonner sa place dans la ville»

Paysagiste concepteur : Agence APS / Entrepreneur du Paysage : Cholat Jardins / Pépiniériste : Pépinières Cholat

> Mairie de Charenton-le-Pont pour le Cœur de ville (94 - Ile-de-France) «Un cœur de ville retrouvé, devenu confortable et ludique pour les habitants »

Paysagiste concepteur : Agence Babylone / Entrepreneur du Paysage : Agrigex Environnement / Pépiniériste : Pépinières Guillot-Bourne

> Mairie de Cormontreuil pour le réaménagement de la Place de la République (51 – Champagne-Ardenne)

«Un projet de paysage qui exprime la synergie entre l’histoire et le futur et révèle l’image rurale et conviviale d’une commune » Paysagiste concepteur : Agence de Paysage Le Roy / Entrepreneur du Paysage : Actuel Paysage / Pépiniéristes : Pépinières Cholat – Pépinières Saint Lambert – Pépinières Lappen

> Mairie de Grisolles pour l’Aménagement de la rue Pezoulat (82 – Midi-Pyrénées)

«Un aménagement sobre pour pacifier une rue»

Paysagiste concepteur : D’une Ville à l’Autre / Entrepreneur du Paysage : Jardins Toulousains / Pépiniériste : Pépinières Soupe

> Mairie de La Mailleraye-sur-Seine pour l’Esplanade scéno-marine (76 – Haute-Normandie)

«Un aménagement pour recréer un lien fort entre le village et le milieu naturel de la Seine » Agence Babylone / Entrepreneur du Paysage : Agrigex Environnement / Pépiniériste : Pépinières Chatelain

> Mairie de Nantes pour le Quai de Loire à Indre (44 – Pays de la Loire) «La requalification du Quai de Loire à Indre pour proposer un espace urbain durable »

Paysagiste concepteur : Phytolab / Entrepreneurs du Paysage : Id Verde – Verde Terra / Pépiniéristes: Pépinières de la Bambouseraie – Pépinières Ebben – Pépinières Soupe – Pépinières du Val’d’Erdre – Pépinières Chauviré

> Mairie de Niort pour les Jardins de la Brèche-Place de la Brèche (79 – Poitou-Charentes)

«Une place redevenue place publique centrale de la ville grâce à la création d’un grand jardin entourée de promenades piétonnes » Paysagiste concepteur : Studio Milou (mandataire du projet) – Laurence Jacquier / Entrepreneurs du Paysage : A.Brunet Paysage – Techni’cite BET Espaces Verts / Pépiniéristes : Pépinières Vincent Chombard – Pépinières Guillot Bourne – Pépinières Dupont & Fils – Pépinières Lappen – Pépinières Charentaises – Pépinières Soupe

> Mairie de Pont-Château pour le Réaménagement du centre-ville (44 –Pays de la Loire)

«Requalification du centre historique avec la création d’une nouvelle entrée de ville» Paysagiste concepteur : Phytolab / Entrepreneur du Paysage : Technatura / Pépiniériste : Pépinières du Val d’Erdre

> Mairie de Reux pour la valorisation de son cœur historique et rural (14 – Basse-Normandie)

«Magnifier un lieu en le respectant, en révélant les traces existantes, en poursuivant la palette végétale, minérale et paysagère » Paysagiste concepteur : Atelier de Paysage Zenobia / Entrepreneur du Paysage : Vallois Normandie – Entreprise Minéral Service Maçonneries Paysagères / Pépiniériste : Pépinières Soupe – Pépinières Vivaces de l’Odon – Jardin Services

> Mairie de Saint-Doulchard pour l’Aménagement d’un pôle de centralité (18 - Centre)

«Un centre-ville redevenu convivial moderne et accueillant »

Paysagiste concepteur : Atelier Villes et Paysages Agence Illzach / Entrepreneur du Paysage : Gabriel Espaces Verts / Pépiniériste : Pépinières Ebben

Catégorie Collectivités « Parc ou Jardin urbain » => 18 finalistes

> Communauté de communes Pays de Lunel pour Saint- Christol Centre Œnologique (34 – Languedoc-Roussillon)

«Un jardin ampélographique exprimant le savoir-faire lié à la culture de la vigne »

Mandataire du projet : MADEC Architectes / Paysagiste concepteur : IN SITU Paysages et Urbanisme /Entrepreneur du Paysage : Pépinières BRL /Pépiniériste : Pépinières BRL

> Mairie d’Aurillac pour le Jardin de l’Espace Hélitas (15 - Auvergne)

«Un jardin convivial donnant un nouveau souffle à ce poumon vert de la Ville d’Aurillac»

Mandataire du projet : Metaflore / Paysagiste concepteur : Un pour Cent Paysages / Entrepreneur du Paysage : Bois & Paysages / Pépiniéristes : Pépinières Charentaises – Clos du Buis SARL Vegetec

> Mairie de Bourg-Lès-Valences pour la Cour des Images (26 – Rhône-Alpes)

«Un aménagement enraciné dans l’histoire du lieu et proposant un art de vivre contemporain»

Mandataire du projet: AAPP – Agence d’Architecture Philippe Prost / Paysagiste concepteur : David Besson-Girard Paysagistes / Entrepreneur du Paysage : Laquet SAS / Pépiniériste : Pépinières Soupe

> Mairie de Contamine-sur-Arve pour l’Aménagement des espaces extérieurs de l’ancien Presbytère (74–Rhône-Alpes)

«Préservation et mise en valeur de la scénographie historique et architecturale du site pour renforcer l’attrait duc entre-bourg»

Paysagiste concepteur : Willem den Hengst et Asssociés / Entrepreneur du Paysage : SAEV / Pépiniériste : Pépinières Cholat

> Mairie de Courbevoie pour le Parc Nelson Mandela (92 – Ile-de-France)

«Un contrepoint végétal fort dans le quartier densément bâti des tours de la Défense »

Paysagiste concepteur : AEP Topolis / Entrepreneur du Paysage : Nerev / Pépiniéristes : Vivai Giorgio Tesi – Vivai Pasquali – Pépinières J.D.Van de Bijl – Pépinières Normandes – Pépinières Rimbaut

> Mairie de Crolles pour le Parc Jean-Claude Paturel (38 - Rhône-Alpes)

«Ambiance bucolique en milieu périurbain pour cet espace de nature»

Paysagiste concepteur : Square Paysages / Entrepreneur du Paysage : Sports & Paysages – Espaces Verts du Dauphiné – Entreprise Carron / Pépiniéristes : Pépinières Soupe – Pépinières Chuzeau – Damien Vivier Pépinières

> Mairie de Draguignan pour l’Espace Chabran (83 – Provence-Alpes-Côte d’Azur)

«Un espace de vie en plein centre-ville regroupant plusieurs fonctionnalités»

Paysagiste concepteur : Agence Guillermin /Entrepreneur du Paysage : Société Provençale du Paysage / Pépiniéristes : Pépinières Jean Rey – Giorgio Tesi Group

> Mairie d’Epernay pour le Parc Nelson Mandela (51 – Champagne-Ardenne)

«Un parc qui transforme l’image d’un quartier sensible en lui offrant un véritable poumon vert »

Mandataire du projet: Axis Architecture / Paysagiste concepteur : Métamorphoses / Entrepreneur du Paysage : ISS Espaces Verts / Pépiniériste : Pépinières Cholat

> Mairie de Lauzach pour la création d’un cimetière (56 - Bretagne)

«Un cimetière à la forte identité, aux ambiances contrastées inscrit dans le paysage à l’entrée du bourg»

Paysagiste concepteur : Campo /Entrepreneur du Paysage : Morice –STPM / Pépiniériste : Pépinières Morice

> Mairie de Mâcon pour le Parc Promenade du Quartier Marbé (71 – Bourgogne)

«Un parc promenade traversant une grande ZUP »

Paysagiste concepteur : In Situ Paysages / Entrepreneur du Paysage : Parcs et Sports / Pépiniériste : Pépinières Soupe

> Mairie de Nantes pour le Groupe Scolaire Aimé Césaire (44 –Pays de la Loire)

«Une toiture végétalisée reconstituant un milieu écologique proche des dunes et des landes du littoral atlantique »

Mandataire : Bruno Mader (architecte) / Paysagiste concepteur : Phytolab / Entrepreneur du Paysage : Id Verde (44) – SLE / Pépiniéristes : Pépinières du Val d’Erdre – Pépinières Chauviré - Nieuwesteeg – Gitton – Loiseau -

> Métropole Nice Côte d’Azur pour la Promenade du Paillon (06 - Provence-Alpes-Côte d’Azur)

«Un nouveau poumon vert pour la ville, trait d’union entre la mer et le cœur de ville récemment réhabilité »

Paysagiste concepteur : Pena et Pena / Entrepreneur du Paysage : Région Espaces Verts – ISS Espaces Verts – Millet Paysage Environnement / Pépiniéristes : Piante Faro – Innocenti & Mangoni Piante – Vivai Margheriti – Pépinières Basset – Pépinières Pieracci – Pépinières Prosperi – Pépinières Chantal et Thierry Railhet – Pépinières Soupe

> Mairie de Paris pour le Jardin Anna Marly (75 – Ile-de- France)

«Un jardin sur dalle abritant une végétation riche, variée et colorée »

Paysagiste concepteur : Arpentere / Entrepreneurs du Paysage : Segex – ECMB – Segex Mabillon – Groupement Lachaux-Caracole - Neptune Arrosage / Pépiniéristes : Brageirac Fleuri - Pépinières Bruns - Pépinières Châtelain - Chauviré Diffusion (Pépinières de l’Evre)-Pépinières Cholat- Pépinières Vincent Chombart - CPH de la Mairie de Paris - Pépinières Emmanuel Croux - Pépinières Dauguet - SICA Kérisnel - Les Tulipes de France

> Mairie de Perpignan pour le Parc Sant Vicens (66 – Languedoc-Roussillon)

«Un parc à vocation naturaliste en cœur de ville labellisé EcoJardin » Paysagiste concepteur : Atelier Lieux & Paysages - Mahaut Michez (Paysagiste associé) - Sol (Bureau d'étude technique) / Entrepreneur du Paysages : Pépinière Sport et Paysage - Les Jardins de Gabiani / Pépiniéristes : Pépinières Juniper Inmocat - Vivers Planas CELRÀ – Torsanlorenzo - Società Agricola Giorgio Tesi Vivai S.S. - Vivers Bioriza - Pépinières Gabiani - EARL Le Tauran

> Mairie de Perpignan pour le Parc Bartholdi (66 – Languedoc-Roussillon)

«Un jardin en creux, intime et singulier reliant trois quartiers» Paysagiste concepteur : Atelier Sites / Entrepreneur du Paysage : La Verte Deveze / Pépiniéristes : Pépinières Vivers Moner - Pépinières Rey - Pépinières Soupe – Carex - Naudet CA

> Mairie de Sézanne pour l’Aménagement du jardin intérieur de l’Ancien Collège (51-Champagne-Ardenne)

«Un espace intime et calme crée dans l’enceinte d’un ancien collège»

Paysagiste concepteur : Savart Paysage / Entrepreneur du Paysage : ID VERDE (ISS Espaces verts) / Pépiniériste : ARCELUS – Pépinières Soupe

> OPPIC (Opérateur du Patrimoine et des Projets immobiliers de la Culture) pour le Jardin des Migrations-Fort St Jean à Marseille (13-Provence-Alpes-Côte d’Azur)

«Un jardin-promenade, culturel, tourné vers le futur mettant en scène le brassage des cultures et des plantes autour de la Méditerranée »

Paysagiste concepteur : Agence APS / Entrepreneur du Paysage : Acta Vista - Les Jardins de Provence / Pépiniériste : Bulb’Argence - Guichard Végétaux - Pépinières Clop – Pépinières Derbez – Pépinières Figoli – Pépinières Filippi – Pépinières Tesi Giorgio – Pépinières Viemont – Pépinières Pilaud - SAS Arthaud Guichard – Pépinières Soupe / Autres fournisseurs: Gea Plant export XXI SL - Etat des Lieux

> SEMAVIP (Société d’Economie Mixte de la Ville de Paris) pour le Jardin Serge Gainsbourg (75 – Ile-de- France)

« Un jardin reconquérant une zone sacrifiée pour en faire une zone de vie écologique et piétonne. » Paysagiste concepteur : Territoires / Entrepreneur du Paysage : Mabillon – Segex / Pépiniériste : Pépinières Bruns – Akene - Tecnivert-Neho )

Catégorie Collectivités « Aménagement de quartier» => 11 finalistes

Le Grand Lyon pour la Place des Barolles à Saint-Genis-Laval (69 – Rhône-Alpes)

«La transformation d’un espace minéral et sans usages en une place- jardin » Paysagiste concepteur : ADP Dubois Paysage et Urbanisme / Entrepreneur du Paysage : Green Style – Duc & Preneuf / Pépiniéristes : Pépinières Cholat – Pépinières Rey – Végétal Passion

Mairie de Carpentras pour l’Aménagement de la Coulée Verte (84 - Provence-Alpes-Côte d’Azur)

« Une coulée verte pour modifier l’accès à la ville»

Mandataire : Atelier Architecture E.Nebout / Paysagiste concepteur : ALEP / Entrepreneur du Paysage : Ventoux Sport Paysage / Pépiniériste : Anadia - Pépinières Cantecourlue – Carex Vivers – Pépinières Soupe – Giorgio Tesi – Pépinières Brocard – Pépinières Jean Rey – Barnaplant – Arcangeli

Mairie de La Seyne-sur-Mer pour la Réalisation des aménagements des espaces extérieurs du quartier de Berthe (83 - Provence-Alpes-Côte d’Azur)

«Un quartier complètement restructuré, à l’identité retrouvée grâce au végétal» Mandataire : Grontmij Agence Aix-en-Provence / Paysagiste concepteur : ILEX Paysage et Urbanisme / Entrepreneur du Paysage : Méditerranée Environnement – Guyomar Pépinières Paysage / Pépiniéristes : Pépinières Rouy – Pépinières Margheriti

Mairie de Montpellier pour la ZAC Marianne (34 - Languedoc-Roussillon) «La mise en valeur d’un quartier avec un aménagement paysager à l’esthétique sobre et contemporaine»

Mandataire : Architecture Studio / Paysagiste concepteur : Agence Traverses / Entrepreneur du Paysage : BRL Espaces Verts / Pépiniéristes : Pépinières Imbert – Pépinières BRL du Bas-Rhône

Mairie de Niort (79 – Poitou-Charentes) pour le Quartier du Clou-Bouchet avec deux projets présentés :

- La Place Auzanneau

«Re-création d’un quartier vivant grâce à la mise en place d’espaces à vivre » Paysagiste concepteur : Phytolab / Entrepreneur du Paysage : Id Verde (79) / Pépiniéristes : Pépinières Chauviré – Pépinières Ripaud – Pépinières Cholat

- La création de Lieux de convivialité

«Simplicité des lignes pour cet aménagement replaçant des espaces de convivialité au cœur d’un quartier populaire» Paysagiste concepteur : Atelier du Sablier / Entrepreneur du Paysage : ALLEZ et Cie Agence Echiré / Pépiniéristes : Pépinières Chauviré – Pépinières Charentaises – Pépinières Lepage – Pépinières de Beauregard – Pépinières de l’Atlantique

Mairie de Saint-Brieuc pour le Quartier Europe Ginglin (22 -Bretagne)

«Création d’un nouvel espace public répondant aux besoins des habitants du quartier »

Paysagiste concepteur : Phytolab / Entrepreneur du Paysage : Sparfel / Pépiniéristes : Giorgio Tesi Group – Green Trade – Pépinières Dauguet – Pépinières Schmidt – Wvdn Young Plants bvba

Mairie de Saint-Dié-des-Vosges et Etablissement Public Foncier de Lorraine pour le Parc de la Nef (88 - Lorraine)

«Un parc culturel constitué d’ilots thématiques en phase avec le bâtiment principal, la Nef »

Mandataire: Agence DWPA Architectes (MOE Bâtiment) / Paysagiste concepteur : Atelier Villes et Paysages / Entrepreneur du Paysage : Id Verde / Pépiniériste : Pépinières Muller – Udenhout Boomkwekerij

Mairie de Saint-Sauveur pour l’Aménagement du Quartier des Ecoles (70 – Franche-Comté)

«La transformation d’un espace de transit en un véritable espace public de qualité »

Paysagiste concepteur : Paysages d’ici et d’ailleurs / Entrepreneur du Paysage : SARL Voignier Paysagiste / Pépiniériste : Pépinières Soupe – Les Pépinières Marnaysiennes

Mairie de Talant pour La Médiane (21 - Bourgogne)

«Une nouvelle lisibilité, une identité retrouvée, la Médiane est le symbole du renouveau du quartier » Paysagiste concepteur : Ilex Paysage & Urbanisme / Entrepreneur du Paysage : Id Verde Agence de Dijon / Pépiniériste : Pépinières Cholat

SARA d’Angers pour l’Eco-quartier des Capucins (49 – Pays de la Loire)

«Un nouveau quartier tressé de jardins et organisé en archipels à la végétation prédominante »

Mandataire : Atelier Castro-Denissof et Associés / Paysagiste concepteur : Atelier Mandragore / Entrepreneurs du Paysage : Entreprise Chupin - Entreprise Edelweiss – SARL Pierre Goujeon Paysage / Pépiniéristes : Pépinières Chauviré – Ebben – Pépinières Pirard – Pépinières Lepage

Catégorie Collectivités « Espace à dominante naturelle» => 6 finalistes

Agglomération du Bocage Bressuirais pour la Vallée de l’Argenton : aménagement, mise en valeur et mise en réseau de sites naturels (79 – Poitou-Charentes)

«Un aménagement esthétique, simple, fonctionnel s'intégrant parfaitement dans le milieu de la vallée »

Paysagiste concepteur : Atelier Paul Arene / Entrepreneur du Paysage : Le Jardin des Oliviers - Entreprise Pajot (VRD) - Entreprise Rouillard - / Pépiniéristes : Pépinières du Grand Logis – Pépinières Chauviré

Conseil Régional d’Aquitaine pour le Lycée polyvalent Vaclav Havel à Bègles (33 - Aquitaine)

« Un lycée exemplaire sur le plan environnemental»

Mandataire : Philippe Veron Architecte Agence Ersol / Paysagiste concepteur : SARL Trouillot Hermel Paysagistes / Entrepreneur du Paysage : Bernard Paysage & Environnement / Pépiniériste : Pépinières Bontemps

Conservatoire du Littoral pour le Parc du Delta de la Dranse à Publier (74 – Rhône-Alpes)

«La création du parc du Delta de la Dranse a rendu public un espace de 5 ha sur le littoral lémanique »

Paysagiste concepteur : ADP Dubois / Entrepreneur du Paysage : Sports et Paysages / Pépiniéristes : Les Pépinières du Chuzeau – Pépinières Burtin

Mairie de Loudéac pour Aquarev (22 - Bretagne)

«Un parc naturel intergénérationnel, un nouveau pôle de loisirs pour la région »

Paysagiste concepteur : Atelier Courchinoux / Entrepreneur du Paysage : SAS Jourdaniere Nature / Pépiniéristes : Pépinières Wnieuwesteeg – Pépinières Loiseau

Mairie de Saint-Laurent-sur-Sèvre pour l’Aménagement de la Coulée Verte de la Barotière (85 - Pays de la Loire)

«Un nouveau lieu de promenade et de détente pour les habitants de la commune»

Paysagiste concepteur : Agence Gilles Garos / Entrepreneur du Paysage : CAJEV Sud Vendée Paysages – SAS Pelletier / Pépiniéristes : Pépinières Du Bocage – Pépinières Albert – Pépinières Bontinck – Pépinières Willem Van Herreweghe

Réseau Ferré de France pour le Bassin d’expansion des crues de la Marne à Vaires sur Marne (77 – Ile-de-France)

«Mise en place d’un éco paysage participant de la Trame Verte et Bleue en Ile-de-France»

Paysagiste concepteur : Loic Pianfetti / Entrepreneur du Paysage : Lachaux Paysage SAS / Pépiniériste : Pépinières Marcanterra

Catégorie Collectivités « Infrastructure Verte» => 5 finalistes

Conseil Général de Seine-Saint-Denis pour Tramway T5 à Saint-Denis et Pierrefitte-sur-Seine (93 – Ile-de-France)

«Grâce à la présence forte du végétal, la qualité urbaine est améliorée et les 2 rives de l’ex N1 sont réconciliées»

Mandataire : INGEROP / Paysagiste concepteur : Agence L’Anton & Associés / Entrepreneur du Paysage : Id Verde Agence EDF Est Travaux / Pépiniéristes : Pépinières Ebben – Wnieuwesteeg & ZN B.V – Pépinières du Buyet SARL

Mairie de La Couarde-sur-Mer pour les Arrières plages du Peu Ragot (17 - Poitou-Charentes)

«Valorisation de la façade maritime du village et protection du milieu dunaire »

Paysagiste concepteur : Phytolab / Entrepreneur du Paysage : Id Verde (79) – Bois Loisirs Création – Eiffage / Pépiniériste : Pépinières Ripaud

Mairie de Montpellier pour la RD 65 Rond-Point

d’Alco/Avenue Pablo Neruda (34 – Languedoc-Roussillon)

«Le végétal utilisé pour structurer le futur boulevard urbain de contournement nord de Montpellier»

Mandataire: INGEROP / Paysagiste concepteur : Agence Traverses / Entrepreneur du Paysage : Alpes Azur Environnement – UPEE 7 / Pépiniéristes : Barnaplant – Pépinières Roux – Pépinières Rouy – Pépinières Margheriti – Pépinières du Lubéron – Pépinières Jean Rey – Pépinières Soupe

Mairie d’Orliénas pour L’Héliotrope (69 –Rhône-Alpes)

«Un exemple réussi de conception de stationnements participant à la qualité paysagère du site »

Mandataire : Playtime / Paysagiste concepteur : Trait d’Union-Atelier Vincent Moineau / Entrepreneur du Paysage : Greenstyle - Pépiniéristes : Pépinières Cholat – Pépinières Imbert

Mairie de Valenciennes pour la requalification urbaine de l’Avenue Pompidou (59 – Nord-Pas-de-Calais)

«Une opération de couture urbaine retissant les liens entre les quartiers et marquant l’entrée de ville et celle du territoire »

Paysagiste concepteur : Cabinet Binon Architectes Paysagistes / Entrepreneur du Paysage : Id Verde / Pépiniéristes : Pépinières Van Den Berk – Pépinières Drappier – Pépinières Wannyn

LES NOMINÉS 2014 > Catégorie ENTREPRISES

Cette année, les entreprises et les promoteurs immobiliers ont été plus nombreux à concourir et ont présenté au Jury Technique des projets dans lequel l’intégration et la prise en compte du végétal sont au cœur des projets d’habitations ou commerciaux. Coup de projecteur sur les 9 nominés de la catégorie Entreprises !

Catégorie Entreprises « Entreprises hors promoteurs immobiliers» => 2 finalistes

Carmel du Havre pour le Jardin du Silence (76 – Haute Normandie)

« Ouvert au public, le jardin du silence propose un rapport visuel et évocateur entre le promeneur et le jardin»

Paysagiste concepteur : Cabinet Samuel Craquelin /Entrepreneur du Paysage : Vallois Normandie SAS Agence de l’Estuaire / Pépiniéristes : Forgeot Jeunes plants

Centre de lutte contre le cancer François Baclesse pour Océan Vert à Caen (14 – Basse Normandie)

«Bien plus qu’un jardin, Océan Vert est un lieu de vie unique qui redonne moral aux malades, espoir et sourire aux enfants...un jardin thérapeutique vital et essentiel »

Paysagiste concepteur : Atelier de Paysage Zenobia / Entrepreneur du Paysage : ISS Val de Reuil –Entreprise Minéral Service Maçonnerie Paysagères / Pépiniéristes : Pépinières Soupe – Pépinières Vivaces de l’Odon – Jardin Services

Catégorie Entreprises « Promoteurs immobiliers» => 7 finalistes

Altarea Cogedim pour le Jardin au cœur d’ilôts de logements à Massy (91 – Ile-de-France)

«Un jardin inspiré des forets environnantes pour créer un sentiment de nature »

Paysagiste concepteur : David Besson-Girard Paysagistes / Entrepreneur du Paysage : HD Décors Paysages / Pépiniériste : Pépinières de Vildé

Altarea Cogedim pour le Parc Jean Ferrat à Villejuif (94 – Ile-de-France)

«Ce patrimoine, zone boisée classée, désormais restauré et mis en valeur laisse apparaître l’atmosphère historique du lieu »

Paysagiste concepteur : Artemise / Entrepreneur du Paysage : Nature et Paysages / Pépiniéristes : Pépinières Cholat – Pépinières Lepage

Axim Construction pour l’Opération Général Bertrand à Paris (75 – Ile-de-France)

« Une coursive végétalisée au cœur d’un bâtiment pour le bien-être des salariés de l’entreprise»

Paysagiste concepteur : Raphia / Entrepreneur du Paysage : Envert – Segex Energies / Pépiniériste : Pépinières Bruns

Axim Construction pour l’Opération Cristal Monceau à Boulogne-Billancourt (92 – Ile-de-France)

«Transformation d’un ancien parking privé en un espace vert pour les salariés d’une entreprise »

Paysagiste concepteur : Raphia / Entrepreneur du Paysage : Envert / Pépiniéristes : Pépinières Chatelain – Pépinières Bruns

Compagnie de Phalsbourg pour l’Ecoparc Atoll à Beaucouzé (49 – Pays de la Loire)

«L’Atoll, l’un des 1ers écoparcs commerciaux d’Europe : quand le végétal transforme l’image des centres commerciaux »

Mandataire : AAVP et Antonio Virga, architectes mandataires / Paysagiste concepteur : Atelier Paul Arene /Entrepreneurs du Paysage : Entreprise Durand – Entreprise Edelweiss – Entreprise Pouteau / Pépiniéristes : Pépinières Marcillé – Pépinières Vanderberk – Pépinières Bruns – Pépinières Lappen – Pépinières Lepage – La Bambouseraie – Pépinières Kerisnel

Nexity Foncier Conseil Strasbourg pour le Quartier Saint- Anne Renaissance à Strasbourg (67 -Alsace)

«Un nouveau quartier connecté à la trame verte de l’agglomération strasbourgeoise »

Paysagiste concepteur : Linder Paysage / Entrepreneur du Paysage : Thierry Muller Espaces Verts – Scop Espaces Verts / Pépiniéristes : Pépinières Ebben – Pépinières Menton

Nexity Foncier Conseil Strasbourg pour l’Ecoquartier de La Marlière à Courcelles-lès-Lens (62–Nord-Pas-de-Calais)

«La création d’un quartier pour favoriser la mixité sociale, le bien- être des habitants avec une conception fondée sur le développement durable »

Mandataire : Infraservice Région Nord / Paysagiste concepteur : Odile Guerrier / Entrepreneur du Paysage : Bonnet / Pépiniériste : Pépinières Drappier – SARL Foglio

LES NOMINÉS 2014 > Catégorie PARTICULIERS

Les particuliers toujours plus nombreux à avoir ou vouloir leur « coin de verdure ». Pour créer ou entretenir un jardin le savoir-faire des professionnels du paysage est indispensable... plus de 2 français sur 5 font confiance en priorité aux professionnels du paysage pour toutes les questions liées au jardinage et ce sont ces jardins et cette relation de confiance que les Victoires du Paysage veulent mettre en lumière. Coup de projecteur sur les 10 nominés de la catégorie Particuliers.

Catégorie Particuliers « Terrasses ou jardins urbains de moins de 500m2» => 4 finalistes

Marion Denizet pour La Cabane Polypode, un cocon végétal sur les toits de Paris à Paris (75 - Ile-de-France)

«Un cocon végétal, intimiste et convivial favorisant la biodiversité en plein Paris »

Paysagiste concepteur : Sarah Sellam / Entrepreneur du Paysage : De la Plume à la Bêche / Pépiniériste : Pépinières Allavoine

Mme Fliegans pour un Jardin au cœur des immeubles à Nice (06- Provence-Alpes-Côte d’Azur)

«Un jardin inspiré d’un tableau d’art aborigène, un lieu de détente à l’abri des regards »

Paysagiste concepteur : Geneviève Cabiaux int.SARL /Entrepreneur du Paysage : Terre & Création / Pépiniériste : Terre & Création

Mr Galibert pour la Baignade Naturelle dans le Var à La Cadière (83- Provence-Alpes-Côte d’Azur)

«Une piscine naturelle pour créer un jardin d’eau dans un espace aux dimensions réduites »

Paysagiste concepteur : Nikola Watté Paysagiste /Entrepreneur du Paysage : Les Jardins d’Yves Girault / Pépiniéristes : EURL Nymphéa Distribution

Mr Loly pour un Jardin Privé à Saint Victor des Oules (30-Languedoc-Roussillon)

«Un jardin de charme, à la fois pratique pour la famille et authentique dans l’ambiance »

Paysagiste concepteur : Scape Design /Entrepreneur du Paysage : Jardin des Arcades / Pépiniériste : Pépinières Filippi

Catégorie Particuliers «Jardins et parcs de plus de 500m2» => 6 finalistes

Colomba De la Panouse Thurnbull pour l’Arche des petites bêtes à Thoiry (78 – Ile-de-France)

«Un bâtiment vivant dans sa conception, sa réalisation et son utilisation »

Paysagiste concepteur : Jardin Jade /Entrepreneur du Paysage : Vertdéco/ Pépiniéristes : Pépinières Chauviré - Plantviv

M et Mme Decanniere pour leur jardin à Hossegor (40- Aquitaine)

«Un jardin conçu comme une ile et instaurant un dialogue avec la villa »

Paysagiste concepteur : Atelier des Arbres /Entrepreneur du Paysage : Bouyrie de Bie / Pépiniéristes : Pépinières Kerisnel – Pépinières Lepage – Pépinières Soupe – Pépinières Teisi

Privé – Jardin naturel à Port-Vendres (66 – Languedoc- Roussillon)

«Intégration harmonieuse de la maison dans son environnement grâce à un jardin 100% naturel »

Paysagiste concepteur : Arcambal /Entrepreneur du Paysage : Paysages Catalans / Pépiniériste : Carex Vivers

Privé – Jardin privé de ville à Paris (75- Ile-de-France)

«4 facettes 4 ambiances pour ce petit jardin privé au cœur de Paris »

Paysagiste concepteur : David Besson-Girard Paysagiste /Entrepreneur du Paysage : Yannick Lebreton/ Pépiniériste : Verte Ligne

Privé – Jardin Zen méditerranéen à Saint-André (66 – Languedoc-Roussillon) «Un jardin zen méditerranéen intégré harmonieusement à la villa comme une nouvelle pièce de la maison »

Paysagiste concepteur : Arcambal /Entrepreneur du Paysage : Bonmarchand Paysage/ Pépiniériste : Bonmarchand Paysage

Privé – La Caleta à Dinard (35-Bretagne)

«Harmonie Naturelle »

Paysagiste concepteur : SAS Eric Lequertier /Entrepreneur du Paysage : SAS Eric Lequertier / Pépiniéristes : Maison Barrault - Pépinières Prunier – Pépinières Kerisnel

Niki de Saint Phalle - La Cabeza – au 104…

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Niki de Saint Phalle - La Cabeza – au 104…

Niki de Saint Phalle - La Cabeza – au 104…

En accès libre. dans le prolongement de l’exposition Niki de Saint Phalle au Grand Palais

17 septembre 2014 > 1 février 2015. Première en Europe mardi > vendredi/12h–19h et samedi > dimanche/11h–19h

Dans le prolongement de l’exposition Niki de Saint Phalle au Grand Palais, la Réunion des musées nationaux-Grand Palais et le CENTQUATRE-PARIS présentent la Cabeza.

La Cabeza ou Tête de Mort (Grande) est un immense crâne, revêtu de miroirs et pierres colorées. L’artiste a été inspirée par le folklore et la mythologie mexicaine qu’elle a dû connaître et dont elle fut fascinée pendant ses dernières années de vie à La Jolla aux Etats-Unis, à la frontière mexicaine. Les têtes colossales sont emblématiques de la civilisation olmèque, crânes et squelettes sont les symboles majeurs du Jour des Morts et des célébrations religieuses d’origine précolombienne. Ils ont la fonction de «memento mori» destinée à rappeler la brièveté de la vie sur terre. D’autres grandes sculptures très colorées comme le Diable et la Mort peuplent le Jardin des Tarots de Niki de Saint Phalle en Toscane. Elles font partie de « cette sculpture violemment expressionniste, pleine de naïveté et primitive, une sorte d’art mexicain populaire» comme l’a décrit Pierre Restany. La notion de mort et l’espoir d’une vie après, sont des thématiques présentes tout au long de la carrière de l’artiste, assez fragile de santé. Le message que l’artiste veut nous faire parvenir avec ces sculptures est un message positif et d’espoir: «There is no death. There is change-transformation. Our life is Eternal».

La Cabeza est la dernière sculpture de grandes dimensions de l’artiste et une des seules où le visiteur peut entrer à l’intérieur.

Un monde kaléidoscopique apparait alors autour de lui : l’intérieur est complètement revêtu de miroirs et les reflets de lumière plongent le spectateur dans un monde magique. Cette œuvre est destinée à tout type de public : les enfants peuvent grimper, jouer et se cacher à l’intérieur. Cette sculpture conçue pour l’extérieur est assez résistante au climat et à la pluie.

La Fondation Niki de Saint Phalle, propriétaire de la pièce, encourage la présentation de cette pièce dans des lieux publics, selon le désir de l’artiste. La Cabeza n’a jamais voyagé au dehors des Etats-Unis et sa présentation à Paris est donc une première absolue en Europe.

Niki de Saint Phalle

Niki de Saint Phalle (1930-2002) est l’une des artistes les plus populaires du milieu du XXe siècle mais paradoxalement la richesse et la complexité de son œuvre restent à découvrir. Elle compte parmi les premières artistes femmes à acquérir de son vivant une reconnaissance internationale et à jouer de sa personnalité médiatique. Niki est d’ailleurs l’une des premières personnalités – au même moment que Warhol – à utiliser la presse et les media pour contrôler ou orienter la réception de son travail. Autodidacte, Niki de Saint Phalle s’inspire de Gaudi, Dubuffet et Pollock pour mettre en place dès la fin des années 50 un univers singulier, en dehors de toute tendance et mouvement. Son parcours biographique y est sublimé par la création de grands thèmes et de mythes qui articuleront ensuite toute son œuvre. On en connaît le caractère joyeux et coloré, mais on en a oublié la violence, l’engagement et la radicalité. Qu’il s’agisse de l’audace de ses performances, du contenu politique et féministe de son travail ou de l’ambition de ses réalisations dans l’espace public.

Niki de Saint Phalle – Rétrospective au Grand Palais 17 septembre 2014 > 1 février 2015 Cette rétrospective, première grande exposition consacrée à Niki de Saint Phalle depuis vingt ans, présente toutes les facettes de l’artiste qui fut à la fois peintre, assemblagiste, sculpteure, graveuse, performeuse et cinéaste expérimentale, et renouvelle profondément le regard posé sur son travail. Plus de 200 œuvres et archives dont beaucoup sont inédites émaillent un parcours de 2000 m2 à la fois chronologique et thématique, ponctués d’écrans montrant l’artiste commentant son travail. Des maquettes de projets architecturaux et une sculpture-fontaine (L’Arbre de Vie) devant l’entrée du Grand Palais, permettront d’évoquer l’ampleur et la diversité de son œuvre publique.

Le CENTQUATRE-PARIS

5 rue Curial 75019 PARIS M° Riquet (ligne 7) Informations et billetterie www.104.fr

01 53 35 50 00 Le CENTQUATRE est un établissement artistique de la Ville de Paris.

Le CENTQUATRE est ouvert du mardi au vendredi de 12h à 19h le week-end de 11h à 19h fermé le lundi (ouverture tardive les soirs de programmation)

La Cabeza, 2000, 366 x 427 x 366 cm Mousse de polyuréthane, armature en acier et résine, éclats de miroir et de vitrail, galets et cailloux divers, coquilles d’ormeaux, incrustations de verre en millefiori

Pensée du Jour

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Pensée du Jour

Pensée du Jour

« Il y a plus de foi dans un doute honnête que dans la moitié des dogmes. »

Alfred Tennyson 1809 - 1892

L’avenir énergétique tend vers la complémentarité des énergies et, par conséquent, le développement d’équipements hybrides, en particulier pour l’habitat individuel

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L’avenir énergétique tend vers la complémentarité des énergies et, par conséquent, le développement d’équipements hybrides, en particulier pour l’habitat individuel

L’avenir énergétique tend vers la complémentarité des énergies et, par conséquent, le développement d’équipements hybrides, en particulier pour l’habitat individuel

La loi sur la transition énergétique devrait voir le jour avant la fin de l’année. La “réglementation pour un bâtiment responsable 2020” est déjà en préparation, avec, pour objectif, la généralisation de bâtiments à énergie positive (BEPOS) dans le neuf et la prise en compte des autres usages consommant de l’électricité, ainsi que de critères environnementaux (air intérieur, eau, déchets).

La transition énergétique et la généralisation des BEPOS nécessitent entre autres une forte réduction des besoins en chauffage avec la prescription d’équipements à haut rendement et basse consommation d’énergie, ainsi que le développement de l’exploitation des énergies renouvelables.

Ayant beaucoup innové et investi en ce sens depuis des années, Viessmann propose dès maintenant des solutions techniques répondant à ces enjeux. Viessmann se positionne en effet en partenaire multi-spécialiste et interlocuteur unique pour les marchés du chauffage, de la réfrigération et des énergies renouvelables, en construction neuve comme en rénovation.

De l’habitat individuel aux collectivités, du tertiaire à l’industrie, Viessmann répond à toutes les contraintes et configurations de bâtiments avec une large gamme de solutions multi-énergies et multifonctions, affichant, comme toujours chez Viessmann, des performances énergétiques optimales...

Pour Viessmann, l’avenir énergétique tend vers la complémentarité des énergies et, par conséquent, le développement d’équipements hybrides, en particulier pour l’habitat individuel : pompe à chaleur + chaudière à condensation, chaudière à micro-cogénération (chaleur + électricité), systèmes bi-énergie (traditionnelle + renouvelable, ou deux énergies renouvelables), systèmes combinés... Viessmann veille par ailleurs à la compacité de ces systèmes combinés, facilite le couplage à des panneaux solaires thermiques et, nouveauté 2014, développe des applications microphotovoltaïques pour l’autoconsommation, spécialement dédiées à la maison individuelle.

Enfin, assumant son rôle de leader, Viessmann prône une installation et un suivi par des professionnels formés. C’est ainsi que Viessmann peut compter sur le professionnalisme et la réactivité des 1.500 installateurs Proactif de son réseau national, pour conseiller, installer et assurer un SAV des installations. Viessmann les accompagne d’ailleurs dans l’obtention de la mention RGE (Reconnu Garant de l’Environnement), véritable sésame pour qui veut faire bénéficier ses clients des aides publiques pour des travaux en génie climatique (Éco-prêt à taux 0, Crédit Impôt Développement Durable). Le client se connecte simplement sur le site Viessmann pour identifier rapidement le ou les installateurs de son secteur géographique compétents en chaudières, pompes à chaleur, équipements solaires ou bois énergie...

Le bilan 2013 des parts de marché relatives aux différents équipements thermiques reflète les choix de maîtres d’ouvrage et de particuliers, impactés par la crise économique, avec des investissements qui se tendent ou se reportent.

Si le marché des chaudières murales gaz a progressé de près de 5 % en 2013, les matériels fonctionnant aux ENR peinent à retrouver leur rythme de croisière.

L’avenir énergétique tend vers la complémentarité des énergies et, par conséquent, le développement d’équipements hybrides, en particulier pour l’habitat individuel
L’avenir énergétique tend vers la complémentarité des énergies et, par conséquent, le développement d’équipements hybrides, en particulier pour l’habitat individuel

Chaudières

La chaudière à condensation : un matériel de plus en plus prescrit et installé, au détriment des chaudières standard et à basse température.

Le marché des chaudières gaz et fioul standard a diminué de 8 % par rapport à 2012, et en contrepartie celui des chaudières à condensation a progressé de 9 %. Le taux de pénétration des chaudières à condensation atteint ainsi 53 % pour les chaudières individuelles et 72 % pour les chaudières collectives (> 70 W). On note également un recul des chaudières fioul, qu’elles soient classiques ou à condensation.

Pour Viessmann, les chaudières à condensation, en particulier murales et alimentées au gaz, vont continuer à s’imposer dans la construction neuve et à progresser en rénovation. Leur taux de pénétration devrait à terme rejoindre celui d’autres pays européens comme l’Allemagne (77 %), les Pays-Bas (98 %) ou encore le Royaume Uni (99 %) (source Uniclima).

Pompes à chaleur et chauffe-eau thermodynamiques

Un nouvel élan a été donné aux pompes à chaleur de petite puissance et aux chauffe-eau thermodynamiques par la RT 2012. De même, les PAC haute température constituent une tendance forte pour la rénovation.

Le marché des PAC air/eau de petite taille, monoblocs et biblocs, a augmenté de 14 % et semble marquer une progression encore plus nette en 2014 ; le segment des PAC haute température (> 60 °C) - qui représentent 28 % du marché des PAC air/eau -, a crû de 5,6 %. En revanche, le marché des PAC géothermiques connaît une baisse encore plus importante que les années précédentes, confirmée début 2014. La croissance du marché des chauffe-eau thermodynamiques est similaire à celle de l’année dernière, une tendance qui devrait perdurer (source : PAC&Clim’info - Gifam).

Pour Viessmann, le marché des PAC va renouer durablement avec la croissance en supplantant celui du chauffage électrique direct. Le marché des PAC hybrides, permettant de privilégier en permanence le générateur ayant le meilleur rendement (PAC ou chaudière à condensation) va progresser, notamment en rénovation. Notons également que les PAC alimentées au gaz (à adsorption comme la PAC à zéolithe en cours de développement par Viessmann, à absorption et à moteur) devraient commencer à s’implanter dans le résidentiel.

Solaire thermique

Le marché du solaire thermique connaît un net affaissement : 190.300 m2 en 2013 contre 250.600 m2 en 2012, soit une chute de près d’un quart (- 24 %) ! Ce marché est désormais soutenu par le secteur collectif neuf (51 %), qui, cependant, a lui aussi chuté en 2013

Les colonnes solaires (chaudières compactes associées avec un CESI), particulièrement présentes dans la maison neuve, constituent plus de 25 % du marché des chauffe-eau solaires individuels (CESI). Le système solaire combiné trouve difficilement sa place en France, dans le neuf comme en rénovation, alors qu’il a fortement crû outre-Rhin (source : Uniclima).

Pour Viessmann, les énergies renouvelables doivent nécessairement progresser pour atteindre l’objectif de 23 % dans la consommation totale d’énergie en 2020. Le solaire thermique va y contribuer grâce à l’évolution technologique de ses composants et à son association à des générateurs performants.

Solaire photovoltaïque : nouveauté Viessmann 2014

Viessmann propose un concept harmonieux, simple et efficace pour remplir les exigences de la RT 2012 en conjuguant chaudière gaz à condensation et microphotovoltaïque (MicroPV). Solution peu onéreuse à l’investissement, apportant un grand confort de chauffage et garantissant une source d’économie directe sur la facture d’électricité, le MicroPV permet de couvrir le socle de la consommation électrique d’une maison. Avec des puissances disponibles allant de 250 Wc à 1 kWc, donc parfaitement prédimensionnées pour une famille, les solutions MicroPV de Viessmann, qui vient par ailleurs d’annoncer la reprise des activités photovoltaïques de Schüco, constituent des réponses complètes et standardisées, vendues dans un package associé à une gamme de services comme, par exemple, une extension de garantie. Compatibles avec toutes les toitures tuiles terre cuite et ardoises, les équipements MicroPV Viessmann se composent de 1, 2, 3 ou 4 modules Vitovolt 200 de 255 Wc, véritables garanties de performances et de sécurité. De même, 1, 2, 3 ou 4 micro-onduleurs complètent l’installation, pour une modularité et une optimisation de la production d’électricité. Viessmann livre cette solution complète et prête à installer en une seule fois en kit sur chantier. Les applications Micro PV Viessmann sont par ailleurs totalement compatibles avec les pompes à chaleur et chauffe-eau thermodynamiques Viessmann “SmartGrid Ready”, prêts à être intégrés dans un réseau de distribution d’électricité intelligent et à l’autoconsommation d’électricité.

Chaudières bois

L’année 2013 inscrit le retour à la croissance du marché de la chaudière bois. Les chaudières à chargement automatique, et plus particulièrement celles à granulés, prennent le pas sur celles à chargement manuel (bûches) qui baissent de 6 %.

Le marché de la chaudière bois a augmenté de 18 % en 2013 ; en particulier, celui des chaudières à granulés qui a progressé de plus de 70 % et constitue désormais plus de la moitié du marché hexagonal. Les installations de chaudières à chargement manuel ont, quant à elles, diminué de 6 % (source : Uniclima).

Qualification RGE du réseau Proactif

L’Éco-PTZ à partir du 1er septembre 2014 et le Crédit d’Impôt Développement Durable (CIDD) à partir du 1er janvier 2015 ne seront plus accordés aux particuliers, que si l’entreprise ou l’artisan réalisant les travaux est titulaire de la mention

RGE : Reconnu Garant de l’Environnement. Ce principe d’éco- conditionnalité est une garantie, pour les clients, de bénéficier d’une offre techniquement adaptée et de qualité, et de l’aide au choix d’un professionnel. L’appellation RGE permet de valoriser un savoir-faire en performance énergétique et/ou en installation d’énergie renouvelable. Viessmann souhaite faire de RGE un véritable levier de développement pour son réseau de 1.500 installateurs sur qui les clients pourront s’appuyer en toute confiance car affichant le signe de qualité RGE.

Amplification du dispositif des CEE

Une 3e période a été instituée pour le dispositif des Certificats d’économies d’énergie (CEE), du 1er janvier 2015 au 31 décembre 2017, la 2e période étant prolongée jusqu’à la fin de cette année. L’État vise un objectif d’économies d’énergie de 220 TWhcumac par an, soit quasiment le double de celui de la période en cours. Plus de 90 % des opérations sont réalisées dans le secteur du bâtiment et, à partir de 2015, les travaux permettant l’obtention de CEE devront eux aussi être réalisés par des professionnels ayant obtenu la mention RGE.

Directives Écoconception et Étiquetage énergétique

À partir de septembre 2015, les exigences des directives européennes Écoconception (ou ErP - Energy related Products) et Étiquetage énergétique (ou ELD - Energy Labeling Directive) devront être prises en compte par les fabricants et l’ensemble de la filière.

La directive ErP (ou ECODESIGN pour le chauffage) fixe des rendements minimaux pour tous les équipements ayant un impact sur la consommation d’énergie, dont, bien entendu, les systèmes de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire (chaudières, pompes à chaleur, énergies renouvelables, régulations...), ainsi qu’une puissance acoustique maximale pour les pompes à chaleur.

En 2017, seront également limitées les pertes à l’arrêt des ballons de stockage et, en 2018, les émissions de polluants des appareils à combustion (ce sur tout leur cycle de vie, depuis leur fabrication, leur utilisation et jusqu’à leur fin de vie). À terme, les générateurs les moins performants et les plus polluants ne pourront plus être commercialisés sur le marché européen et la chaudière à condensation deviendra la référence. Bien évidemment, la grande majorité des produits proposés par Viessmann respecte déjà ces exigences de rendement et de “propreté”, comme par exemple les chaudières gaz à condensation des gammes Vitodens 100, 200 et 300, déjà équipées de circulateurs à haute efficacité énergétique.

En complément, la directive “Étiquetage énergétique” rend obligatoire l’apposition d’une étiquette énergie présentant les caractéristiques de l’équipement, et en particulier sa classe d’efficacité énergétique sur une échelle allant de A+++ à G pour le chauffage et de A à G pour l’eau chaude. Comme pour l’électroménager, l’objectif de cette étiquette énergie est d’informer les consommateurs et les guider dans leurs choix les plus pertinents.

Aides aux particuliers pour les travaux de rénovation énergétique

Notons également la mise en place du tiers-financeur avec des sociétés régionales de tiers-financement qui se voient reconnaître la possibilité de réaliser l’avance du coût des travaux aux particuliers. Autre nouveauté qui devrait soutenir la dynamique : les règles d’urbanisme ne pourront plus désormais s’opposer aux travaux d’isolation ou d’installation de production d’énergie renouvelable.

Crédit d’Impôt Développement Durable : selon les orientations actuelles, le CIDD passerait à un taux unique de réduction d’impôt de 30 % du 1er septembre 2014 jusqu’au 31 décembre 2015 (contre 15 à 25 % auparavant) et ce sans recourir à un bouquet de travaux). Le CIDD concerne l’isolation thermique (totalité de la toiture, + 50 % des parois vitrées ou murs extérieurs), le chauffage et la production d’eau chaude (chaudières à condensation, chaudières à micro-cogénération gaz, PAC, énergies renouvelables), et la régulation.

Éco-PTZ : un prêt à taux zéro sans condition de ressources peut être obtenu lors de travaux réduisant les consommations d’énergie d’un logement ou lors d’une amélioration de sa performance énergétique globale (par exemple : passer de 180 kWh/m2.an à 150 kWh/m2.an). Son montant maximum est de 30.000 € et sa durée de remboursement peut aller jusqu’à 15 ans. Le gouvernement souhaite d’ailleurs passer de 30.000 à 100.000 prêts annuels grâce entre autres à un allègement des procédures pour débloquer les financements. Soulignons que depuis le 1er janvier 2014, un Éco-PTZ “copropriétés” peut aussi être demandé.

Le crédit d’impôt et l’Éco-PTZ peuvent être cumulés, sous conditions de ressources (25.000 € pour une personne seule, 35.000 € pour un couple et 7.500 € supplémentaire par enfant à charge). Enfin, ils peuvent se cumuler avec la prime de rénovation énergétique (1.350 € ou 3.000 € selon les revenus), octroyée aux ménages modestes.

TVA à 5,5 % : les travaux d’efficacité énergétique éligibles au crédit d’impôt, ainsi que les travaux induits, bénéficient, depuis le 1er janvier 2014, d’une TVA au taux réduit de 5,5 %. Le taux de TVA est de 10 % pour les autres travaux de rénovation et de 20 % dans le neuf.

L’avenir énergétique tend vers la complémentarité des énergies et, par conséquent, le développement d’équipements hybrides, en particulier pour l’habitat individuel

Le « 57 Métal », plus qu’une œuvre architecturale, une vision postmoderne de l’architecture industrielle

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Le « 57 Métal », plus qu’une œuvre architecturale, une vision postmoderne de l’architecture industrielle

Le « 57 Métal », plus qu’une œuvre architecturale, une vision postmoderne de l’architecture industrielle

Menacé de démolition, le « 57 Métal » œuvre de Claude Vasconi qui abritait l’ancien atelier de modelage des outils de presse, au 1967, rue du Vieux-Pont- de-Sèvres, à l’angle du quai de Stalingrad, est l’un des derniers témoignages de l’implantation des usines Renault à Boulogne-Billancourt.

Un permis de démolir du bâtiment déposé par le propriétaire du terrain, a fait l’objet d’un refus du maire de Boulogne-Billancourt. Face à cette même perspective, quelque 140 personnalités, parmi lesquelles des architectes de renom, ont fait connaître leur émotion quant au risque de disparition de ce bâtiment, à travers la signature d’un manifeste pour sauver le « 57 Métal ».

Devant la nature des interrogations relatives à ce dossier et notamment au devenir du bâtiment de Claude Vasconi, Aurélie Filippetti a confié une mission de médiation à Jean-Pierre Duport, préfet honoraire et ancien directeur de l'architecture et de l'urbanisme, avec l’ensemble des parties prenantes, les Ministères concernés et le soutien du préfet du département des Hauts-de- Seine.

Cette médiation préfigure l’esprit des dispositions en projet dans la future loi relative aux patrimoines culturels pour une meilleure prise en compte du patrimoine architectural et urbain récent dans les processus de transformation du territoire.

Implanté à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) sur les anciens terrains Renault, ce bâtiment date de 1984. Conçu par l’architecte Claude Vasconi, avant d’être réaménagé en 2001 par Jacob+MacFarlane pour accueillir « Square Com », le centre de communication du constructeur automobile, il est aujourd’hui menacé de démolition. L’actuel propriétaire du site, Europa Capital, a déposé en septembre 2013 un permis de démolir, refusé à deux reprises par le maire (UMP) de Boulogne-Billancourt, Pierre-Christophe Baguet. Saisi par le fond d’investissement anglais, le juge des référés du tribunal administratif de Cergy-Pontoise a, à chaque fois, suspendu l’arrêté de refus de démolir et enjoint à la commune de Boulogne-Billancourt de réexaminer la demande.

Dans une tribune parue dans le quotidien ‘’Le Monde’’ dans laquelle figure un collectif d’architecte, des artistes et des scientifiques en appellent à la sauvegarde d’un bâtiment dont l’œuvre architecturale représente la vision postmoderne de l’architecture industrielle. ‘’ Las, la Cité s'arrête là, et Renault part à Guyancourt. Dès lors les projets urbains se multiplient L'Île Seguin entre en phase de développement tandis que le trapèze se densifie et devient un nouveau quartier de logements et de bureaux. Que reste-t-il à Billancourt de la mémoire d'un passé industriel d'invention, de luttes et de production ? Que reste-t-il de cette force industrielle que le pouvoir voudrait revivifier et dont Arnaud Montebourg qui s'en est fait le héraut célèbre les entrepreneurs qui « croient à la mémoire industrielle » ? Rien ou presque. Et moins encore si après sa vente par Renault à un fonds d'investissement britannique, Europa Capital, le 57 Métal est détruit pour laisser place à une tour de bureaux. ‘’

En 2011, un premier manifeste signé par 140 personnalités avait conduit Frédéric Mitterrand, le prédécesseur d’Aurélie Filippetti, à engager une procédure d’instance de classement au titre des Monuments historiques qui n’a pas abouti.

En réaction à cette tribune, Renault a rappelé, le 27 juin, que le terrain du « 57 Métal » est très pollué. « Le site a principalement accueilli des activités industrielles jusqu’en 1992. Cela a entraîné une importante pollution avec des solvants chlorés toxiques comme le dichloréthylène et le trichloréthylène. Ces solvants sont par ailleurs en train de se décomposer dans les sols et la nappe phréatique et produisent du chlorure de vinyle, hautement cancérogène », peut-on lire sur le site « squarecom.info/ ». Le 9 janvier 2014, le préfet des Hauts-de-Seine a pris un arrêté demandant à Renault de dépolluer le site et validant la méthodologie de dépollution proposée par le constructeur : l’excavation des terres polluées après démolition du bâtiment.

Photos : © Laure Vasconi - Bâtiment « 57 Métal » pour Renault à Boulogne-Billancourt (1984, Claude Vasconi architecte).

Villages Nature, nouvelle destination touristique d'envergure européenne

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Villages Nature, nouvelle destination touristique d'envergure européenne

Villages Nature, nouvelle destination touristique d'envergure européenne

En 2010, le blog présentait l'avant-projet d'une nouvelle destination touristique d’envergure européenne, Villages Nature constitue une innovation majeure de tourisme familial durable sur notre continent. Son concept se fonde sur la quête d’harmonie entre l’Homme et la Nature, porteuse d’émotions, de plaisirs et de partage.

2014 voit le lancement de ce concept qui se traduira par des expériences inédites, conçues en lien direct avec le vivant et les ressources naturelles - au travers notamment, d’une source d’énergie locale: la géothermie.

Ces expériences permettront à chacun de se retrouver avec les siens et de se divertir au cœur d’une Nature préservée et sublimée par la création artistique, constituée de vastes espaces lacustres, forestiers et paysagers, le bâti ne représentant que 10 % de la surface du site.

Situé à 32 km à l’est de Paris, en Seine-et-Marne et implanté à cheval sur la Brie Boisée et le Secteur IV de Marne-la-Vallée/Val d’Europe, qui s’est développé autour de Disneyland®

Paris, Villages Nature est facilement accessible depuis les principaux centres urbains ouest-européens.

Destination de courts et moyens séjours composée de 916 cottages et appartements dans la première tranche de sa phase 1, Villages Nature propose une offre de vacances nouvelle : les Français des régions, comme nos voisins européens, peuvent y découvrir Paris, Disneyland® Paris et les autres richesses de l’Île-de-France, tout en y passant de vraies vacances. Les Franciliens, quant à eux, peuvent compléter leurs séjours balnéaires, montagnards ou ruraux, par une escapade de Nature, à deux pas de chez eux.

Villages Nature traduit l’engagement responsable de ses deux parents, acteurs majeurs du tourisme international - les groupes Euro Disney S.C.A. et Pierre & Vacances-Center Parcs - dans la recherche de réponses innovantes aux enjeux sociétaux et environnementaux de leurs activités.

Villages Nature, nouvelle destination touristique d'envergure européenne

L’Aqualagon, un équipement ludique et sensoriel centré sur l’eau sous toutes ses formes :

Aqualagon et lagon géothermique, Île enchantée, Jardins extraordinaires, Ferme interactive, cottages et appartements Bulle, Nature et Clan: autant de termes qui inventeront le nouveau vocabulaire de vacances différentes... Autant de rendez-vous exceptionnels qui permettront de se reconnecter avec la Nature, avec les siens et avec soi-même, le tout, au cœur de la France et de l’Europe.

Ainsi, naîtront chaque jour des sensations uniques, des émotions retrouvées, des plaisirs partagés.

Les concepteurs de Villages Nature se sont inspirés de la géothermie locale pour créer l’Aqualagon, icône de la destination. Celui-ci est formé d’un lagon à ciel ouvert de 2500 m2 pour se baigner toute l’année à plus de 30°C, attenant à l’un des plus grands parcs aquatiques couverts d’Europe (9000 m2), à l’architecture pyramidale emblématique, œuvre de Jacques Ferrier.

L’Aqualagon comprend de multiples activités: cascades, piscines à vagues, toboggans, “rivière active”, espaces de jeux...

Un cheminement paysager, empruntant les gradins de la pyramide, permet de rejoindre son sommet, d’où l’on peut contempler l’ensemble du site et des massifs forestiers alentours.

Villages Nature, nouvelle destination touristique d'envergure européenne

La géothermie à Villages Nature, précurseur de la transition énergétique

L’utilisation des calories issues de la géothermie profonde confère à Villages Nature toute son exemplarité et son caractère inédit, puisque 100 % des besoins en chaleur du site (eau de baignade de l’Aqualagon, chauffage et eau chaude sanitaire de tous les bâtiments) sont couverts par cette énergie renouvelable et durable, ne produisant pas de gaz à effet de serre.

Grâce à deux puits forés à 1 800 mètres de profondeur, dans la nappe francilienne dite du Dogger, l’eau à 78°C chauffée par le noyau terrestre permet d’alimenter les réseaux de chaleur en surface, par un procédé d’échanges thermiques, avant d’être réinjectée dans le Dogger.

Ainsi, près de 9000 tonnes de CO2 peuvent être évitées chaque année par rapport à une solution de référence classique, de type gaz.

Cette stratégie énergétique, couplée avec la volonté de couvrir les besoins électriques de Villages Nature (éclairage, fonctionnement des équipements) par des sources complémentaires d’énergies renouvelables telles que la biomasse (méthanisation), permet de tendre vers le ‘‘zéro carbone’’ pour toutes les émissions liées au bâti.

Une telle ambition constitue une première à l’échelle européenne, voire mondiale, pour une destination touristique d’envergure, positionnant Villages Nature comme une nouvelle génération de projets touristiques et d’aménagement du territoire.

Villages Nature, nouvelle destination touristique d'envergure européenne

Les Jardins suspendus et la Promenade du lac

Dans le prolongement de l’Aqualagon et de sa pyramide aquatique, l’osmose entre l’architecture et le végétal se traduit par référence aux Jardins suspendus, magnifiant avec originalité les appartements situés en bordure du lac.

La Promenade du lac, en contrebas des Jardins suspendus, est le cœur de vie de Villages Nature. Elle permet aux vacanciers de flâner, de se restaurer, de faire du shopping ou encore, d’admirer les vues sur l’Aqualagon ou sur le lac. Ses nombreux commerces et restaurants proposent des expériences culinaires et gustatives originales, à base de produits frais, locaux, de saison et bio.

Ce vaste espace, s’étirant le long de la rive nord du lac, constitue le cheminement naturel pour se rendre à l’Aqualagon.

La Promenade du lac accueille également plusieurs activités d’intérieur permettant de se divertir et de se détendre, le soir ou en cas d’intempéries :

• Le Club enfants, pour amuser et éveiller les plus petits autour d’activités ludiques, sportives ou artistiques.

• Le Bowling, pour partager des après-midis et des soirées conviviales.

• Le Foyer, un espace accueillant, à la fois lieu de vie et de jeu pour tous, comprenant notam- ment un lounge/café et une bibliothèque.

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Les Jardins extraordinaires

Situés à l’arrière des Jardins suspendus et directement accessibles par des passages transversaux aménagés depuis la Promenade du lac, les Jardins extraordinaires sont des parcours ludiques, contemplatifs, et de découverte artistique (Land Art, tendance de l’art contemporain utilisant le cadre et les matériaux de la Nature: bois, terre, pierre, sable).

Conçus par Thierry Huau sur 2,1 hectares, et plantés d’essences sélectionnées pour une floraison en toutes saisons, ils sont consacrés aux quatre éléments de la Nature: la Terre, le Feu, l’Air et l’Eau. Ils peuvent également accueillir des festivals saisonniers.

Villages Nature, nouvelle destination touristique d'envergure européenne

Les autres univers de loisirs

Sentiers pédestres et équestres En forêt ou en bord de lac, ils constituent des itinéraires thématiques propices à la découverte artistique (Land Art), ou à l’apprentissage de la biodiversité.

Cette observation pédagogique de la faune et de la flore est proposée en partenariat avec des associations locales de protection et de sensibilisation à l’environnement et à l’écologie au quotidien.

Le Spa

Équipé de sauna et hammam, le Spa est un lieu de ressourcement et de bien-être ouvert sur un jardin et situé à proximité de l’Aqualagon, au cœur de la Nature environnante.

Le Lac

Au centre de Villages Nature, du canotage est proposé à partir de l’embarcadère du Lac. À proximité, une plage de sable est aménagée pour la baignade naturelle à la belle saison, ou la pratique du beach-volley. Son théâtre de verdure accueille des spectacles vivants ou des projections vidéo en plein air.

Le Forum

Centre de séminaires convivial et modulable d’une capacité d’accueil de 400 personnes, le Forum est situé à proximité immédiate de la Promenade du lac et de l’accès à l’Aqualagon. Il complète l’offre de Villages Nature à destination d’une clientèle professionnelle.

La Ferme

Pédagogique et interactive, la Ferme crée, sur 2,6 hectares, un lien direct avec le vivant, et un éveil des cinq sens autour des produits du terroir et des animaux d’élevage. Composée notamment d’une vaste aire de jeu sur le thème de la grange, d’une laiterie, d’une basse-cour, d’un poney-club et d’un restaurant dédié, elle est complétée, à proximité, par le Marché du terroir, point de rencontre avec les producteurs locaux.

Des ateliers ludo-pédagogiques sont organisés quotidiennement à la Ferme, par exemple sur la fabrication de yaourt ou la cueillette de pommes et de fruits rouges.

L’Île enchantée

Dans un écrin boisé de 2,5 hectares, l’Île enchantée offre, aux 2-14 ans, un univers de jeux en plein air et de cabanes, dédié aux légendes de la forêt, en particulier autour de l’imaginaire des lutins et des sorcières.

La Forêt sportive

Les amateurs de sensations fortes ont la possibilité d’expérimenter, dans la Forêt sportive, un parcours vertigineux dans les arbres (accrobranche, benji-Jump...)

La Ferme interactive

La Ferme interactive

Un Plan d’Action Durable :

Depuis son origine en 2003, Villages Nature a initié une démarche globale et inédite de tourisme durable, au travers d’un Plan d’Action Durable (PAD) en dix cibles mesurables dans le temps, inspiré de la méthodologie One Planet Living développée par BioRegional et WWF International.

Le PAD vise une réduction de l’empreinte écologique du site, un équilibre social et économique, et une valorisation des richesses patrimoniales et culturelles de son territoire d’accueil. Ceci, au travers d’une série d’objectifs définis pour les phases de conception, construction, préfiguration opérationnelle et exploitation de la destination.

En 2013, Villages Nature a été retenu par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) pour intégrer le “Partenariat mondial pour le tourisme durable”.

Une démarche inédite de tourisme durable, positionnant Villages Nature comme une nouvelle génération d’aménagement du territoire

Conformément au “Cahier des charges Développement durable” de l’Avenant 8 de septembre 2010 à la Convention Disney/parties publiques de 1987 (cf. p. 25), la mise en œuvre du Plan d’Action Durable s’évaluera sur la base d’indicateurs quantitatifs et qualitatifs, annexés au “Contrat de Programme Détaillé” signé le 2 juillet 2013 entre Villages Nature et l’Établissement Public d’Aménagement de Marne-la-Vallée (EPAMARNE/EPAFRANCE).

Le Cahier des charges de 2010 prévoit également qu’un “Comité consultatif du développement durable (CCDD)” soit créé pour assurer la gouvernance publique des engagements de développement durable du projet. Composé des services de l’État, des collectivités territoriales, d’associations locales et nationales, de représentants de la société civile, et de Villages Nature, il s’est réuni pour la première fois le 9 juillet 2013 sous la présidence de la Préfète de Seine-et-Marne. Dès 2014, il examinera l’état d’avancement du PAD et pourra formuler des observations et recommandations.

Le déploiement du PAD de Villages Nature est coordonné par la Direction Développement Durable du projet, avec le soutien:

• de BioRegional et de One Planet Communities, son réseau international de partage des pratiques et environnements durables les plus attractifs, dont Villages Nature constitue l’un des neuf projets retenus;

• et d’une assistance à maîtrise d’ouvrage confiée au bureau d’études Egis (groupe Caisse des Dépôts) et au cabinet Biotope (pour les questions de biodiversité).

❱ TRANSPORTS DURABLES : Concevoir un site ‘‘sans voiture’’ et réduire les émissions de CO2 liées aux transports des clients et des employés

•Faire en sorte qu’environ un client sur trois vienne à Villages Nature en transports en commun, notamment en optimisant les infrastructures locales de transports collectifs (objectif intégré à l’Avenant 8 de septembre2010): gares, nouvelles liaisons, flotte de bus verts...

• Faire en sorte que 100 % des clients venus en voiture utilisent les transports en commun durant leur séjour, pour leurs déplacements hors du site.

• Donner la priorité aux circulations douces sur le site (vélos, parcours pédestres et équestres...)

• Mettre en place une flotte de véhicules “verts” (hybrides, électriques) pour les besoins de circulation interne liés à l’exploitation.

❱ ZÉRO CARBONE : Tendre vers le ‘‘Zéro carbone’’ sur les émissions liées aux bâtiments, par une maîtrise des consommations d’énergie et une stratégie tournée vers les énergies renouvelables

• Satisfaire 100 % des besoins en chaleur de Villages Nature (chauffage et eau chaude sanitaire de tous les bâtiments et de l’eau de baignade de l’Aqualagon) par la géothermie profonde, ce qui générera une économie de 9000 tonnes de CO2/an par rapport à une solution de référence classique, de type gaz.

• Couvrir, si possible, les besoins en électricité (éclairage, fonctionnement des équipements) par des sources complémentaires d’énergies renouvelables, telles que la biomasse (méthanisation), et référencer les appareils électroménagers de classe A+.

• Atteindre le niveau de performance RT 2012 pour les logements, la Ferme et les bâtiments de maintenance, et viser une certification Haute Qualité Environnementale (HQE) pour l’Aqualagon.

❱ ZÉRO DÉCHET : Réduire la quantité de déchets à enfouir ou à incinérer, en maximisant le tri et la valorisation (objectif de 90 % des déchets valorisés) et en proposant aux clients une expérience ludique incitative autour de la gestion des déchets

• Promouvoir, auprès de l’ensemble des intervenants du site, des actions de prévention pour limiter la production globale de déchets (cahiers des charges, formation du personnel, suivi des indicateurs).

• Créer des conditions incitatives au tri pour les clients (signalétique claire, systématisation des points de tri sur l’ensemble du site...)

• Mettre en place un plan de valorisation favorisant les filières locales et le recyclage, avec un suivi d’indicateurs permettant une amélioration continue.

•Intégrer à la “Charte chantier vert” un objectif de recyclage de 70 % des déchets de construction.

❱ EAU DURABLE : Gérer durablement les eaux pluviales à l’échelle du site et diminuer les consommations

•Installer des dispositifs hydro-économes dans les logements (objectif: réduire de 20 % les consommations par rapport à la moyenne nationale ADEME).

• Viser une certification HQE pour l’Aqualagon via le traitement de la cible “eau” au niveau dit “performant” (mise en œuvre de techniques adaptées permettant de donner une seconde vie à une partie des eaux grises de l’Aqualagon).

•Limiter les besoins d’arrosage à 11 hectares de paysage (soit moins de 10 % des espaces aménagés), notamment par une sélection d’essences paysagères peu consommatrices.

• Alimenter les plans d’eau d’agrément à 100% par les eaux de pluie et de ruissellement (pas de prélèvements dans les nappes souterraines ni de recours à l’eau potable), et intégrer un engagement de maintien du débit d’étiage des milieux en aval.

•Concevoir écologiquement les plans d’eau (plantation de roselières) pour améliorer la qualité de l’eau et préserver la biodiversité du secteur.

❱ MATÉRIAUX LOCAUX ET DURABLES : Favoriser les matériaux de construction à moindre impact environnemental et promouvoir les biens durables

• Réutiliser sur le site 100 % des déblais issus du chantier et valoriser, sur place, les bois et coupes issus du défrichement (mobilier, Land Art...)

• Rechercher l’usage d’agro-matériaux pour la structure et l’isolation de la Ferme.

• Maximiser le recours à la préfabrication pour les logements, en visant une réduction de 20 % du bilan carbone clos-couvert des logements.

•Rechercher des matériaux éco-labellisés et/ou à faible émission de COV pour les aménagements intérieurs des logements et des équipements.

• Développer une offre de produits pédagogiques sur le développement durable dans les commerces, et sensibiliser les clients aux choix de produits à valeur ajoutée sociale ou environnementale.

•Mettre en place une politique d’achats responsable pour l’ensemble des intervenants du site.

❱ HABITATS NATURELS ET VIE SAUVAGE : Valoriser et développer la biodiversité du site, suivre l’évolution de la faune et de la flore, et sensibiliser les clients à leur préservation

• Minimiser les incidences du projet sur les espèces présentes, en déployant une stratégie d’évitement, de réduction et de compensation de l’impact de son aménagement: préservation d’une friche prairiale de 4 hectares; conservation des lanières et îlots boisés; dispositifs de franchissement des voiries pour les amphibiens; aménagements spécifiques pour réduire la mortalité de l’avifaune vis-à-vis des bâtiments...

• Créer un corridor écologique au sud du projet, afin de permettre une continuité humide et boisée, qui favorisera la circulation de la grande et de la petite faune (notamment des batraciens) entre les forêts de Ferrières (à l’ouest du projet) et de Crécy (à l’est).

• Compenser les 25 hectares de boisements défrichés dans l’emprise du projet, par l’acquisition de 115 hectares de boisements périphériques qui feront l’objet d’une gestion écologique conservatoire (via des conventions avec l’Office National des Forêts et l’Agence des Espaces Verts).

• Réhabiliter et créer 5 000 m2 de mares et fossés (habitats favorables aux amphibiens) sur le site, et créer 4000m2 de mares complémentaires à proximité.

• Re-naturer les cours d’eau existants (rus de la Folie et de la Lignière) qui favoriseront la recréation d’habitats de substitution pour les batraciens et les insectes.

• Déployer la “Charte chantier vert”.

• Mettre en place un plan de gestion écologique et forestier sur l’ensemble du site.

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❱ ALIMENTATION LOCALE ET DURABLE : Proposer une alimentation saine avec des produits transformés sur site, ou bien issus des circuits courts ou de l’agriculture biologique

• Créer une ferme de production avec des produits estampillés Villages Nature.

• Réserver une zone dédiée à la cueillette, notamment de fruits.

• Mettre en place des partenariats avec des producteurs locaux (notamment au travers d’un “Marché du terroir”).

•Rechercher des partenaires de restauration et de commerce engagés dans la promotion d’une alimentation durable, saine et de qualité: définir des objectifs d’approvisionnement en produits locaux, labellisés (agriculture biologique, commerce équitable) et de saison.

• Développer des activités pédagogiques et de mise en valeur d’expériences culinaires et gustatives.

❱ ÉQUITÉ ET DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE : Soutenir et développer l’économie locale en maximisant les retombées favorables du projet

• Conclure, dès la phase chantier, un partenariat sur l’emploi et la formation avec les acteurs publics, en ciblant notamment les publics ayant des difficultés à accéder à l’emploi.

• Maximiser les retombées économiques et sociales du chantier en suivant la part de travaux allouée aux entreprises locales.

• Coopérer avec la filière agricole seine-et-marnaise pour l’exploitation de la Ferme et l’implantation d’un “Marché du terroir”, et avec la filière horticole francilienne pour la réalisation des grands paysages.

• Faire participer les associations locales de protection de l’environnement et du cadre de vie, à la préfiguration des futures animations touristiques.

• Créer des synergies avec les filières touristiques seine-et-marnaise et francilienne, pour inciter les clients du site à fréquenter les lieux touristiques de la région.

❱ QUALITÉ DE VIE ET BIEN-ÊTRE : Renforcer la dimension humaine du développement durable en faisant de la satisfaction des clients, des employés et des riverains, un indicateur de performance globale de la destination

• Assurer l’accessibilité des équipements collectifs aux personnes à mobilité réduite.

•Limiter les nuisances sonores, olfactives et visuelles, notamment sur la Promenade du lac, et l’impact visuel de la destination la nuit, pour les riverains.

• Assurer la santé et la sécurité des clients et des employés en adaptant les procédures, équipements et matériels (entre- tien du site, restauration, qualité des eaux de baignade...)

• Promouvoir les animations autour de l’apprentissage des modes de vie durables et des activités axées sur la décou- verte de la Nature, le sport et la santé.

• Appliquer une politique de ressources humaines responsable.

• Intégrer le projet à son environnement social, économique et spatial local: - création d’emplois; - retombées fiscales pour les collectivités;

- optimisation des flux locaux de circulation en périphérie du projet;

- préservation de liaisons douces (trames vertes pédestres) nord-sud et est-ouest, librement accessibles aux habi- tants et traversant le projet en site propre.

❱ CULTURE ET HÉRITAGE : Promouvoir la culture et le patrimoine locaux et sensibiliser les clients au développement durable

•Promouvoir et soutenir les activités culturelles des villes et territoires de Seine-et-Marne, et les intégrer au calendrier événementiel de la destination.

• Faire participer des artistes locaux à la création de Land Art sur le site.

• Favoriser, pour les clients, des expériences positives, intuitives et concrètes du développement durable, visant à les faire contribuer à la vie du site dans un esprit interactif et participatif (observation de la biodiversité, entretien paysager...), et à appréhender la Nature par les sens (promenades-découverte, gastronomie, activités d’éveil et de sensibilisation...)

•Impulser une culture du développement durable auprès des salariés et des intervenants du site : animations spécifiques, programmes de formation au développement durable adaptés aux métiers.

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Calendrier prévisionnel de réalisation

Été 2013 : démarrage des travaux préliminaires de desserte du chantier (EPAFRANCE).

Printemps 2014: démarrage des travaux d’aménagement et de viabilisation du site (EPAFRANCE).

Été 2014 : démarrage prévisionnel des travaux de construction du projet.

2016 : ouverture prévisionnelle au public de la première tranche de la phase 1A, comprenant 916 cottages et appartements et les deux-tiers des équipements récréatifs (dont l’Aqualagon).

2017-2018 (conditionnel) : ouverture prévisionnelle au public de la seconde tranche de la phase 1A, comprenant 241 cottages.

2020-2022 (conditionnel) : ouverture au public de la phase 1B, incluant 573 cottages et appartements et le tiers restant des équipements récréatifs. Achèvement de la phase 1, développée sur 180 hectares d’emprise foncière, et comprenant 1730 cottages et appartements.

Chiffres-clés du projet

• À 32 kilomètres à l’est de Paris, la capitale la plus visitée au monde (la destination Paris Île- de-France a accueilli 32,7 millions de visites en 2012) ;

• À 30 minutes de Paris, en RER ou par l’autoroute ;

• À proximité immédiate du centre urbain du Val d’Europe, avec sa gare du RER A et son pôle commercial international (Centre commercial Val d’Europe et La Vallée Village), enregistrant près de 25 millions de visites par an ;

• Au pied de l’autoroute A4 (échangeurs n°13 et 14);

• À 6 kilomètres au sud-est: - de Disneyland® Paris, la 1ère destination touristique européenne, avec plus de 275 millions de visites depuis son ouverture en 1992 ;

- du premier “hub” d’interconnexions TGV de France, situé à 10 minutes de l’aéroport Roissy-CDG, et moins de 3 heures des principales agglomérations françaises et ouest-européennes (1 h 35 de Bruxelles, 2 h 20 de Londres-St Pancras...);

• Un site d’accueil du projet de 259 hectares, situé à Marne-la-Vallée, en Seine-et-Marne, et implanté sur 3 communes : Villeneuve-le-Comte (197 hectares), Bailly-Romainvilliers (56 hectares) et Serris (6 hectares);

• 180 hectares aménagés en phase 1 et construits sur 10 % de leur surface;

• 2 accès : est/ouest ;

• 916 cottages et appartements pour la première tranche de la phase 1, déclinés en 3 gammes de séjours : Bulle (30 % de l’offre), Nature (40 % de l’offre) et Clan (30 % de l’offre);

• 16 hectares d’espaces récréatifs variés - dont l’Aqualagon, formé de l’un des plus grands parcs aquatiques couverts d’Europe (9000 m2) et son lagon géothermique extérieur (2500 m2), chauffé à plus de 30°C par la géothermie - ainsi que 10500 m2 de commerces et restaurants;

• 2 lacs d’agrément de 15 hectares au total;

• 100 % des besoins en chaleur de la destination couverts par la géothermie (hors aléas);

• 900 000 visiteurs estimés par an au terme de la phase 1 (une capacité réceptive instantanée d’environ 8000 visiteurs);

• 4500 emplois directs et indirects créés au terme de la phase 1, dont 1600 directs;

• Un impact fiscal local estimé à 7 Mil€/an au terme de la phase 1.

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D’hier à demain, le 25 rue Michel le Comte au cœur du Vieux Marais…

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D’hier à demain, le 25 rue Michel le Comte au cœur du Vieux Marais…

D’hier à demain, le 25 rue Michel le Comte au cœur du Vieux Marais…

Le 25 rue Michel le Comte est un ensemble immobilier à quelques encablures du Centre Pompidou, situé dans le périmètre du Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur (PSMV) du Marais. Un patrimoine datant du 17e au 20e siècle mêlant hôtels particuliers, artisanat et artistes. Une belle illustration d’une ville qui s’est construite au fil des siècles par ajouts successifs.

Atelier du Pont, architecte de l’opération, a proposé, en plus de la réhabilitation prévue au programme, de poursuivre cette « aventure » en reconstruisant en cœur d’îlot un bâtiment neuf qui s’inscrit dans son époque. Un chantier en site occupé qui demande une dextérité éprouvée, une concertation impliquée et un cœur bien accroché.

Le projet illustre la volonté de sortir de l’image « musée » du Marais et d’y promouvoir une mixité d’usages avec des ambitions à la hauteur du site : améliorer les performances énergétiques pour respecter le Plan Climat de la Ville de Paris, augmenter le nombre de logements sociaux et conserver une réelle activité dans le quartier du Marais.

L’intervention sur du patrimoine est une aventure exceptionnelle et un exercice singulier qui relève de l’oxymore par les qualités qu’il mobilise : audace et humilité, respect et imagination. Il ne s’agit pas seulement de réhabiliter mais bel et bien de réactiver, poursuivre l’écriture de l’histoire et anticiper l’avenir.

C’est après 20 mois de chantier qu’Élogie à dévoilé, en mars dernier, la 1ère phase de cette opération comprenant la construction neuve de 10 logements et 2 locaux d’activités, la réhabilitation d’un bâtiment datant de 1950-1960, de locaux d’activités de deux étages et l’aménagement de la cour intérieure à l’image des placettes Parisiennes.

Les travaux pensés par l’Atelier du Pont, Maître d'oeuvre, consistent en :

> la démolition d’un bâti dégradé à l’arrière permettant la reconstruction d’un immeuble à R+4 ;

> la réhabilitation lourde de la plupart des bâtiments selon les prescriptions architecturales des Bâtiments de France ;

> le dégagement et la restitution de certains passages et cours, avec démolition d’adjonctions parasites.

L’expression architecturale contemporaine du bâtiment neuf est clairement dissociée du bâti existant tout en reprenant certaines de ses caractéristiques pour faire le lien entre les époques (rythmes verticaux, verrières d’atelier, tomette...).

À l’été 2015, ce projet permettra la création de 19 logements supplémentaires tout en assurant la mise en valeur du patrimoine existant et l’amélioration du confort des habitants, et la réhabilitation des 2 locaux d’activités et des 2 commerces sur rue.

D’hier à demain, le 25 rue Michel le Comte au cœur du Vieux Marais…

Quelques chiffres

Typologie des 10 logements de la phase 1 :

9 logements sociaux et 1 logement gardien dont : 1 logement PLA-I (quatre pièces), 6 logements PLUS (1 une pièce, 3 deux pièces, 2 quatre pièces), 2 logements PLS (1 trois pièces, 1 quatre pièces)

Loyer indicatif (valeur janvier 2014) :

Le loyer mensuel PLA-I hors charges, est de 7,35 € / m2 Le loyer mensuel PLUS hors charges, est de 9,32 € / m2 Le loyer mensuel PLS hors charges, est de 13,11 € / m2

Prestations - qualité d’usage :

Carrelage pour les salles d’eau, de bains et les cuisines

Douche et/ou baignoire équipée de pare-douche

Parquet dans les pièces de vie

Balcons filants revêtus de volets aluminium

Équipements électriques des logements adaptés pour tous, valides comme PMR

Espaces de manœuvre confortables

Chauffage collectif CPCU

Contrôle d’accès par Vigik et vidéophone

Financement global (phases 1&2) :

Prêt CDC 8 812 000 €

Subvention Ville 7 538 000 €

Subvention État 231 000 €

Subvention PLAI spécifique 115 000 €

Subvention 1% 240 000 €

Prêt bancaire 7 787 000 €

Prêt 1% 70 000 €

Fonds propres 1 569 000 €

Total : 26 362 000 €

Le comité de pilotage qui réunissait outre le maître d’œuvre et le maître d’ouvrage, la mairie du 3e arrondissement et l’Architecte des Bâtiments de France, a permis de conjuguer au mieux l’objectif de création de logements sociaux et la préservation du patrimoine.

Photographies : Frédéric Delangle
Photographies : Frédéric Delangle

Photographies : Frédéric Delangle

Fiche technique :

Programme : Restructuration lourde, démolition et reconstruction en site occupé pour la création de 29 logements sociaux et locaux d’activités

Adresse : 25 rue Michel le Comte, Paris 3e (quartier du Marais)

Maître d’ouvrage : Elogie (direction de la maîtrise d’ouvrage : Catherine Languille, Olivier Imbert, Valérie Pouwels)

Architecte : Atelier du Pont (Anne-Cécile Comar, Philippe Croisier, Stéphane Pertusier)

Equipe projet : Alice Berthelon, Aline Defert, Ariane Rouveyrol

Bet tce : Parica

Entreprise générale : SRC

Surface : 4 500 m2 SHON (logements 2 600 m2 - locaux d’activités 1 900 m2)

Coût travaux : 9.3 M€ HT

Calendrier : Phase 1 livraison mars 2014 (démolition, reconstruction et réhabilitation - 10 logements et locaux d’activités)

Phase 2 livraison juillet 2015 (réhabilitation - 19 logements et locaux d’activités)

Spécificités : Périmètre du Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur (PSMV) du Marais

Chantier phasé en site occupé (opérations tiroirs)

Plan Climat patrimoine (80 kWh/m2/an) et neuf (50 kWh/m2/an)

CPCU et ENR solaire thermique en toiture du bâtiment neuf

Photographies : Frédéric Delangle

Photographies : Frédéric Delangle
Photographies : Frédéric Delangle

Photographies : Frédéric Delangle


BRUNO ROLLET LAUREAT DU Xe PRIX EUROPÉEN D’ARCHITECTURE PHILIPPE ROTTHIER 2014

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BRUNO ROLLET LAUREAT DU Xe PRIX EUROPÉEN D’ARCHITECTURE PHILIPPE ROTTHIER 2014

BRUNO ROLLET LAUREAT DU Xe PRIX EUROPÉEN D’ARCHITECTURE PHILIPPE ROTTHIER 2014

Fondé en 1982 par l’architecte Philippe Rotthier, ce prix triennal distingue des réalisations qui ont une valeur collective et culturelle, prennent appui sur le génie de la ville européenne, le dialogue avec le passé et l’histoire, l’ancrage régional et la mise en œuvre de matériaux naturels et durables.

Les réalisations primées ont été sélectionnées par des jurys composés de personnalités européennes dont, entre autres, les écrivains Adrien Goetz et Françoise Lalande, les journalistes Sergio Frau et Katia Pecnik, la designer Matali Crasset, les historiens Bruno Foucart, Charles Jencks et David Watkin, le plasticien Bernard Métais, les architectes Anna Heringer, Christian Biecher, Ben Bolgar, André Jacqmain, Léon Krier, Michael Lycoudis, Dimitri Porphyrios, Oscar Tusquets, Paolo Portoghesi, Rudy Ricciotti.

Les jurys, sous la Présidence de Maurice Culot, ont souvent choisi de sélectionner des réalisations parfois peu connues et de récompenser des démarches originales à l’image de celles de François Spoerri et de ses architectures lacustres, de Abdel-Wahed El-Wakil pour ses mosquées, de Eusebio Leal Spengler pour la restauration de la ville de La Havane ou encore du cinéaste Emir Kusturica et de son village de Küstdendorf en Serbie. Des villes et des institutions ont aussi été primées : Bayonne, Val d’Europe, Le Plessis-Robinson en France, Palerme en Italie, Poundbury en Angleterre, Dresde en Allemagne, le campus de Äkroken en Suède.

PHILIPPE ROTTHIER, FONDATEUR DU PRIX

Né en 1941, diplômé architecte de l’École de la Cambre en 1964, Philippe Rotthier travaille avec l’architecte André Jacqmain et devient en 1967 membre fondateur de l’Atelier d’Architecture de Genval. En 1973, il s’installe sur l’île d’Ibiza où il réalise et réhabilite quelque 80 maisons dans un style vernaculaire. Sa méthode de conception et ses réalisations ont fait l’objet de diverses publications (Ibiza. Le Palais Paysan, 1984; Maisons sur l’île d’Ibiza, 1990; Architectures Arquitecturas Ibiza, 1997; XXX à Ibiza, 2003).

En 1982, il crée le Prix européen de la Reconstruction de la ville et, en 1986, la Fondation pour l’Architecture à Bruxelles. En 1985, il fonde à San José le Talles d’Estudis de l’Hàbitat Pitiú qui œuvre en faveur de la protection de l’habitat traditionnel ibizenco.

À partir de 2006, il partage son temps entre Ibiza, Bruxelles et la Polynésie où il a construit, sur un Motu de l’île de Tahaa, sa propre habitation en matériaux locaux. En 2011, il fonde l’Architecture Museum – La Loge à Bruxelles, dédié à la création contemporaine.

Après celui de la Renaissance urbaine et les nouveaux quartiers en 2008 et de La Réhabilitation d’anciens sites et bâtiments en 2011, le thème de la DIXIÈME SESSION est celui de la relation de l’architecture avec les paysages naturels et urbains. Entre l’arc qui va du sublime au mimétique, toutes les réalisations qui s’inscrivent dans l’art majeur du paysage, en termes d’inscription ou de reconquête, pouvaient être soumises à l’appréciation du jury, qui s’est réuni les 20 et 21 juin 2014, sous la présidence de Maurice Culot et en présence de Philippe Rotthier, fondateur du Prix.

Après avoir examiné les 134 dossiers en provenance de 28 pays, le jury a décidé de sélectionner 28 réalisations, et d'accorder, parmi celles-ci, un grand Prix Philippe Rotthier de 15 000 euros, et deux prix de 7 500 euros. Le jury a aussi décidé de décerner un prix spécial et de distinguer cinq réalisations.

Les projets candidats sont issus de 18 pays d’Europe : Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, France, Georgie, Italie, Malte, Norvège, Pays-Bas, Portugal, République Slovaque, Royaume-Uni, Slovénie, Suède, Suisse. Outres ces réalisations européennes, sont parvenus 8 dossiers des pays suivants : Burkina Faso, Costa Rica, Iran, Japon, Liban, Mexique, Syrie, Turquie.

BRUNO ROLLET LAUREAT DU Xe PRIX EUROPÉEN D’ARCHITECTURE PHILIPPE ROTTHIER 2014
BRUNO ROLLET LAUREAT DU Xe PRIX EUROPÉEN D’ARCHITECTURE PHILIPPE ROTTHIER 2014

LAURÉATS DU Xe PRIX EUROPÉEN D’ARCHITECTURE PHILIPPE ROTTHIER EUROPEAN PRIZE FOR ARCHITECTURE

ARCHITECTURE – PAYSAGE 2014

GRAND PRIX PHILIPPE ROTTHIER POUR LA MEILLEURE INTERVENTION DANS UN PAYSAGE CONSTRUIT École de cuisine aménagée dans un ancien abattoir à Medina Sidonia, Espagne (1) María Gonzalez, Juanjo López de la Cruz. SOL89, architectes

Prix de 15 000 €

BRUNO ROLLET LAUREAT DU Xe PRIX EUROPÉEN D’ARCHITECTURE PHILIPPE ROTTHIER 2014

PRIX PHILIPPE ROTTHIER POUR LA MEILLEURE INTERVENTION DANS UN PAYSAGE SOCIAL

Logements sociaux Le Candide à Vitry sur Seine, France (2) Bruno Rollet Architecte Prix de 7 500 €

« Le candide » Cité Balzac

Le projet prend place dans le quartier Balzac, à la limite sud de Vitry-sur-Seine, à proximité de l’A86. À l’ouest le coteau se dessine, au nord le centre-ville, la Seine à l’est. Ce quartier, par son architecture, inspire une certaine « dureté ». Je propose que ce bâtiment soit comme « un extrait denature ». Une nature composée de briques, de bois et de végétation. Les angles sont arrondis, les balcons courbes et différents selon les niveaux. Une forme douce qui capte la lumière. Entre l’espace public et l’intérieur du logis, on lit une succession de filtres : la grille / le jardin en pleine terre / les balcons ou terrasses / les loggias / les logements. Tous les logements bénéficient d’une double ou d’une triple exposition, d’un balcon ou d’une terrasse plantée. Les séjours, situés en angle, sont parfois prolongés par des loggias. Le jardin est planté autour de l’immeuble. Le bois et la brique l’enveloppent. Les balcons, comme une dentelle, l’entourent. Cet immeuble est dessiné pour le quartier Balzac. Comme la nature, avec le temps il se transformera.

Description :

Lumière : double ou triple exposition des logements, éclairage naturel des parties communes. Espace : balcons filants et loggias en prolongement extérieur des logements, jardin d’hiver et atelier partagé comme espaces communautaires, jardin potager en toiture.

Matière : brique moulée main en bardage, osier tressé des garde-corps, feuillage des jardins et terrasses. Enveloppe : brique monomur + isolation thermique extérieure + brique de bardage, correction des ponts thermiques, baies aluminium RPT.

Ressources : ventilation naturelle assistée, ECS assurée par PAC sur eaux grises, capteurs photovoltaïques, chauffage urbain, récupération des eaux de pluie pour les jardins.

BRUNO ROLLET LAUREAT DU Xe PRIX EUROPÉEN D’ARCHITECTURE PHILIPPE ROTTHIER 2014
BRUNO ROLLET LAUREAT DU Xe PRIX EUROPÉEN D’ARCHITECTURE PHILIPPE ROTTHIER 2014
BRUNO ROLLET LAUREAT DU Xe PRIX EUROPÉEN D’ARCHITECTURE PHILIPPE ROTTHIER 2014
BRUNO ROLLET LAUREAT DU Xe PRIX EUROPÉEN D’ARCHITECTURE PHILIPPE ROTTHIER 2014

PRIX PHILIPPE ROTTHIER POUR LA MEILLEURE INTERVENTION DANS UN PAYSAGE NATUREL

Maison et bureau à Balsthal, Suisse (3) Pascal Flammer, architecte Prix de 7 500 €

BRUNO ROLLET LAUREAT DU Xe PRIX EUROPÉEN D’ARCHITECTURE PHILIPPE ROTTHIER 2014

PRIX SPÉCIAL DU JURY

Centre pour le Bien-être des Femmes à Ouagadougou, Burkina Faso (4) FAREstudio, Riccardo Vannucci, architecte

MENTIONS

Xe PRIX EUROPÉEN D’ARCHITECTURE PHILIPPE ROTTHIER EUROPEAN PRIZE FOR ARCHITECTURE

ARCHITECTURE – PAYSAGE 2014

Musée Maritime Danois à HelsingØr, Danemark BIG Bjarke Ingels Group, architectes

Théâtre en plein air à Rotterdam, Pays-Bas Atelier Kempe Thill architectes et urbanistes Rotterdam (NL)

La bibliothèque de la mer à Awashima, Japon ETAT ARKITEKTER AB, Sweden, Erik Törnkvist, architecte SAR/MSA et Malin Belfrage, architecte SAR/MSA

NOMINÉS

Couverture des ruines archéologiques de Saint-Maurice, Suisse Savioz Fabrizzi architectes

Hall de séchage de plantes en pot à Hulshout, Belgique OFFICE Kersten Geers David Van Severen, architectes

Chapelle St. Lawrence à Vantaa, Finlande Avanto architects Ltd., Ville Hara et Anu Puustinen

Nouvelle usine de traitement des déchets à Valence, Espagne Israel Alba

Campus de l’École américaine en Suisse à Montagnola, Suisse David Mayernik Ltd., concepteur du projet

Cimetière islamique à Altach, Autriche Bernardo Bader Architects et Azra Aksamija, artist

Musée des Vins et Jardin Ampelographique, à Patrimonio, Corse Perraudin Architectes, Gilles Perraudin, Elisabeth Polzella, Delphine Blanc, Romain Crozetiere, Carine Midoun, Nobouko Nansenet

Musée d’art et d’archéologie de Côa à Vila Nova de Foz Côa, Portugal Camilo Rebelo, Tiago Pimentel

Mines d’ocres de Bruoux à Gargas, France DE-SO Defrain Souquet Architectes

Campus de l’université des Arts de Londres, Royaume-Uni Stanton Williams

Office des eaux du district Brabantse Delta à Breda, Pays-Bas KAAN Architecten

Ascenseur panoramique de Barraka à Valletta, Malte Architecture Project

Contournement routier de la ville de Bressanone, Bressanone - Varna, Italie attia + scagnol MODUS architects

Rénovation et extension de l’hospice de Saint Gotthard à Airolo, Suisse Miller & Maranta, dipl. Architekten ETH, BSA, SIA, Basel

Restauration et extension de la Villa Garbald de Gottfried Semper à Castasegna, Suisse Miller & Maranta, dipl. Architekten ETH, BSA, SIA, Basel

Marché couvert et espaces publics à Gand, Belgique Robbrecht en Daem architecten & Mjosé Van Hee architecten

Logements sociaux dans le centre historique de Pampelune, Espagne Pereda Pérez Arquitectos

Passerelle à proximité du bastion de la ville de Pampelune, Espagne Pereda Pérez Arquitectos

Centre d'Archives EDF à Bure-Saudron, France LAN, Umberto Napolitano et Benoit Jallon

Pavillon d’aviron à Alange, Espagne José María Sánchez García

Workshop APOTECA à Mazunte, Mexique Ersen Timur, Architecto DE

Les membres du jury du Prix Européen d’Architecture Philippe Rotthier 2014 :

AUDE-LINE DULIÈRE

Architecte, Grande-Bretagne

ALFONSO FEMIA

Architecte, lauréat du Prix Rotthier 2011, Italie

DOMINIQUE FOURNIER

Architecte, Suisse

FEDERICA MATTA

Artiste, France

WILLIAM PESSON

Architecte et historien de l'architecture, France

PAOLA PIEROTTI

Architecte et journaliste, cofondatrice de la société PPAN, Italie

SEBASTIAN REDECKE

Rédacteur au journal Bauwelt, Allemagne

ALICE VERLAINE

Architecte, Belgique

Pensée du Jour

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Pensée du Jour

Pensée du Jour

" Tout le bonheur du monde vient d'un coeur altruiste et tout son malheur de l'amour de soi. "

Shantideva 700 - 800

Lauréats du Prix EpE - metronews 2014

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Lauréats du Prix EpE - metronews 2014

Lauréats du Prix EpE - metronews 2014

Pour la 9ème année consécutive, Entreprises pour l’Environnement (EpE) a organisé en partenariat avec le média d’information metronews, le Prix EpE - metronews. Ce prix interroge chaque année les jeunes de moins de 30 ans sur des questions d’environnement. Cette année le thème retenu était la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans les collectivités :

Climat - énergie : quelle action pour votre commune ?

Que proposez-vous à la commune de votre choix de faire concrètement pour contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre ?

Décrivez l’action que vous préconisez, et pourquoi et comment la commune devrait la mener à bien.

Le Prix EpE - metronews a été soutenu cette année par EDF, le Groupe Caisse des Dépôts et Primagaz. Le jury, présidé par Guy Geoffroy, Président de l’association Les Eco Maires et Député-maire de Combs-la-Ville (77), est composé de 24 membres issus des collectivités et organismes publics (ADEME, IAU), du milieu universitaire, associatif et de la recherche, des entreprises (les trois sponsors et EpE), de metronews et Actu Environnement. Le jury a sélectionné parmi les dossiers reçus trois finalistes. Leurs projets, ainsi que l’ensemble des dossiers candidats, sont consultables et téléchargeables sur prix.epe-metronews.over-blog.com.

Monsieur Pierre-André de Chalendar, Président-Directeur Général de Saint-Gobain et Président d’EpE, et Monsieur Christophe Joly, Rédacteur en chef de metronews France, ont présidé la cérémonie de remise des prix le 19 juin à l’Hôtel des Arts et Métiers à Paris.

1er lauréat du prix EpE - metronews 2014 : “Réduction des gaz à effet de serre : le bricolage citoyen”, par Camille Poman de Changy

Représenté par Monsieur Jacques Pithois, Directeur Délégué au Développement Durable, et Madame Bernadette Laclais, Présidente Déléguée de l’association Centre-Ville en Mouvement et Députée de Savoie, ont remis un chèque d’une valeur de 5 000 €.

De l’évaluation de la performance énergétique à son suivi en passant par le développement des énergies renouvelables EDF propose son expertise et un ensemble de services pour accompagner les collectivités locales dans la création et la mise en œuvre de leur politique énergétique.

Le jury a été séduit par la simplicité des actions proposées, faciles à mettre en œuvre, et en parfaite cohérence avec le public ciblé par le projet. Camille Poman de Changy est Responsable d’opérations à l’Office Public de l’Habitat d’Aubervilliers.

Les consommations énergétiques des logements représentent 15 % des émissions de gaz à effet de serre. Pour diminuer cet impact, il existe deux solutions : la réhabilitation thermique et la modération énergétique. Ce projet propose de créer une équipe nomade d’ouvriers qualifiés, pour apprendre aux habitants le petit bricolage, et ainsi leur permettre d’améliorer les performances énergétiques de leur logement. Cette structure sera accessible à tous et à moindre coût pour la collectivité.

2ème lauréat du prix EpE - metronews 2014 : “Ecol’énergies”, par Maylis Mercat et Lucia Palenzuela

Représenté par Monsieur Pierre Ducret, Président- Directeur Général de CDC Climat et pilote de la stratégie “Transition énergétique et écologique” du groupe, a remis un chèque d’une valeur de 3 000 €.

Le groupe Caisse des Dépôts a fait de la transition énergétique et écologique une de ses priorités stratégiques. Le Groupe souhaite innover aux côtés des acteurs des territoires dans ce domaine, d’une part en mobilisant les circuits de financement privés de la transition énergétique et écologique, et d’autre part en participant aux expérimentations de solutions nouvelles, dans le domaine de l’efficacité énergétique, des énergies renouvelables et des réseaux et de la mobilité durable.

Le jury a reconnu la qualité de ce dossier, et l’implication de leurs auteurs, qui sont allées interviewer les acteurs impliqués (élus, établissements scolaires, ingénieurs thermiciens). Un projet réalisable, duplicable et efficace pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre d’une commune.

Maylis Mercat est étudiante à l’INSA de Lyon, et Lucia Palenzuela suit un cursus de cinéma dans une université argentine.

Ecol’energies est un projet de concours entre les établissements scolaires de Villeurbanne dont le but est de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Au sein des écoles, élèves, enseignants et employés contribuent ensemble à la diminution de l’empreinte carbone en appliquant au quotidien des gestes simples pour économiser l’énergie. L’objectif est de réduire de 8 à 15 % la facture énergétique des établissements. Au suivi de la consommation s’ajouteront entre autres des heures de travaux pratiques en lien avec le concours. Les économies réalisées seront réinvesties pour poursuivre les actions de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

3ème lauréat du prix EpE - metronews 2014 : “La chaleur collaborative au service de la réduction des émissions de gaz à effet de serre”, par Priscilla Kayem et Nicolas Toulzac

Représenté par Madame Aurélie Oliver, Chef de marché Collectivités, a remis un chèque d’une valeur de 2 000 €.

Primagaz est fournisseur de solutions énergétiques pour les territoires et met tout en œuvre depuis 150 ans pour permettre aux 27000 communes en France non raccordées aux réseaux de gaz naturel, de bénéficier du confort de l’énergie gaz propane. Dans le respect des enjeux environnementaux de notre temps, Primagaz accompagne ses clients dans la maîtrise de leur budget d’énergie et est devenu la première société privée à avoir obtenu le statut d’opérateur public pour la distribution de gaz en réseau.

Le jury a apprécié l’approche très concrète et détaillée de ce projet. Priscilla Kayem et Nicolas Toulzac sont étudiants à l’Ecole Spéciale des Travaux Publics, du Bâtiment et de l’Industrie de Paris.

Ce projet vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre du réseau de chaleur de la ville de Vitry- sur-Seine. Pour cela, deux modalités d’action sont envisagées, la première en hiver pour augmenter la puissance du réseau de chaleur, et la seconde en été, pour améliorer la performance énergétique des systèmes de refroidissement. Le raccordement au réseau de chaleur de Choisy-Vitry d’un entrepôt frigorifique et de deux datacenters permettrait à la fois d’augmenter la puissance du réseau de chaleur de 22,5 MW, et de dépasser le seuil réglementaire des 50% d’énergies renouvelables et de récupération.

Une trentaine de dossiers ont été reçus cette année, et mis en ligne sur le blog du prix. La plupart d’entre eux a proposé un plan d’actions de type agenda 21, et traitant de thèmes variés comme les transports, le traitement des déchets, ou encore l’énergie. Devant le nombre de candidats ayant choisi cette approche, le jury a valorisé les démarches localisées et concentrées sur un type d’action.

Réduire l’empreinte carbone communale en adoptant une mobilité urbaine plus durable a aussi été un angle privilégié par plusieurs candidats, à travers des programmes de covoiturage ou de mise à disposition de vélos. D’autres se sont intéressés au rôle que pouvait jouer la végétation urbaine comme puits de carbone.

Tous ces projets sont consultables sur le blog du prix, où figure également le nombre de votes que chacun a recueillis : www.prix.epe-metronews.over-blog.com

Du nouveau pour cette neuvième édition !

Plusieurs nouveautés ont marqué cette 9ème édition. Anciennement réservé aux étudiants, le Prix EpE - metronews s’est ouvert aux jeunes de moins de 30 ans. Les candidats avaient aussi la possibilité de présenter une vidéo pour illustrer leur projet.

À l’heure du numérique, le comité d’organisation du prix a souhaité rendre possible le vote des internautes. La création du Prix du Public a permis à plus de 6 000 visiteurs uniques de prendre connaissance des dossiers, et à près de 2000 d’entre eux de voter pour leur projet préféré.

Ainsi, c’est le projet “Trois piliers pour demain à Valenciennes” qui a obtenu près de 700 votes, et a donc été élu “Prix du Public” 2014.

Ce dossier propose pour Valenciennes un plan d’actions construit autour des trois piliers du développement durable (économique, social, environnemental), constitué de plusieurs solutions concrètes en matière d’énergies renouvelables, d’éclairage public, de mobilité urbaine, d’aménagement de l’espace public et des espaces verts.

Le diplôme du Prix du Public a été remis par Pierre-André de Chalendar, Président d’EpE et Président- Directeur Général de Saint-Gobain.

Le Hartmannswillerkopf « Vieil Armand » « De la mémoire à l’histoire »

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Le Hartmannswillerkopf « Vieil Armand » « De la mémoire à l’histoire »

Le Hartmannswillerkopf « Vieil Armand » « De la mémoire à l’histoire »

Le HWK est un éperon rocheux pyramidal dans le massif des Vosges. Il surplombe de ses 956 mètres la Plaine d’Alsace, au pied duquel se trouve le col du Silberloch où un Monument national a été construit en souvenir des combats de la Grande Guerre.

Constituant un champ de bataille stratégique durant la Première Guerre mondiale, c’est un lieu de mémoire classé monument historique en 1921. On y dénombre la construction de 6 000 abris, 90 kilomètres de tranchées. Les combats ont fait 60 000 victimes françaises et allemandes dont 25 000 morts, 1 264 tombes sont regroupées dans le cimetière national. La crypte abrite plusieurs milliers de soldats français inconnus.

Le Hartmannswillerkopf « Vieil Armand » « De la mémoire à l’histoire »

Construction du monument

Le monument du Hartmannswillerkopf (HWK) est l'un des quatre monuments nationaux de la Grande Guerre (1914-1918), statut de "haut lieu" français qu'il partage avec Douaumont dans la Meuse, Dormans dans la Marne et Notre-Dame de Lorette en Artois.

En 1920, sous l’égide du Souvenir français, le général Tabouis, ancien commandant de la 9° division d'Infanterie qui avait pris d’assaut le sommet, imagina le projet du monument et, en 1921 à partir des comités de Thann et de Mulhouse, il constitua un seul comité dont il fut désigné président fondateur avec l’accord du ministre de la guerre et de celui de l’instruction publique et des Beaux-Arts, le site ayant été classé comme « monument historique » parmi les tous premiers en France. Déclaré d’utilité publique et pris en compte par l’Administration des Beaux Arts, le projet fut présenté en 1925 à Paris au Président de la République Gaston Doumergue qui l’approuva et lui accorda son patronage officiel, toujours reconduit depuis.

Sous l’impulsion énergique du général Tabouis, le Comité fit un exceptionnel travail de promotion (présentation d’une maquette dessinée par Danis alors notamment directeur des Beaux-Arts en Alsace-Lorraine à l’Exposition nationale des arts décoratifs et industriels modernes à Paris en 1925) et lança une souscription nationale dont le succès fut à la hauteur des sacrifices consentis au HWK et permit de construire le monument sans participation de l’Etat.

Le monument fut solennellement inauguré en 1932 par le Président de la République Française, Albert Lebrun, entouré des Maréchaux, tous membres du Comité. A la suite du Président Paul Doumer qui avait soutenu le projet dès son lancement, il marquait ainsi la sollicitude de la Nation envers un lieu qui fut un enjeu tant militaire que de prestige, et dont la réputation sanglante de « Montagne de la Mort » ou de « Mangeur d’hommes » fut terrible des deux côtés du Rhin.

Le Hartmannswillerkopf « Vieil Armand » « De la mémoire à l’histoire »

Nouveau comité

Fin 2003, le général Bernard Cochin, ancien chef de corps du 152° régiment d'Infanterie de Colmar (1994-1996) dont les soldats ont gagné le surnom de Diables Rouges donné par les Allemands au HWK en 1915 et payé le plus lourd tribut qui soit, a été élu président du Comité, septième président depuis sa création, M. Jean Klinkert, notamment directeur de l’Agence de Développement Touristique de Haute-Alsace, prenant alors la fonction nouvellement créée de vice-président délégué compte tenu de ses compétences, de sa connaissance intime des lieux et des moyens dont il dispose pour faire fonctionner le Comité.

Pour associer les efforts au meilleur niveau et donner les impulsions nécessaires, trois vice- présidents non délégués du Comité ont été élus : le président du Conseil Général du Haut- Rhin, M. Charles Buttner, le député-maire de la Communauté de Communes de Cernay et Environs, M. Michel Sordi et, de droit, les chefs de corps successifs du 152.

En 2004, la Croix sommitale fut restaurée et remise en lumière au cours d'une cérémonie franco-allemande, grâce aux efforts conjugués de la Communauté de communes, de la Région, de la fédération Maginot, de l’UNC, d’EDF, de l’amicale du GMA et de l'Association des Amis du HWK qui ont fourni une main d’oeuvre bénévole pour entièrement refaire la ligne électrique entre la route des crêtes et le sommet. Ce fut, la première action visible de la revivification du site.

Le Comité a simultanément lancé une opération générale de réhabilitation du site historique qui comprend trois grands sous- projets complémentaires à l’Abri-Mémoire d’Uffholtz :

- la restauration du Monument National

- la création de parcours scénographiés du champ de bataille

- la création du premier historial franco-allemand de la grande-guerre.

Un appel à souscription publique a été lancé en janvier 2008 auprès de 40 000 personnes et organismes et a connu un certain succès qui a permis de faire mieux connaître le site du Hartmannswillerkopf en France.

Le Hartmannswillerkopf « Vieil Armand » « De la mémoire à l’histoire »

Le 90e anniversaire de l’Armistice de 1918 fut commémoré en grande cérémonie au HWK dans le cadre de la présidence française de l’Union Européenne et des premières rencontres européennes de la mémoire organisées à Mulhouse et sur site les 9 et 10 novembre 2008 en présence de M. Jean-Marie BOCKEL, Secrétaire d’Etat à la Défense et aux anciens combattants et de la majorité de ses homologues européens, manifestations couvertes par la presse régionale, nationale et européenne.

Le Hartmannswillerkopf « Vieil Armand » « De la mémoire à l’histoire »

La restauration du Monument National : les travaux ont commencé à l’automne 2009 et ont été achevés à l’automne 2012. Ils ont bénéficié du soutien du Ministère de la Défense, du Conseil Régional d’Alsace, du Conseil Général du Haut-Rhin, du Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge (VdK), de l’Union Européenne, des donateurs privés (particuliers, mécénat) qui constituent à ce jour le tour de table des financeurs de l'ensemble du projet, auxquels pourraient s'adjoindre la Fondation Entente Franco Allemande et des fondations étrangères (USA, République Tchèque, Autriche...).

Le Hartmannswillerkopf « Vieil Armand » « De la mémoire à l’histoire »

La création du parcours scénographié du champ de bataille

Une étude pour la mise en valeur du champ de bataille a été réalisée par l’ONF ainsi qu’une étude du sous sol par le BRGM afin de garantir la sécurité des parcours et enfin une étude Natura 2000 concluant à une incidence nulle voire positive pour certaines espèces.

Ce projet englobe la signalétique sur le site via 45 panneaux trilingues explicatifs historiques, naturalistes, paysagers. Ont été réalisés un traitement paysager du site, une mise en valeur des ouvrages, une mise en sécurité des sentiers et des ouvrages, une sécurisation de la maçonnerie des murs et des abris, un cheminement sécurisé, la réfection du chemin technique, des protections garde-corps, etc.

Il s’agit d’un circuit balisé et sécurisé de 4,5 KM, avec une première boucle dans la zone des combats, une deuxième dans la zone allemande et un plateau mémoriel sur le sommet. Il permet la découverte d’environ 150 points de grand intérêt : abris, tranchées, éléments ferreux, ouvrages qui sont restés quasiment en leur état depuis la Grande Guerre.

Une application pour smartphone vient compléter ce dispositif didactique.

Ce projet s’inscrit dans le cadre du Pôle d’Excellence Rurale « Tourisme de mémoire 14-18 » interdépartemental 68/88. Il bénéficie du soutien de l’Etat et des collectivités locales permettant de créer une synergie nouvelle entre 11 sites de la Grande Guerre, de les mettre en réseau et d'adopter un univers graphique commun.

Le Hartmannswillerkopf « Vieil Armand » « De la mémoire à l’histoire »
Le Hartmannswillerkopf « Vieil Armand » « De la mémoire à l’histoire »

La construction du premier Historial franco-allemand de la Grande-Guerre

Le HWK, qui a été retenu par le Ministère de la Défense pour former un réseau national dédié à la mémoire 14-18 et qui participe également au Pôle d’Excellence Rurale « Tourisme de mémoire 14-18 », ne dispose pour le moment d’aucune infrastructure muséographique ni même d’accueil alors que 400 000 personnes passent chaque année devant le site et qu’environ 10 % s’y arrêtent.

Situé à proximité du monument, la construction d’un historial s’avère donc indispensable, point de départ ou d’arrivée de la visite du champ de bataille, en synergie avec l’abri-mémoire d’Uffholtz, situé dans la vallée et donc ouvert toute l’année.

Point de départ ou d'arrivée des parcours scénographiés pour les visiteurs, l'historial sera organisé en cinq pôles (Le Reichland, le front des Vosges et HWK 14-18, l'organisation du champ de bataille français et allemand, la vie quotidienne des combattants français et allemands et de la population civile, le HWK depuis 1918). L'image et le son seront privilégiés sur l'objet. Il aura une capacité d'accueil simultané d'une centaine de personnes. Une section accueil-entretien-information d'une trentaine de bénévoles vient par ailleurs d'être créée par le comité et initie la professionnalisation des conditions d'accueil sur le site.

L’historial est également prévu pour servir au sens large les intérêts et besoins pédagogiques locaux notamment en période estivale.

D’une architecture paisible et puissante, reprenant les principes définis par l’architecte du Monument National, il sera ouvert du 1er avril au 11 novembre, l’objectif de sa fréquentation moyenne étant de 50 000 à 80 000 visiteurs pendant les huit mois d’ouverture au public.

Un conseil scientifique regroupant des experts franco-allemands a été créé sous la présidence de l’historien mulhousien Eugène RIEDWEG avec l’appui du Dr Horst RHODE et du Professeur Gerd KRUMEICH.

Débutée en 2011, la phase de programmation a abouti en juin 2013 au choix et à la validation du pré-programme détaillant les intentions fonctionnelles du maître d’ouvrage (bâtiment à créer, fonctions et espaces), les intentions environnementales, la trame muséographique, l’approche touristique et économique du projet et l’enveloppe financière.

Lors d'un comité de pilotage qui a réuni en juin l'ensemble des parties prenantes sous la présidence du préfet de Région à Strasbourg, un projet a été choisi parmi quatre présentés. Il s'agit d'un bâtiment unique d'environ 720 m2 couverts qui abritera l'historial proprement dit, un espace accueil-information-boutique, un espace muséographique (salle audiovisuelle et salle d’exposition temporaire et permanente), un espace restauration, une salle hors-sac et un espace sanitaires.

Les parties extérieures d'environ 300 m2 seront aménagées et en partie couvertes pour le bien-être des promeneurs.

Le jury pour le choix de la maîtrise d’œuvre s’est réuni à deux reprises et a retenu au final le cabinet INCA de Grenoble assisté des cabinets ARTELIA de Schiltigheim (architecte cotraitant, structures et fluides) et LECONTE/NOIROT de Paris (muséographe et scénographe) parmi 45 offres; un avant-projet sommaire sera remis pour l’automne et les travaux pourront démarrer au printemps 2015 avec une ouverture au public au printemps 2017. Les anciens bâtiments ont été démolis laissant place nette à la construction de l’Historial.

Le besoin financier est de 3 000 000 € auxquels se rajoutent les études pour un montant de 235 000 € (demande de soutien auprès de l’Etat, collectivités locales, Allemagne, Europe, mécénat, dons privés et fondations) et 150 000 € HT de frais de réseaux d’eau et d’assainissement (demande de prise en charge par la Communauté de Communes de Thann/Cernay).

La première pierre de l’Historial sera posée le 3 août prochain par M. François HOLLANDE, Président de la République française et M. Joachim GAUCK, Président de la République fédérale d’Allemagne, dans le cadre des commémorations du Centenaire de la Grande Guerre. Le parcours scénographié du champ de bataille sera également inauguré à cette occasion. Il s’agira d’une grande manifestation franco-allemande sur le site du HWK, lors de laquelle les présidents dialogueront avec plus de 100 jeunes français et allemands invités par l’Office franco-allemand pour la Jeunesse, le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge e.V. et le CMNHWK, sur la partie sommitale du champ de bataille, à proximité de la Croix de l’Europe qui éclaire la Plaine d’Alsace et la Forêt-Noire.

Le Hartmannswillerkopf « Vieil Armand » « De la mémoire à l’histoire »

La Victoire de Samothrace peut reprendre son envol… depuis l’Escalier Daru…

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La Victoire de Samothrace peut reprendre son envol… depuis l’Escalier Daru…

La Victoire de Samothrace peut reprendre son envol… depuis l’Escalier Daru…

Le grand chantier de restauration de la Victoire de Samothrace s’achève. Objet de toutes les attentions des restaurateurs depuis septembre 2013, l’éclatante silhouette du monument le plus célèbre du musée du Louvre s’offre de nouveau aux regards des visiteurs à partir du 9 juillet 2014. Dix mois ont été en effet nécessaires pour ausculter soigneusement les surfaces et effectuer le minutieux travail de nettoyage. Les marbres dévoilent enfin la splendeur de leurs teintes et de leurs contrastes.

Grâce à la restauration, des informations nouvelles sur la conception et le décor du monument ont été décelées qui permettent de mieux connaitre ce chef-d’œuvre de la sculpture grecque. Une exposition dossier rendra compte, en mars 2015, de l’ensemble des résultats de cette campagne.

La rénovation de l’escalier Daru qui fait écrin au monument, se poursuit jusqu’en mars 2015. Ce chantier majeur, de l’ordre de quatre millions d’euros, bénéficie du soutien de Nippon Television Holdings, de F. Marc de Lacharrière (Fimalac) et du Projet de Conservation de Bank of America Merrill Lynch. . 6 700 donateurs individuels ont participé à la campagne « Tous mécènes ! » concourant à réunir un million d’euros.

Les résultats de la restauration

La restauration de la Victoire de Samothrace visait à nettoyer les différents marbres du monument dans le respect des interventions du XIXe siècle, et à améliorer le passage du public. L’encrassement de la surface et le vieillissement des badigeons anciens altéraient en effet la vision de l’une des plus belles œuvres du musée.

Le nettoyage des marbres qui composent le monument ‒ marbre blanc de Paros pour la statue et marbre de Lartos, gris veiné, pour sa base en forme de bateau ‒ rend toute sa splendeur à la Victoire de Samothrace. Le marbre de Paros, le plus beau de la statuaire grecque, retrouve toute sa luminosité mais aussi sa belle patine blonde due au passage des siècles et à l’enfouissement de la statue à la fin de l’Antiquité. Le contraste entre les deux teintes de marbre est de nouveau visible, soulignant la logique du projet : une Victoire atterrissant sur un bateau.

Grâce à une méthode d’analyse innovante, d’infimes traces de bleu, totalement invisibles à l’œil nu, ont pu être repérées. Elles attestent que le bord du manteau de la statue devait être décoré d’un galon de quelques centimètres de largeur. Des traces bleues plus diffuses sur les ailes et noires sur le bateau complètent ces informations sur la polychromie. Le nettoyage des surfaces, à l’aide de compresses, a bien sûr conservé ces vestiges. Les bouchages en plâtre, réalisés par les restaurateurs du XIXe et du XXe siècle, ont été retirés et remplacés par un matériau plus stable, réversible et aux teintes adaptées. Lors de ces opérations, une mèche s’échappant du chignon est apparue à l’arrière du cou, cachée sous un bouchage en plâtre datant du début du XXe siècle. Le démontage, pour la première fois depuis 1933, des vingt-trois blocs du navire a permis d’étudier et de comprendre l’assemblage du monument : la statue a été positionnée au centimètre près et l’étai métallique disgracieux qui la maintenait en équilibre a pu être retiré. Treize fragments, parmi la trentaine restés en réserve, ont pu être intégrés (quatre sur la statue et neuf sur le bateau), dont un fragment représentant trois plumes qui vient se placer sur la crête de l’aile gauche. Le bloc, rajouté en 1933 entre la statue et la proue du navire, inexact d’un point de vue scientifique, a été retiré. Mais l’extraordinaire silhouette de la statue, fruit des restaurations anciennes, demeure inchangée : les compléments en plâtre du XIXe siècle ‒ l’aile droite et la partie gauche du buste ‒ sont conservés. Pesé (29 tonnes et non 30 tonnes comme estimé précédemment), mesuré et photographié en 3D, le monument de la Victoire de Samothrace est désormais mieux connu des spécialistes.

Une muséographie repensée

Un socle moderne a été créé qui surélève légèrement le monument pour mieux le mettre en valeur. L’ensemble a été reculé pour laisser plus d’espace sur le palier sans altérer pour autant le formidable point de vue qu’offre sa géniale mise en scène au sommet de l’escalier Daru. À l’issue de l’exposition dossier sur la campagne de restauration au printemps 2015, une vitrine sur le palier droit présentera les fragments non jointifs du monument

Retour sur les étapes du chantier

Le chantier de restauration a démarré le 3 septembre 2013. La Victoire a été déplacée dans une cabine éphémère à proximité, salle des Sept Cheminées, pour faciliter la restauration de l’ensemble du monument, le palier étant trop étroit pour une telle opération. La statue a été déposée et le socle démonté bloc par bloc. Un programme d’analyses, coordonné par Sandrine Pagès-Camagna, du Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France (C2RMF), a précédé toute intervention afin de compléter les informations sur l’état de conservation de l’œuvre. Des tests de nettoyage ont alors été entrepris dont les résultats furent présentés devant une commission composée d’experts internationaux ayant un rôle d’aide à la décision auprès des commissaires de la restauration. Le travail de restauration, mené par l’équipe de Daniel Ibled et Anne Liégey (huit restaurateurs), débuta en octobre et s’acheva en juin. Le bateau a alors été remonté, de mardi en mardi (jour de fermeture du musée). La statue retrouve son emplacement le 8 juillet 2014 et redevient visible du grand public qu’à partir du lendemain.

Les étapes de la restauration sont expliquées en images sur le site www.louvresamothrace.fr. Les résultats de la campagne seront présentés lors de l’exposition dossier (salle des Sept Cheminées) et d’une journée d’études à l’auditorium en mars 2015, lorsque la rénovation de l’escalier sera terminée. Un livre et un documentaire seront édités à cette occasion.

Le chantier visant à redonner tout son lustre à l’escalier Daru est en cours. Reliant les ailes Sully et Denon, l’escalier Daru est un axe de circulation majeur ; il reste accessible pendant les travaux. Les échafaudages nécessaires au nettoyage des voûtes, des verrières et des parois hautes de cet ensemble architectural monumental (20 m. de large sur 34 m. de long et 22 m. de haut, soit l’équivalent d’un immeuble de cinq étages) masquent plusieurs murs. Après avoir rénové le palier de la Victoire, les échafaudages sont désormais placés sur les volées inférieures.

Après la restauration de la Vénus de Milo et le réaménagement des salles d’art grec classique et hellénistique en 2010, ce chantier d’envergure marque un nouveau jalon dans la rénovation des salles du département. Il devrait se poursuivre avec celle des espaces dédiés aux collections d’antiquités étrusques et romaines.

Le soutien de donateurs fidèles

Ce chantier exceptionnel de l’ordre de quatre millions d’euros a été rendu possible par le soutien de plusieurs mécènes, au premier rang desquels la société Nippon Television Holdings qui avait déjà contribué à la rénovation de la salle des États (salle de la Joconde) en 2005 ainsi que des galeries de la Vénus de Milo en 2010. Nippon Television Holdings a organisé avec le musée du Louvre une grande exposition d’art grec au Japon en 2006, qui permit de restaurer et de mettre en valeur une grande partie de cette collection.

La restauration de la Victoire de Samothrace, imaginée par le département des Antiquités grecques, étrusques et romaines dès 1998, a pu être développée grâce au renouvellement de sa politique de restauration des marbres antiques favorisée par l’aide apportée par F. Marc de Lacharrière (Fimalac), mécène historique du département depuis 1995. Fimalac a contribué, en effet, à la restauration du Gladiateur Borghese (1996-1997) et de la Vénus Genitrix (1999), a soutenu les expositions Porphyre (2006) et Praxitèle (2007) et le réaménagement de la salle du Manège (2004) qui furent autant d’étapes de la politique de restauration des sculptures antiques du Louvre.

Le Projet de Conservation de Bank of America Merrill Lynch soutient également cet exceptionnel chantier de restauration dans le cadre de sa politique internationale de mécénat en faveur de la conservation et de la restauration d’œuvres d’art majeures. Ensemble, ils ont apporté trois millions d’euros.

Photo : Après restauration, La Victoire de Samothrace © 2014 Musée du Louvre / Antoine Mongodin

Après restauration, La Victoire de Samothrace entourée des échafaudages © 2014 Musée du Louvre / Antoine Mongodin

Après restauration, La Victoire de Samothrace entourée des échafaudages © 2014 Musée du Louvre / Antoine Mongodin

La Victoire de Samothrace

Le monument de la Victoire de Samothrace se compose d’une statue de femme ailée – la déesse messagère de la Victoire – et d’une base en forme de proue de navire posée sur un socle bas. Cette association lui donne tout son sens : il constituait une magnifique offrande aux Grands Dieux de Samothrace à la suite d'une victoire navale. D’époque hellénistique, l’ensemble mesure 5,57 m de hauteur. Il s’impose comme un chef-d’œuvre inégalé de la sculpture grecque tant par l’éblouissante virtuosité de la draperie que par l’incroyable ingéniosité de sa construction.

L’allégorie de la Victoire

Très tôt, les Grecs ont donné à des concepts tels que la Paix, la Bonne Fortune, la Vengeance ou la Justice l’apparence de déesses. La Victoire, Niké en grec, est l’une des plus anciennes de ces personnifications. C’est une figure féminine pourvue de grandes ailes, afin de voler pour répandre sur toute la Terre la nouvelle d’une victoire remportée aussi bien aux jeux athlétiques qu’à la guerre. Messagère, elle embouche parfois une trompette pour se faire entendre. En volant, elle apporte au vainqueur les insignes de sa victoire : couronne, bandelette, palme, trophée d’armes ou de navire.

La statue représentant la déesse

Réalisée en marbre blanc de Paros, le plus beau marbre statuaire de Grèce, la statue mesure 2,75 m. Elle figure la Victoire au moment où elle termine son vol en se posant sur le navire. Les ailes encore ouvertes, elle touche du pied droit le pont du navire, le pied gauche battant encore l'air, comme suspendue. Ses bras et sa tête manquent mais l’on suppose que son bras droit était levé et plié au coude, pour faire un geste de salut victorieux, la main ouverte tendue vers l'avant. Le bras gauche, abaissé, tenait peut-être un attribut, par exemple une hampe prise sur le navire ennemi comme on le voit sur certaines monnaies.

La déesse est vêtue d'une robe (chitôn) en tissu léger ceinturée par une cordelette sous les seins et qui était sans doute attachée aux deux épaules par de fines bretelles. Par-dessus, elle porte un manteau (himation) dont l'étoffe, plus épaisse, forme des plis profonds. Demi-drapé à la taille, il était noué sur la hanche, mais il est en train de se détacher, découvrant la jambe gauche en son entier : un pan très long tombe à l'avant entre les jambes tandis qu'un pan plus court s'envole dans le dos. Le sculpteur a su saisir dans la pierre le bref moment où la draperie, en train de tomber, tient encore plaquée par endroits contre le corps par le seul effet du vent.

C'est dans la vue de trois quarts gauche que la statue fait tout son effet, car ses lignes de construction deviennent évidentes. Les deux jambes tendues à l'extrême forment avec la ligne du sol un triangle rectangle qui supporte à la fois la puissance du corps, l'énergie du mouvement et le tourbillon des draperies. De ce côté de la statue, le sculpteur a travaillé le rendu des différentes étoffes avec virtuosité ; le côté droit, au contraire, présente un travail des vêtements et du corps très simplifié, ce qui prouve qu'il était peu visible du spectateur.

La Victoire de Samothrace peut reprendre son envol… depuis l’Escalier Daru…

La base en forme de navire

L’allégorie de la Victoire est juchée sur une base en forme de proue de navire aux dimensions imposantes ; sur un socle rectangulaire constitué de six dalles juxtaposées de 36 cm de hauteur, dix-sept blocs sont répartis en trois assises horizontales, légèrement montantes dans la partie avant et mesurant 2,01 m de haut.

La base et le socle sont taillés dans un marbre gris veiné de blanc, provenant des carrières de Lartos, dans l’île de Rhodes à l’extrême sud de la mer Egée, choisi pour contraster avec la blancheur du marbre de la statue.

La proue représentée correspond à l'avant d'un navire de guerre de l'époque hellénistique. De forme effilée, il se caractérise par la présence d'importantes caisses de rames débordant de chaque côté de la coque permettant de multiplier le nombre de rameurs et d’accroitre ainsi la puissance du navire. Ces caisses soutenaient deux rangs de rames superposés et décalés dont les sabords de nage sont soigneusement représentés. Au-dessus du plat- bord se trouve le pont de combat.

À l'avant de la proue, les principales armes de combat servant à la destruction du navire adverse ‒ un grand éperon au-dessus de la quille, et un plus petit au milieu de l'étrave ‒ ont disparu, ainsi que l'ornement de proue qui couronnait l'étrave. Plusieurs documents antiques de la même époque ont été conservés qui permettent de reconstituer l'aspect d'origine de la base.

La Victoire de Samothrace peut reprendre son envol… depuis l’Escalier Daru…

Une construction d'ensemble sophistiquée et ingénieuse

La statue n'est pas faite d'un seul bloc de marbre, mais de plusieurs parties sculptées séparément, jointes les unes aux autres et maintenues à l'origine par des goujons de bronze ou de fer. Cette technique est particulièrement répandue à l'époque hellénistique en Asie Mineure et dans les Cyclades : la Vénus de Milo en fournit un bon exemple, mais la construction de la statue de la Victoire est beaucoup plus complexe, en raison du grand porte-à-faux des ailes. Un premier grand bloc comprend le corps depuis le dessous des seins jusqu’aux pieds ; un deuxième, plus petit, forme le buste et la tête. Les deux bras, les deux ailes, les pieds et plusieurs morceaux de draperie sont travaillés à part et rapportés.

Le maintien des ailes positionnées de façon hardie lancées vers l’arrière posait un vrai problème d’équilibre. Pour le résoudre, le sculpteur a découpé l'avant des deux plaques des ailes en gradin ; elles étaient fixées au dos du buste, tout en reposant sur deux consoles débordant à l'arrière au sommet du bloc du corps où elles venaient s’emboiter. L'inclinaison de la surface d'assemblage entre le buste et le corps permettait de reporter tout le poids des ailes vers l'avant et d'assurer leur maintien sans aucun support apparent. Véritable tour de force, ce système a permis de réaliser en marbre un porte-à-faux de grande ampleur, véritable défi aux lois de la pesanteur.

La base, dont l’avant est lacunaire, est une construction dont la sophistication n'est pas immédiatement apparente. Il s’agissait de maintenir les porte-à-faux à la fois des blocs latéraux représentant les caisses de rames et du bloc avant figurant la quille du bateau, décollé du socle pour mieux ressembler à celle d'un vrai navire. Un gros bloc au milieu de l'assise supérieure, resté à Samothrace, servait de support à la statue. Leur poids combiné permettait de maintenir l’ensemble de façon ingénieuse.

La statue et la base forment donc un dispositif complexe indissociable ; la construction du monument constitue une prouesse technique tout aussi remarquable que la virtuosité de la sculpture.

La Victoire de Samothrace peut reprendre son envol… depuis l’Escalier Daru…

Date et style du monument

L'inscription qui indiquait les circonstances de la dédicace de ce somptueux ex-voto, le nom du dédicant et peut-être même le nom du sculpteur, n'a pas été retrouvée lors de la fouille. On ne peut donc que suggérer des hypothèses sur ces points importants.

Le monument commémore une bataille navale, mais laquelle ? Les batailles navales entre les puissances hellénistiques pour s'assurer la domination de la partie orientale du bassin méditerranéen se sont succédés depuis la fin du IIIe siècle avant J.-C., et les occasions pour consacrer une telle dédicace n'ont pas manqué.

On a longtemps pensé que le monument de Samothrace avait été dédié par les Rhodiens, et qu'il caractérisait l'école de sculpture de l'île. Mais il semble que, quoique conçues par un même artiste, les deux parties constituant la Victoire aient été réalisées dans deux ateliers différents. Seule la base en forme de navire provient avec certitude des ateliers de Rhodes. La statue a dû être exécutée par un autre atelier qui, par bien des aspects, est plus proche des ateliers d'Asie Mineure, particulièrement ceux de Pergame. En effet, bien qu’aucune région du monde hellénistique n’ait fourni jusqu’à maintenant de statue comparable stylistiquement, c’est dans la partie orientale du monde grec que les statues au corps fabriqué en plusieurs morceaux assemblés ont le plus souvent été réalisées. Le créateur de la Victoire pourrait être originaire de cette région car il maitrisait avec maestria cette technique, parvenant à réaliser en pierre un porte-à-faux digne des plus beaux bronzes.

Si d’autres monuments attestent de l’existence de statues analogues (en Libye notamment), aucune région du monde grec à l’époque hellénistique n’a fourni de statue qui soutienne réellement la comparaison avec celle de la Victoire de Samothrace. L’artiste a pu emprunter le thème à la Victoire de Cyrène (Libye) et s’inspirer du style des draperies du fronton du Parthénon réalisé deux siècles auparavant. On pense aussi au Grand Autel de Pergame dont l’auteur pourrait être celui de la Victoire de Samothrace. C’est sans doute entre 220 et 185 avant J.-C. qu’on peut envisager la présence à Samothrace du sculpteur de la Victoire, créateur au génie hors norme, qui par la suite aurait contribué au décor du Grand Autel de Pergame.

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La découverte de la Victoire de Samothrace

La Victoire est découverte le 15 avril 1863 par Charles Champoiseau, alors vice-consul de France intérimaire à Andrinople, aujourd’hui Edirne en Turquie. Au printemps 1863, il entreprend d’explorer les ruines du sanctuaire des Grands Dieux sur l'île de Samothrace appartenant à l’Empire ottoman et met au jour l’un des monuments les plus spectaculaires et les plus achevés de la sculpture hellénistique.

L’île de Samothrace est située dans la mer Egée, au large de la côte thrace, au nord-est de la Grèce. Elle est formée d’une haute montagne qui surgit de la mer. Au pied de la montagne, sur la côte nord de l’île, dans le ravin d’un torrent, était établi un très ancien sanctuaire dédié aux Grands Dieux, ou dieux Cabires. Les pèlerins y venaient en nombre se faire initier aux cérémonies des mystères. Il fut abandonné à la fin de l’Antiquité.

À l'extrémité de la terrasse surplombant le vallon du sanctuaire, Champoiseau repère un bloc de marbre sculpté affleurant le sol, qui l'incite à fouiller à cet endroit. Apparaît d'abord la partie droite d'un buste féminin, et à quelques mètres, un corps de femme drapée, haut de plus de 2 m. Champoiseau précise d'emblée que le corps est « presque intact ». Il prospecte les alentours pour retrouver la tête et les bras de la statue, mais en vain. Par contre, il met au jour plusieurs fragments de draperie, dont un pan de manteau flottant, ainsi que de nombreux fragments d'ailes, qu'il recueille soigneusement : ces derniers permettent à Champoiseau d'identifier la statue comme celle d'une Victoire.

Au même endroit, à peine enfouis, se trouvaient pêle-mêle une douzaine de gros blocs de marbre gris aux formes étranges, plus trois autres encore en place sur un socle de marbre posé sur un gradin de calcaire. Champoiseau dégage également trois murs cernant l'espace et il interprète le tout, à tort, comme un sarcophage, dans un monument funéraire de style égyptien.

Le voyage vers Paris

Champoiseau envoie la statue et les fragments au Louvre. L'expédition en France de cette découverte inattendue et très lourde n'est pas simple ; les matelots de la corvette de l'ambassadeur de France à Constantinople s'occupent de la mise en caisses des éléments recueillis. Le chargement fait ensuite route de l’île de Samothrace à Constantinople, puis de Constantinople au Pirée, et enfin du Pirée à Toulon sur trois embarcations différentes. Les caisses sont alors expédiées en chemin de fer à Paris où elles arrivent le 11 mai 1864.

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Les restaurations de la Victoire de Samothrace

La première restauration (1864-1866)

Le conservateur des antiques Adrien de Longpérier, jugeant la sculpture très belle, entreprend immédiatement de la faire restaurer pour l'exposer. Pour assurer la stabilité du bloc principal dont la plinthe mince, exiguë et brisée à l'arrière ne suffit pas à le faire tenir seul, on l’insère dans un bloc de pierre ordinaire. Une barre métallique, fichée entre la hanche droite de la statue et le socle assure l'aplomb du corps. Plusieurs fragments brisés sont remis en place, parfois au moyen de petites tiges métalliques. Quelques lacunes mineures sont complétées en marbre.

Le buste, trop fragmentaire et instable, n'est pas réajusté. On le remet donc en réserve, ainsi que l'aile gauche recomposée en grande partie, impossible à refixer dans le vide. A cette époque, on ne connaît pas d'œuvre qui pourrait servir de modèle pour restaurer les lacunes importantes de la statue. Longpérier prend la décision courageuse, encore à cette époque, d'exposer le bloc du corps mutilé. Il le place parmi les copies romaines, dans la salle des Caryatides, en privilégiant pour le spectateur la vue de trois quarts gauche.

Le rôle des archéologues autrichiens (1875-1880)

Après la mission de Champoiseau, les archéologues autrichiens de l'université de Vienne entreprennent deux missions, en 1870 et 1875, pour étudier l'architecture des édifices du sanctuaire de Samothrace. En 1875, ils font le relevé des différents blocs aux formes bizarres laissés par Champoiseau et réalisent que ces blocs correctement assemblés représentent l'avant d'un navire de guerre. Le rapprochement avec des monnaies d'époque hellénistique leur permet d’avancer avec certitude que ces blocs constituent la base de la statue. Les éléments encore en place révèlent que le monument était présenté un peu en oblique sur la gauche.

Les Autrichiens se lancent alors dans l'étude de la statue et de sa base à partir de moulages des éléments conservés au Louvre. Ils replacent certains fragments sur le corps, complètent l'aile gauche et comprennent ainsi la construction des différentes parties composant la statue. Une reconstitution de l’ensemble sous forme de maquette restituant les éléments manquants selon leurs suppositions est réalisée. Champoiseau, mis au courant de ces recherches, déploie tous ses efforts pour que les blocs de la base rejoignent la statue à Paris. Il y parvient et les blocs sont réceptionnés au début de novembre 1879.

Tétradrachme de Démétrios Poliorcète avec une Victoire sur une proue de navire, 301-292 av. J.-C. BNF, Cabinet des médailles

Tétradrachme de Démétrios Poliorcète avec une Victoire sur une proue de navire, 301-292 av. J.-C. BNF, Cabinet des médailles

La grande restauration (1880-1883)

Elle est l'œuvre de Félix Ravaisson-Mollien, personnalité du monde intellectuel de son temps, qui succède à Longpérier à la tête du département des antiquités grecques et romaines du Louvre en 1871. En décembre 1879, Ravaisson-Mollien commence la restauration de la statue dans l’actuelle cour du Sphinx, en s'inspirant de la maquette des Autrichiens. Mais il décide de s'en tenir aux parties essentielles et de laisser la tête, les deux bras et les pieds lacunaires. L'utilisation du plâtre s'impose, car il est moins onéreux que le marbre, plus facile à mettre en œuvre, et surtout, il évite de retailler les plans de cassure. Il complète ainsi le bloc du corps afin de replacer le buste dont la moitié gauche est manquante. À partir d'un moulage inversé de l'aile gauche, il modèle l’aile droite. L'aile gauche en marbre, très lourde, est renforcée par une armature de fer sur toute sa longueur. Ravaisson-Mollien fait harmoniser les teintes du plâtre et du marbre par un badigeon d'ensemble.

Concernant la base, certains blocs lacunaires sont complétés avant d'être assemblés et calés, et les joints de maçonnerie sont lissés au plâtre en surface. Le bloc manquant à l’arrière de l’assise supérieure est comblé par des briques maçonnées, dans lesquelles est encastrée la plinthe de la statue, de façon à ce qu'elle affleure la surface du navire.

L’emplacement du monument dans le musée semble s'être imposé assez rapidement : l'unanimité se fait sur le choix du palier supérieur du nouvel escalier Daru, conçu par Lefuel dans le cadre de l'agrandissement du musée sous Napoléon III. Mais il est nécessaire d'entreprendre des travaux pour renforcer le mur du fond à l'étage inférieur, pour qu'il puisse supporter un poids estimé entre 25 et 30 tonnes. Le monument est placé tout au fond du palier, et, malgré ce que l'on savait depuis les travaux des Autrichiens sur son emplacement oblique d'origine, disposé de face dans l'axe de l'escalier. Pour cette raison, on remplace l'ancien étai sur le côté droit par un autre étai plus discret scellé à l'arrière de la jambe gauche.

Au mois d'août 1883, après trois ans et demi de travaux, la Victoire de Samothrace est révélée au public et au monde des savants.

La Victoire de Samothrace peut reprendre son envol… depuis l’Escalier Daru…

La troisième restauration (1932-1934)

Cette opération, conduite par le conservateur en chef Étienne Michon, a pour but d'améliorer la visibilité du monument pour le visiteur qui gravit peu à peu l'escalier. Tout d'abord, il faut avancer la base en détachant le monument du mur du fond et en le rapprochant des marches. La statue est soulevée et l’on fait riper l'ensemble de 1,50 m vers l'avant. Avant de remettre la statue en place, on ajoute, pour la rehausser, un bloc de ciment de 43 cm de haut sur l'assise supérieure du navire, dans lequel est encastrée la plinthe. De la sorte, la Victoire et le navire deviennent visibles depuis le bas des marches, et le monument se trouve ainsi magistralement mis en scène dans l'escalier, dont il forme maintenant le couronnement.

Il s’agissait aussi d’une tentative de restitution du navire qui fut abandonnée, n’étant pas pertinente. Le bloc, améliorant l'effet de perspective depuis le bas de l'escalier, est maintenu. L’avant de l’assise supérieure du navire est complété en ciment et les joints des blocs sont dégagés pour faire apparaître les contours antiques.

Pendant la Seconde Guerre Mondiale, la statue est déplacée pour être mise à l’abri au château de Valençay. Son retour en 1945, marque symboliquement la libération de la France et la victoire des Alliés.

Depuis 1884, le monument n'a pas subi d'autre restauration que des dépoussiérages réguliers. Au fil du temps, son badigeon a donné au marbre une teinte brunâtre de plus en plus gênante.

Plusieurs éléments nouveaux viennent enrichir les connaissances que l’on avait du monument ; la paume de la main droite est découverte à Samothrace en 1950, lors d’une campagne de fouilles de l’université de New York City à laquelle était associé Jean Charbonneaux, conservateur au Louvre. Elle a été mise en dépôt par la Grèce au Louvre en 1954. Les doigts, trouvés en 1875 par la mission autrichienne, ont été déposés par le Kunsthistorisches Museum de Vienne. Leur position tendue prouve que la statue ne tenait rien dans sa main.

En 1996, le bloc manquant à l’arrière de l’assise supérieure du navire qui supportait la statue est identifié au musée de Samothrace. Entre 1996 et 2006, l'étude scientifique de la statue et de la base, dont les résultats ont été publiés par l'Académie des inscriptions et belles-lettres, a apporté à la connaissance du monument des éléments nouveaux susceptibles d'en modifier la présentation.

La Victoire de Samothrace peut reprendre son envol… depuis l’Escalier Daru…

Histoire de la création de l’escalier Daru

L’escalier Daru (du nom du ministre Pierre-Bruno Daru, intendant général de la grande armée de Napoléon Ier) est souvent nommé « escalier de la Samothrace » tant le monument et l’escalier monumental semblent indissociables. La Victoire de Samothrace fut placée au haut de ce palier, dans une mise en scène des plus réussies du musée, en 1883. L’aménagement que nous connaissons aujourd’hui est le fruit du travail consécutif de plusieurs grands architectes du Louvre.

Fontaine, la création d’un escalier Empire

Napoléon Ier choisit, comme architecte du Louvre en 1804, Pierre- François-Léonard Fontaine et son associé Charles Percier qui dirigent le chantier du palais jusqu’en 1848. Ils bâtissent le grand escalier d’honneur marquant l’entrée du musée du Louvre dans l’aile située au Nord de la cour du Sphinx entre 1809 et 1812. Les deux salles, appelées aujourd’hui « Percier » et « Fontaine », au premier étage correspondent à l’ancien vestibule d’entrée au musée, et sont les seuls vestiges encore existants du décor luxueux désiré à l’origine par Napoléon : colonnes de marbre, plafonds sculptés et peintures allégoriques, bas-reliefs en trompe l’œil.

Louis Charles Auguste Couder (1789_1873), Napoléon Ier visitant l’escalier du Louvre sous la conduite des architectes Percier et Fontaine, musée du Louvre, département des Peintures

Louis Charles Auguste Couder (1789_1873), Napoléon Ier visitant l’escalier du Louvre sous la conduite des architectes Percier et Fontaine, musée du Louvre, département des Peintures

Lefuel, un nouvel escalier

En 1854, Hector-Martin Lefuel entreprend la construction des nouvelles ailes Nord et Sud du palais du Louvre initiées par Visconti sous Napoléon III puis la décoration intérieure des nouveaux bâtiments en 1857. Dans un premier projet, il essaye de conserver l’escalier de Percier et Fontaine, bien que devenu désaxé et hors d’échelle par rapport au nouveau projet. Mais l’Empereur condamna ce choix et imposa la disposition actuelle. Lefuel conçoit donc cet escalier monumental comme un nœud de circulation permettant, par un jeu de voûtes, de volées et de paliers, d’établir les articulations nécessaires avec les ailes Denon et Sully. Le nouvel escalier est conçu comme un projet aérien avec des vides entre les différentes volées, des piles élancées sculptées et une série de coupoles en couvrement. Il dessine des garde-corps à balustres qui ne seront pas réalisés.

Dans son aménagement, Lefuel souhaite un éclairage généreux : quatre fenêtres prennent le jour à l’étage du côté de la cour Napoléon, et deux, en symétrie, s’ouvrent sur la cour du Sphinx, complétées par un oculus et six verrières dans les coupoles. Au rez-de-chaussée, trois fenêtres s’ouvrant au Nord et au Sud achèvent de transformer cette architecture en un espace lumineux. De nombreuses niches décoratives sont également projetées dans l’aménagement et allègent la parois.

A sa mort en 1883, le chantier de l’escalier reste inachevé, sans décor ni garde-corps, avec des épannelages de pierre en attente de sculptures sur les piles des voûtes.

L’escalier Daru, la mise en scène de la Victoire Edmond Guillaume succède à Lefuel au poste d’architecte des palais du Louvre et des Tuileries. Premier Grand Prix de Rome en 1856, professeur à l’École des beaux-arts, Guillaume fut en son temps un architecte réputé. De février 1881 à juillet 1894, il poursuit entre autres travaux, celui de l’escalier Daru. Il dessine un riche décor exaltant les arts. Les plafonds sont dans un parfait style d’ornementation « Second Empire », chargé de sculptures et de fresques. En effet, suite à la découverte majeure de la Victoire de Samothrace, l’on projetait de l’implanter dans l’architecture nouvelle de l’escalier. La décoration des voûtes en parties supérieures est réalisée en mosaïques intégrées dans la structure métallique des coupoles, laissée apparente. Les pendentifs comportent chacun une figure allégorique de femme drapée aux ailes étendues sur un fond clair. Elles sont surmontées d'une large frise d'amours volants supportant des médaillons ornés des portraits de célébrités antiques comme Goudéa, Phidias,... Les verrières sont ornées de vitraux. Pour le mur du fond un rouge pompéien a été choisi, agrémenté d'un semis régulier de fleurons jaune d'or, encadré d'une bande de rinceaux

de même couleur. En 1883, la Victoire de Samothrace est placée au sommet de l’escalier dans l’axe de la galerie Daru. Au décès de l’architecte en 1894, le chantier est abandonné et le décor n’est réalisé que partiellement. Très présent et très coloré, il n'emporte pas tous les suffrages.

La Victoire de Samothrace peut reprendre son envol… depuis l’Escalier Daru…

Ferrand, l’achèvement d’un projet

Ferrand achève le décor de l’escalier Daru en 1934. Il conçoit un projet minéral et monumental à l'esthétique « Arts Déco » en vogue dans les années 1920, qui privilégie les volumes amples, construits sur des lignes simples et fortes, et la sobriété du décor. Pour ce faire, il masque les mosaïques des coupoles par un revêtement en papier peint imitant la pierre de taille, il comble les vides entre les volées en élargissant les volées centrales, il épaissit les piliers et repousse les deux volées en retour de la Samothrace.

Ferrand remanie l’éclairage général : les huit fenêtres donnant dans les volées sont condamnées, l’essentiel de la lumière vient des coupoles. Il supprime les vitraux des coupoles qu’il remplace par des vitrages dépolis. L’oculus de l’escalier dessiné par Lefuel est supprimé. Le niveau de l’ancien rez-de-chaussée du Louvre devient plus sombre.

Ferrand traite également les baies des accès aux salles du musée et à la galerie d’Apollon jusque là négligées ; les simples percements rectangulaires deviennent des arches cintrées et la baie d’accès aux salles Percier réintègre les colonnes en retrouvant les arches de l’époque napoléonienne.

Pour achever de confirmer l’aspect sobre et épuré de son architecture, Ferrand met en place des garde-corps en style « Arts déco ».

L’escalier Daru, 1934 © musée du Louvre

L’escalier Daru, 1934 © musée du Louvre

Description de l’escalier Daru

L’escalier Daru est inscrit dans un vaste volume de 20 mètres de large par 34 mètres de long pour une hauteur de 22 mètres au-dessus du rez-de-chaussée. Il se situe à l’articulation entre les ailes Denon et Sully à l’angle Sud de la cour Carrée en desservant les départements muséographiques des Antiquités grecques, étrusques et romaines au rez-de-chaussée ainsi que les Peintures italiennes et françaises au premier étage.

L’escalier est très monumental ; il se développe comme un escalier d’honneur. Il dessert principalement depuis le rez-de-chaussée du musée le premier étage bien qu’il communique également avec le sous-sol sous la volée principale. L’accès principal se fait depuis le Louvre moderne de Visconti et Lefuel au débouché de la galerie Daru en montant tout de suite les grandes volées centrales qui mènent au premier étage. L’escalier compte trois volées et quatre paliers. Tout en haut sur le grand palier sommital dans l’axe de la volée principale, a été posée la Victoire de Samothrace dans une mise en scène datant de l’architecte Guillaume.

De grandes coupoles de plans elliptiques couronnent les grandes volées et alternent en quinconce avec quatre petites coupoles dans les « nefs » latérales. Les autres couvrements sont constitués de pleins cintres. Toutes les coupoles sont percées de verrières en verre dépoli sur ossature métallique qui prennent le jour elles-mêmes par des grandes verrières situées en toiture. Un éclairage artificiel qui provient des mêmes sources de lumière a été installé car il n’y a pas de dispositif d’éclairage nocturne. L’éclairage latéral est rare ; l’impression générale dominante est celle d’un jour zénithal.

L’ensemble est traité de manière minérale avec des sols en marbre gris veiné de Carrare et des murs en pierre de taille calcaire. Les marches de Lefuel, monolithes pour une largeur de 5 mètres, on été prolongées de petites pièces latérales dans un marbre plus blanc suite à l’élargissement de Ferrand. Les grandes coupoles sont revêtues de papier peint à l’imitation de la pierre de taille avec pour seul

élément décoratif, des guirlandes entourant les verrières. L’unique touche colorée vient des colonnes en marbre rouge à l’entrée des salles Percier et Fontaine, vestiges du premier escalier. Les garde-corps sont en laiton et verre de style « Arts déco ».

L’escalier tel qu’il est aujourd’hui doit l’ensemble de ses distributions et l’organisation de ses volées à Lefuel mais son aspect sobre et minéral correspond aux interventions de Ferrand entre 1930 et 1937.

La Victoire de Samothrace peut reprendre son envol… depuis l’Escalier Daru…

Calendrier et chiffres clés :

Fiche signalétique de l’œuvre

Dimensions : 5,7 m de hauteur

• 2,75 m pour la statue

• 2,01 m pour la base

• 36 cm pour le socle

Matériaux :

• marbre blanc de Paros pour les 6 parties de la statue,

• marbre gris veiné de blanc de Lartos (île de Rhodes) pour les 17 blocs de la base et les 6 dalles du socle

Poids : environ 29 tonnes

Date de l’œuvre : début du IIe siècle avant J.-C.

Date de découverte : 15 avril 1863

Lieu de découverte : sanctuaire des Grands Dieux sur l’île de Samothrace

Date d’entrée au Louvre :

• 11 mai 1864 pour la statue

• Novembre 1879 pour la base et le socle

Date de présentation au public :

• 1866 pour la statue dans la salle des Caryatides

• Août 1883 pour le monument dans l’escalier Daru

Calendrier du chantier 2013

• 3 septembre

• 10 septembre

• 17 septembre

• Début octobre

• 17 décembre

• 31 décembre

2014

• Mai/juin

• 10 juin

• 8 juillet

• 12 juillet

2015

• Mars

• 5 mars

Equipes

La Victoire n’est plus visible et lancement de la campagne « Tous mécènes ! » Dépose du monument Réunion de la commission internationale au début du chantier Fin du démontage

Réunion de la commission internationale à mi-chantier Fin de la campagne « Tous mécènes ! »

Réinstallation bloc à bloc du socle, de la base puis de la statue Réunion de la commission internationale pour valider la présentation d’ensemble La statue est reposée sur son socle et les dernières finitions sont effectuées Le monument restauré est dévoilé au grand public

Fin du chantier de rénovation de l’escalier Exposition sur la restauration de la Victoire de Samothrace dans la salle des Sept Cheminées

Commissaires de la restauration

Jean-Luc Martinez, président-directeur du musée du Louvre. Marianne Hamiaux et Ludovic Laugier, ingénieurs d’études au département des Antiquités grecques, étrusques et romaines.

Restauration sous la direction de Daniel Ibled Avec Benoit Lafay, Anne Liégey, Véronique Picur, Christine Devos, Pascale Klein, Nathalie Bruhière, Violaine Pillard.

Chantier de rénovation de l’escalier sous la maitrise d’œuvre de Michel Goutal, architecte en chef des Monuments historiques, en lien avec la Direction Architecture, Muséographie et Technique du musée du Louvre.

La Victoire de Samothrace peut reprendre son envol… depuis l’Escalier Daru…

Entre les lignes et les tranchées - Les vrais mobiles de la grande guerre

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Entre les lignes et les tranchées - Les vrais mobiles de la grande guerre

Entre les lignes et les tranchées - Les vrais mobiles de la grande guerre

Photographies, lettres et carnets 1914-1918 au Musée des Lettres et Manuscrits… jusqu’au 31 août 2014…

Le résumé de l'exposition

La Grande Guerre ne s’est pas déclenchée en trois jours. Elle plonge ses racines dans l’histoire en général et dans la « belle époque » en particulier. L’incroyable dispositif de propagande qui permit aux élites gouvernantes, en France comme en Allemagne, de casser l’Europe en entraînant les

peuples dans l’apocalypse méritait d’être démonté en rapport avec des photographies et des paroles de poilus nées dans la boue des tranchées, et qui font mentir l’histoire instrumentalisée par ceux qui voudraient encore nous faire croire, cent ans après, que cette catastrophe était inévitable et relevait du consentement des peuples. A travers les paroles de deux prêtres-fantassins et photographes, de deux généraux en colère et d’un soldat amoureux, mais aussi des lettres et des témoignages de ces écorchés vifs qu'étaient les peintres et les écrivains mobilisés dans les tranchées, l'exposition « Entre les lignes et les tranchées » nous raconte 1563 jours de mort et de vie quotidiennes et nous révèle « entre les lignes » les véritables causes de la Grande Guerre : la nécessité de souder et de légitimer une troisième République toute neuve côté français et un empire improbable côté allemand, et surtout un nouveau partage du monde, de ses sources d'énergie et de ses matières premières. Les témoignages réunis nous rappellent les vrais moteurs et les vrais champs de bataille de la guerre, ceux qui motivent souvent les nations comme ceux qui les gèrent : l'appât du gain et du pouvoir.

Le parcours de l'exposition

Après avoir analysé les vraies causes de la Grande Guerre et la propagande acharnée qui finit par réussir à dresser les peuples les uns contre les autres, le cœur de l’exposition déroule le chemin de quelques âmes ; un parcours structuré par les photographies et les carnets de

Joseph et de Loÿs Roux ; un parcours illustré par les carnets documentés du Général Duplessis et par des lettres du Général Gallieni qui dénoncent l’incompétence d’une partie de la haute hiérarchie militaire française et les méfaits de la guerre entre chefs ; un cheminement enluminé par les lettres d’amour d’un poète Sarthois, Maurice Drans, par les rapports de tranchée du Capitaine Charles de Gaulle, et enfin par des lettres, des dessins d’écrivains et de peintres impliqués dans la Grande Guerre d’une manière ou d’une autre : Romain Rolland, Guillaume Apollinaire, henri de Montherlant, Marcel Proust, Louis Pergaud , henri Barbusse mais aussi Jacques Vaché, André Derain, Félix Vallotton et les nabis, Fernand Léger et théophile Alexandre Steinlen. Après une sorte de respiration ménagée par l’évocation du rôle des chansons dans la guerre, des archives et des pièces à conviction évoquent la façon dont le haut commandement militaire terrorise la troupe dès 1914, et sacrifie des hommes trop souvent considérés comme de la chair à canon, comme une variable d’ajustement sur l’échiquier de la guerre. Les trésors exposés nous font enfin revivre la vie et la mort au quotidien au cœur de la grande barbarie de la première grande tragédie du 20ème siècle. Ils évoquent pour conclure la fausse victoire de 1918, les facteurs qui déclencheront la seconde guerre mondiale, et la vitrine n°1, qui est à la fois la première et la dernière vitrine du parcours en forme de boucle, rend hommage à l’homme qui rêvait d’abolir une guerre dont il fut la première victime : Jean Jaurès.

La scénographie de l'exposition

La scénographie intimiste de l’exposition « Entre les lignes et les tranchées » laisse la part belle aux émotions des « traces » manuscrites et photographiques. Elle marie le rouge et le gris, et nous fait évoluer entre les lignes et les tranchées : entre l'écriture des poilus, les lignes de combat, les lignes du sang versé sur les champs de carnage, et les tranchées creusées à la fois dans la boue, dans l'âme et dans la chair des hommes qui s'y terrent. Un poste de visualisation de photographies stéréoscopiques de la Grande Guerre ménage une respiration dans le parcours de l'exposition et nous rappelle que la 3D a été inventée en 1838 et 1839 !

Quelques temps forts de l'exposition

• Le formidable manuscrit du discours de Jaurès à la jeunesse en 1903.

• Le fil rouge des incroyables photos des frères Roux.

• Des trésors d'archive inédits (Duplessis, Gallieni, Drans).

• En exclusivité mondiale, des rapports de tranchée du Capitaine Charles de Gaulle.

• L’interview du plus grand banquier des Etats-Unis qui explique en mars 1917 les vraies causes et les vrais ressorts d’une guerre avant tout économique.

• Deux affiches de mobilisation et de réquisition de la Grande Guerre : celle des hommes et celle des chevaux placardées partout en France le dimanche 2 août 1914 et imprimées... 10 ans plus tôt, en 1904, au moment où Jaurès cherchait à convaincre la jeunesse du fait que la paix sociale conditionnait la paix militaire !

FOCUS SUR 7 DOCUMENTS MAJEURS PRESENTES

• Le fil rouge : les photos des frères Roux

• Les scrapbooks subversifs du Général Duplessis

• Les rapports de tranchée du Capitaine Charles de Gaulle

• L’interview d’un banquier américain en 1917

• Les deux affiches de mobilisation imprimées en 1904

• Le discours de Jaurès à la jeunesse

• Le manuscrit de la Marseillaise : dédicacé à un Bavarois, copié sur un Autrichien…

Mercredi 21 avril 1915 Saint Dié Joseph à la porte trouée par un obus. © Coll. privée / Musée des Lettres et Manuscrits – Paris

Mercredi 21 avril 1915 Saint Dié Joseph à la porte trouée par un obus. © Coll. privée / Musée des Lettres et Manuscrits – Paris

1) Le Fil rouge de l’exposition : Les photographies des frères Roux, Infirmiers-reporters et prêtres-fantassins

L’exposition valorise tout particulièrement le travail exceptionnel réalisé par les frères Joseph et Loÿs Roux mobilisés dans le même régiment d’infanterie. Leurs photographies et les carnets de tranchée de Loÿs constituent un témoignage considérable de plus de 1500 clichés qui constituent un apport inestimable à l’iconographie de la première guerre mondiale. L’empathie qui unissait les 2 poilus à leurs camarades leur a permis de photographier la vie quotidienne, les moments de paix et les instants de violence dans les tranchées, avec une étonnante authenticité, aboutissant à des photos qui n’ont été ni posées, ni truquées.

Etonnant : de leur séjour sur le front, les frères Roux nous ont légué 1919 photos, soit le chiffre de l'année de la démobilisation. toutes, malheureusement, n’arrivèrent pas jusqu’à nous.

Des frères courageux :

Joseph Roux a 33 ans en 1914 et son frère Loÿs 32. Elèves à l’esprit agile, fils d’un receveur des Postes, ils deviennent prêtres à une époque où il ne fait pas toujours bon porter la soutane dans les armées de la République. On tolère les « curés » et, lorsqu’ils n’ont pas le statut officiel d’aumônier, on en fait des infirmiers ou des brancardiers.

Joseph et Loÿs s’engagent ainsi dès la déclaration de guerre, en août 1914, comme volontaires à la formation sanitaire de l’ambulance 13 du 7e Corps d’Armée à Lure. hommes d’action et vrais humanistes, ils se placent délibérément au service de leur prochain et, ne voulant pas rester plus ou moins protégés dans des ambulances situées à l’arrière du front, demandent à être versés dans un régiment d’attaque : le 23e RI.

La mort d’un frère

D’emblée, Joseph, passionné de photographie, se transforme en reporter. L’espérance de vie est courte dans l’infanterie, chez les infirmiers comme chez les brancardiers. Le 20 décembre 1915, il est tué en portant secours à ses camarades. Loÿs Roux, aussi doué que son frère, prend son relais jusqu’en 1918 : ses photographies forment aujourd’hui, avec celles de Joseph, un formidable corpus, qu’il a rassemblé, légendé et documenté dans 8 albums et 4 recueils de ses carnets de tranchée.

18 juin 1915 les cagoules pour les gaz. © Coll. privée / Musée des Lettres et Manuscrits, Paris.

L’étonnante épopée des archives de Loÿs Roux

Loÿs Roux était très généreux avec ses images et confiait souvent des tirages à ses camarades. Ainsi, certaines de ses photos ont abondamment circulé. Elles ont pu être attribuées à son ami Frantz Adam ou référencées sous des noms divers, mais quasiment jamais rattachées à leur véritable auteur. A ce jour, les archives connues de Loÿs sont composées de 8 albums photographiques, de 4 recueils de transcriptions de ses carnets de tranchée et d’un fonds de 300 clichés attribués longtemps à Yves troadec. A l’automne 2013, le Musée des Lettres et Manuscrits a fait rentrer dans ses collections 6 albums et 4 recueils de Loÿs Roux, dispersés dans deux ventes distinctes et qui, sans le talent de Gérard Lhéritier, fondateur d’Aristophil et de ses musées, ainsi que celui de Jean-Claude Vrain, grand libraire parisien, n’auraient jamais été réunis.

Entre les lignes et les tranchées - Les vrais mobiles de la grande guerre
Entre les lignes et les tranchées - Les vrais mobiles de la grande guerre

2) Les scrapbooks subversifs du Général Duplessis

Robert Duplessis est Lorrain. Devenu général à 56 ans, en 1913, ce Saint-Cyrien passé par l’école de guerre est à la fois un célibataire endurci, et un honnête homme au sens où l’entendait Montaigne. Général de brigade, provisoirement général divisionnaire pendant la bataille de la Marne, il dirige la 3ème Brigade d’Infanterie, composée du 33ème RI (Arras) et du 73ème RI (Béthune). Entre l’été 1914 et l’été 1917, ce brillant général expérimenté et cité à l’ordre du corps d’armée en septembre 1914 consigne au jour le jour ses actes et ses états d’âme dans 25 petits carnets de tranchée régulièrement envoyés à ses proches par des voies sûres, évitant la censure. « Si Dieu me permet de revenir de cette guerre, je reprendrai ces notes, et tâcherai d’en faire quelque chose ! », Robert Duplessis y exprime son empathie pour ses hommes, son amour pour ses nièces, et sa colère devant l’incompétence d’une partie de sa hiérarchie. Ses carnets sont truffés de photographies, de croquis, de coupures de presse, de cartes, de cartes postales, d’ordres, de rapports de ses officiers, de documents d’archives, de lettres reçues ou envoyées. Ils sont accompagnés de chemises documentaires et de copies du journal de marche de sa brigade.

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3) Les rapports de tranchée du Capitaine Charles de Gaulle

De la mobilisation à Verdun, en passant par la bataille de Dinant, Charles de Gaulle est sans cesse présent dans les carnets du Général Duplessis qui remarque très vite de dynamisme du jeune officier, son beau comportement au feu, ses prises d’ititiative, la proximité qui le caractérise avec ses hommes pour la plupart originaires de la mine. Lorsque le lieutenant-colonel Boudhors vient diriger en 1915 le 33ème RI sous les ordres du Général Duplessis, il fait vite du Capitaine de Gaulle son adjoint et ne manque pas d’évoquer auprès de Duplessis combien il apprécie l’action, les initiatives de son subordonné, son courage et son mépris absolu du danger. Duplessis garde une grande partie des rapports de tranchée du jeune Capitaine qui lui sont transmis par Boudhors. Des feuillets épars et très émouvants, écrits ou dictés dans le feu de l’action, dans la rage des combats et dans lesquels le nom de Charles de Gaulle est encore écorché et mal orthographié par les officiers auxquels il dicte ses messages.

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4) L’interview d’un banquier américain en 1917

En mars 1917, un journaliste Français de 33 ans, Camille Ferri-Pisani envoyé spécial de la revue Les Annales publie dans le numéro 1761 daté du 25 mars 1917 l’interview de l’un des hommes les plus influents des Etats-Unis d’Amérique, un grand banquier qui ne souhaite pas que son nom soit cité. Cet homme essaye d’expliquer aux Français le véritable mobile de la Grande Guerre, et la raison pour laquelle il est inévitable que les USA entrent dans cette guerre. nous sommes très loin alors des motifs idéalistes qui servent à ses compatriotes à mobiliser l’opinion publique du nouveau monde... tout est déjà affaire de business.

« Je pourrais vous confier que lorsqu'un peuple est sur le point de se sentir trop riche, une guerre est nécessaire pour l'arracher à la tentation du bonheur. Mais les idées abstraites ne sont pas mon fait. Je ne connais que les chiffres. J'ignore La Fayette. J'ignore si l'Allemagne attaqua la première. De l'histoire je ne retiens que la statistique. Je sais une chose, c'est que la Grande Guerre a quintuplé le chiffre de nos affaires, décuplé nos bénéfices et tout ce trafic magnifique nous l'avons opéré avec les Alliés. Nous nous sommes enrichis en vous procurant du coton, de la laine, de la viande, de l'acier, des obus, du blé, du cuir, des souliers, des mitrailleuses, des chevaux, des automobiles, des produits chimiques. Nos actions d aciéries, telles que la Bethleem, ont monté en six mois de 600 pour cent. Nos poudreries, telles que l'usine Dupont, distribuent des dividendes de 110 pour cent. Le moindre de nos débardeurs ne travaille pas à moins d'un salaire de 35 francs par jour. C'est vous qui soldez. Tout ce qu'on pouvait vous vendre, nous vous l'avons vendu. Vous nous avez payé partie en or. Notre stock or dépasse aujourd'hui le stock or de tous les Alliés réunis. Mais vous nous avez payé aussi avec du papier. Or vos traites ne vaudront que ce que vaudra votre victoire. Il faut que vous soyez victorieux à tout prix pour faire face à vos engagements. « Je vois plus loin encore. Il vous faudra reconstruire tout ce qui fut détruit. Cet argent que nous avons gagné sur vous, nous vous le prêterons pour relever vos villes, pour rebâtir vos fabriques, pour créer à nouveau votre existence économique. Un beau champ s'offre là pour nos placements futurs. Mais ce champ ne sera profitable que si vous triomphez avant l'épuisement complet. Voilà pourquoi nous voulons votre victoire rapide. L'Union vous aidera. Nous sommes derrière Wilson. Les rois eux-mêmes sont nos esclaves. Nous voulons la guerre ne serait-ce que pour protéger la flotte marchande anglaise dont la moitié du capital est yankee. Nous vous aiderons plus encore que vous ne pensez. Nous enverrons des volontaires, nous voterons le service militaire obligatoire, nous augmenterons encore notre production en obus, en canons, nous prendrons part s'il le faut, à la lutte continentale. Tous nos citoyens marcheront. L'Union n'est-elle pas déjà une gigantesque armée civile, exercée, assouplie, soumise de longue date à la rigoureuse discipline du trust De cette armée nous sommes les chefs. Vous comprenez maintenant pourquoi la guerre est inévitable ? Les luttes entre peuples ? Mais c’est le seul moyen que nous avons de régler de trop lourdes différences en banque ! La Grande Guerre ? Guerre des tarifs, la nécessité d’un traité douanier avantageux, l’espoir d’une expansion économique nouvelle ! Plus encore que le Kaiser, ce sont les banques de Berlin qui ont voulu la guerre ! »

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5) Les deux affiches de mobilisation imprimées en 1904

L’Ordre de Mobilisation générale est diffusé sous la forme d’une affiche apposée dans tous les bourgs de France le Dimanche 2 août 1914. trois jours plus tard, on placarde l’Ordre de Réquisition des chevaux, des juments, des ânes et des mulets. Ces deux documents ont été imprimés ... en 1904, à une époque où certains gouvernants pensaient que leurs projets de guerre et de revanche mûriraient beaucoup plus vite !

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6) Le discours de Jaurès à la jeunesse

Le 30 juillet 1903, Jean Jaurès a 44 ans. Député socialiste de Carmaux, vice-président de la Chambre des députés, il est l’un des leaders de la majorité parlementaire. Il vient de participer à la fondation du Parti socialiste et créera bientôt l’Humanité. Grand Dreyfusard depuis la publication du « J’accuse » de Zola, Il est très préoccupé par la montée des nationalismes et des rivalités entre les grandes puissances. Lorsqu’il prononce son discours à la jeunesse d’Albi, devant des lycéens qui ne savent pas qu’ils fréquenteront les tranchées de la Grande Guerre, Jean Jaurès n’a plus que onze ans et un jour à vivre. Il sera assassiné le 31 juillet 1914 au café du croissant. Il comprend que la paix sociale conditionne la paix. Il rappelle que tout ce qui pousse à la guerre relève du suicide collectif. Le meilleur antidote qu’il brandit alors même que la planète va connaître deux des plus grandes tragédies de son histoire, c’est la confiance en l’homme.

Le courage selon Jaurès Discours à la jeunesse 30 juillet 1903 :

L’humanité est maudite, si pour faire preuve de courage elle est condamnée à tuer éternellement. Le courage, aujourd’hui, ce n’est pas de maintenir sur le monde la sombre nuée de la Guerre, nuée terrible, mais dormante, dont on peut toujours se flatter qu’elle éclatera sur d’autres. Le courage, ce n’est pas de laisser aux mains de la force la solution des conflits que la raison peut résoudre ; car le courage est l’exaltation de l’homme, et ceci en est l’abdication. Le courage pour vous tous, courage de toutes les heures, c’est de supporter sans fléchir les épreuves de tout ordre, physiques et morales, que prodigue la vie. Le courage, c’est de ne pas livrer sa volonté au hasard des impressions et des forces ; c’est de garder dans les lassitudes inévitables l’habitude du travail et de l’action. Le courage, c’est d’accepter les conditions nouvelles que la vie fait à la science et à l’art, d’accueillir, d’explorer la complexité presque infinie des faits et des détails, et cependant d’éclairer cette réalité énorme et confuse par des idées générales, de l’organiser et de la soulever par la beauté sacrée des formes et des rythmes. Le courage, c’est de dominer ses propres fautes, d’en souffrir mais de n’en pas être accablé et de continuer son chemin. Le courage, c’est d’aimer la vie et de regarder la mort d’un regard tranquille ; c’est d’aller à l’idéal et de comprendre

le réel ; c’est d’agir et de se donner aux grandes causes sans savoir quelle récompense réserve à notre effort l’univers profond, ni s’il lui réserve une récompense. Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire ; c’est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe, et de ne pas faire écho, de notre âme, de notre bouche et de nos mains aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques.

Entre les lignes et les tranchées - Les vrais mobiles de la grande guerre

7) Le manuscrit de la Marseillaise : dédicacé à un Bavarois, copié sur un Autrichien...

Le « Chant de guerre de l’armée du Rhin, dédié au Maréchal Lükner », maréchal bavarois dirigeant l’armée du Rhin, a été composé par Rouget de Lisle dans la nuit du 24 au 25 avril 1792. La Marseillaise a donc été dédiée à un Allemand, et la mélodie de son refrain est en partie autrichienne, sachant que l’on retrouve la mélodie de « Allons enfants de la patrie » dans un passage emblématique de l’Allegro Maestoso du concerto pour piano n°25 de Mozart, puis dans un passage de la flûte enchantée.

Entre les lignes et les tranchées - Les vrais mobiles de la grande guerre

RENSEIGNEMENTS PRATIQUES

DIRECTION DU MUSEE :

Président-Fondateur : Gérard Lhéritier Conservateur : Pascal Fulacher Directeur de la Culture : Jean-Pierre Guéno Commissaire de l’exposition : Jean-Pierre Guéno Scénographe de l’exposition : Estelle Gaudry

ADRESSE DU MUSEE :

222, boulevard Saint-Germain - 75007 Paris téléphone : 01 42 22 48 48 Site web : www.museedeslettres.fr info@museedeslettres.fr

ACCES :

Métro : rue du Bac, Sèvres-Babylone, Saint-Germain-des-Prés RER C : Musée d'Orsay Bus : 63, 68, 69, 83, 84 ou 94

TARIFS ET HORAIRES D’OUVERTURE :

Du mardi au dimanche de 10h à 19h, nocturne le jeudi jusqu’à 21h30 Entrée : 7 € tarif réduit : 5 € Gratuit pour les moins de 12 ans

Pensée du Jour

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Pensée du Jour

Pensée du Jour

"Quand un homme se met à raisonner,il puise en lui-meme les réponses"

Jostein Gaarder 1952


Zonage «A/B/C» dans le cadre de la relance de la construction de logements

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Zonage «A/B/C» dans le cadre de la relance de la construction de logements

Zonage «A/B/C» dans le cadre de la relance de la construction de logements

Le Ministère du Logement et de l’Égalité des territoires a publié ce jour l'arrêté de révision classant les communes par zones géographiques dites A/B/C, applicable à certaines aides au logement dont l’application entrera en vigueur dès le 1er octobre prochain.

Le zonage ABC concerne plusieurs dispositifs du logement, dont les paramètres varient en fonction de chaque zone. Figurent parmi ces dispositifs notamment l’investissement locatif, le logement intermédiaire, le Prêt à Taux Zéro (PTZ), le Prêt Social Accession Location (PSLA) et le prêt d’accession sociale (PAS) à la propriété.

Néanmoins, les démarches dont le permis de construire aurait été déposé avant le 1er octobre 2014 ne sont pas remises en cause et pourront bénéficier du dispositif d'aide à l'investissement locatif pour les particuliers dans les communes qui seraient déclassées en zone B1 ou B2, avec, pour les communes déclassées en B2, un délai complémentaire de trois mois.


Ce nouveau zonage sera effectif au 1er janvier 2015 concernant le bénéfice des aides de l'Agence nationale de l'habitat, le « Borloo ancien », le prêt locatif intermédiaire, la TVA réduite en zone ANRU, les dispositifs liés à la promotion HLM, et l'appréciation des plafonds de ressources pour les nouveaux logements intermédiaires détenus par les organismes HLM dans le cadre de leur service d'intérêt économique général. Il sera enfin applicable pour les agréments de prêt social de location-accession au 1er février 2015.

La révision du zonage permet à ces dispositifs d’être mieux adaptés aux réalités du marché. Environ 1200 communes (représentant une population de 10 millions d’habitants) se retrouvent reclassées, notamment Lyon, Lille et Marseille (reclassées en zones A).


A titre d'exemple, ce nouveau zonage permettra de renforcer le dispositif d'investissement locatif et la construction de logements intermédiaires dans les zones tendues destinés aux classes moyennes.


Arrêté du 1er août 2014 pris en application de l'article R. 304-1 du code de la construction et de l'habitation (JORF n°0180 du 6 août 2014 page 13029 - texte n° 54)

Télécharger la liste des communes simplifiée (Excel- 5.1 Mo)

Accession à la propriété : renforcement du prêt à taux zéro

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Accession à la propriété : renforcement du prêt à taux zéro

Accession à la propriété : renforcement du prêt à taux zéro

Dans le cadre des mesures de relance de la construction annoncées le 25 juin dernier, Sylvia Pinel, ministre du Logement et de l’Egalité des territoires, a publié ce jour un décret pour renforcer le prêt à taux zéro (PTZ) à partir du 1er octobre prochain dans les zones où son effet de levier est le plus grand.


Les conditions d'attribution et les modalités des prêts à taux zéro pour la primo-accession à la propriété sont revues afin de rééquilibrer l'aide entre les différentes zones géographiques. Sont ainsi modifiés les plafonds de ressources, les quotités de prêt, les plafonds d'opération ainsi que les profils de remboursement, avec notamment pour effet de renforcer l'aide dans les zones B1, B2 et C et d'augmenter le nombre de bénéficiaires dans les zones B2 et C.


Le décret est accompagné de l'étude d'impact prévue à l'article 244 quater V du code général des impôts. Cette étude montre que les modifications applicables aux prêts à taux zéro émis à compter du 1er octobre 2014 assurent, pour l'année 2014, le respect du plafond de dépense générationnelle fixé à 820 M€.


Les nouvelles dispositions prévoient ainsi l’augmentation du plafond de ressources selon la composition du ménage. Pour apprécier l’éligibilité du ménage au PTZ en zones peu et moyennement tendues, le plafond de ressources est augmenté afin d’élargir l’accès au dispositif à plus de ménages. Ainsi, dans une zone moyennement tendue, le plafond de ressources pour une famille de 4 personnes passe de 40.000 à 48.000 euros.


De nouveaux barèmes vont permettre aux emprunteurs de bénéficier d’un prêt plus avantageux. Les tranches des ressources qui déterminent les conditions de remboursement de prêt sont relevées en zones peu et moyennement tendues. De plus, la durée du prêt pour certaines tranches de ressources sera plus longue que dans le dispositif précédent, et la période pendant laquelle le début du remboursement du PTZ est différé sera allongée.


Le relèvement des montants du prêt à taux zéro accordé aux ménages dans les zones moins tendues tient compte de la réalité des coûts de l’accession. A titre d’exemple, les plafonds applicables pour une famille de 4 personnes passent de 158.000 € à 200.000 € en zone C, de 172.000 € à 220.000 € en zone B2, de 234.000 € à 270.000 € en zone B1.


Ces améliorations permettront de passer de 44.000 à 75.000 PTZ par an et de bénéficier à un plus grand nombre de ménages modestes et de classe moyenne.

En pratique : le nouveau prêt à taux zéro :

À Saint-Étienne, une famille de trois enfants avec 5 000 euros de revenus par mois pourra bénéficier du prêt à taux zéro pour acquérir une maison d’une valeur de 260 000€ (ils n’étaient pas éligibles avant).

Elle pourra emprunter 53 000 euros à 0% d’intérêt sur 12 ans Le coût total de leurs emprunts baissera de 11 700 euros sur 18 ans. Par ailleurs, le projet d’accession des ménages pourra être sécurisé par une garantie sur le prêt à taux zéro.
A partir du 1er janvier 2015, le prêt à taux zéro sera ouvert à l’achat de logements anciens sur quelques zones ciblées pour favoriser la revitalisation des bourgs ruraux. Ce dispositif sera conditionné à des travaux de rénovation, afin de permettre l’acquisition et la réhabilitation d’un logement existant. Cette évolution nécessite des modifications du cadre législatif qui seront proposées au Parlement à l’automne dans le cadre du projet de loi de finances pour 2015.

Les nouveaux plafonds de ressources selon la composition des ménages :

 

NOMBRE DE PERSONNES

ZONE A

ZONE B1

ZONE B2

ZONE C

1

36 000 €

26 000 €

24 000 €

22 000 €

2

50 400 €

36 400 €

33 600 €

30 800 €

3

61 200 €

44 200 €

40 800 €

37 400 €

4

72 000 €

52 000 €

48 000 €

44 000 €

5

82 800 €

59 800 €

55 200 €

50 600 €

6

93 600 €

67 600 €

62 400 €

57 200 €

7

104 400 €

75 400 €

69 600 €

63 800 €

8 et plus

115 200 €

83 200 €

76 800 €

70 400 €

 

Les nouveaux seuils des tranches seront à titre d’exemple les suivants pour les personnes célibataires :

 

TRANCHE

ZONE A

ZONE B1

ZONE B2

ZONE C

1

<= 20 000 €

<= 18 000 €

<= 15 000 €

<= 13 000 €

2

<= 22 000 €

<= 19 500 €

<= 16 500 €

<= 14 000 €

3

<= 25 000 €

<= 21 500 €

<= 18 000 €

<= 15 000 €

4

<= 28 000 €

<= 23 500 €

<= 20 000 €

<= 18 500 €

5

<= 36 000 €

<= 26 000 €

<= 24 000 €

<= 22 000 €

 

Les nouveaux profils de remboursement seront les suivants :

 

TRANCHE

CAPITAL DIFFÉRÉ

DURÉE DE LA PÉRIODE 1

DURÉE DE LA PÉRIODE 2

1

100 %

14 ans

11 ans

2

100 %

7 ans

18 ans

3

100 %

5 ans

15 ans

4

0 %

16 ans

?

5

0 %

12 ans

?

 

Les nouveaux plafonds d’opération selon la zone et la composition des ménages :

 

NOMBRE DE PERSONNES

ZONE A

ZONE B1

ZONE B2

ZONE C

1

150 000 €

135 000 €

110 000 €

100 000 €

2

210 000 €

189 000 €

154 000 €

140 000 €

3

255 000 €

230 000 €

187 000 €

170 000 €

4

300 000 €

270 000 €

220 000 €

200 000 €

5 et plus

345 000 €

311 000 €

253 000 €

230 000 €

 

Décret n° 2014-889 du 1er août 2014 relatif aux prêts ne portant pas intérêt consentis pour financer la primo-accession à la propriété (JORF n°0180 du 6 août 2014 page 13026 - texte n° 52)

 

Le centre de distribution Calcia de Bruneseau, une nouvelle identité architecturale dans le 13e arrondissement…

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Le centre de distribution Calcia de Bruneseau, une nouvelle identité architecturale dans le 13e arrondissement…

Le centre de distribution Calcia de Bruneseau, une nouvelle identité architecturale dans le 13e arrondissement…

Présenté en février 2013 sur le Blog de l’Habitat Durable, le Centre de distribution Calcia a été inauguré dernièrement constituant une nouvelle identité architecturale dans le 13ème arrondissement de Paris...

Acteur majeur de l’industrie cimentière en France, Ciments Calcia inaugure en juillet 2014 son nouveau Centre de distribution de l’est parisien.

Ce site est la première “pierre” du vaste projet de réaménagement du 13e arrondissement de Paris. Désormais situé côté périphérique extérieur, il a été conçu avec un triple enjeu : architectural pour marquer l’importance de la mixité économique et sociale du quartier Masséna-Bruneseau, environnemental pour optimiser au maximum la multimodalité initiée par Ciments Calcia dans le but de limiter les impacts liés au transport et enfin logistique en permettant une livraison 24 heures/24 de tous les clients de la région parisienne.

Le Centre de distribution Ciments Calcia, emblème d’un paysage urbain en mutation...

Le projet de réaménagement du 13e arrondissement s’articule autour d’une idée maîtresse imaginée par Yves Lion : relier Paris à sa banlieue par un axe piétonnier, l’allée d’Ivry, bordé de centaines de logements et d’équipements socioculturels. Au cœur de cette zone viendra notamment s’élever sur 180 mètres la Tour Duo du célèbre architecte Jean Nouvel.

C’est le cabinet VIB Architecture (Franck Vialet Architecte et Bettina Ballus) qui a donné au nouveau Centre de distribution sa signature architecturale originale pour une “valorisation du produit béton, des savoir-faire et des métiers associés”.

Un nouveau site Ciments Calcia en harmonie avec son environnement

Le nouveau Centre de distribution de Bruneseau s’inscrit dans une démarche d’intégration urbaine, alliant respect de l’environnement grâce à une construction écoresponsable (consommation énergétique réduite, système de tri des déchets, mécanisme de filtration de l’air, équipement permettant la récupération des eaux de ruissellement) et esthétique architecturale. Réalisé en béton clair, l’ouvrage est encore sublimé par la mise en lumière représentant des aurores boréales pensée par l’artiste plasticien Laurent Grasso, ainsi que par les formes ovoïdes du laboratoire et des bureaux percées par des ouvertures en forme de granulats. Plate-forme, laboratoire, bureaux et toit des silos sont artistiquement reliés par un volume vertical enveloppant un escalier et un ascenseur.

Le centre de distribution Calcia de Bruneseau, une nouvelle identité architecturale dans le 13e arrondissement…

Des installations techniques de dernière génération

Le concept du centre optimise l’espace restreint de 4.500 m2 en différentes zones et bâtiments composés de :

I Deux silos de 37 m de hauteur (capacité 11.000 m3 utiles ; possibilité de stocker 6 références différentes de ciment).

À noter : l’édification des silos a été réalisée selon un procédé très technique nécessitant savoir-faire et expertise, le coffrage glissant. Constitué d’un moule en bois ceinturé avec des chevêtres métalliques poussés par des vérins hydrauliques, le coffrage glissant reçoit un coulage du béton en continu, à raison de 3 mètres par jour, garantissant un béton très homogène en termes de “prise”, de teinte et d’aspect extérieur. Le coulage des silos a été réalisé en deux phases, chaque coulage représentant 2.000 m3 de béton à température constante, soit un travail sans interruption pendant 15 à 20 jours pour chacun. Le premier silo a été coulé à l’hiver 2013 alors que le second a vu le jour au printemps.

I Une installation terminale embranchée (ITE) pour permettre l’accès aux trains d’environ 26 wagons chargés de ciment. L’ITE est constituée de 2 voies ferrées parallèles d’une capacité de 13 wagons chacune.

I Des équipements de transport pneumatiques permettant le déchargement des wagons et le chargement des silos de stockage d’une manière plus rapide et moins pénible.

I 4 postes de chargement de camions positionnés sous les silos et équipés de ponts à bascule entièrement automatisés 24 heures/24.

I Un bâtiment de bureaux en encorbellement.

I Un laboratoire d’essais mécaniques béton situé sous le périphérique.

Un transport multimodal unique, favorisant productivité et respect de l’environnement

Implanté stratégiquement au cœur de la ville, le site de Bruneseau est à l’origine de flux de marchandises optimisés grâce à l’important travail de réflexion mené par Ciments Calcia. Premier opérateur sur son marché à avoir commandé un bilan environnemental de ses transports ferroviaires, Ciments Calcia a mis en lumière la pertinence de la stratégie logistique multimodale pour un fret écoresponsable. En associant voie ferrée pour les liaisons principales et route pour les derniers kilomètres, la consommation d’énergie et les émissions de GES se trouvent ainsi fortement réduites.

Aussi 100 % des approvisionnements du Centre s’effectuent par voie ferroviaire via des liaisons optimisées grâce à un partenariat avec Fret SNCF/RFF autorisant des flux massifiés. Par ailleurs, une étude R&D par le concepteur des nouveaux wagons EVS/AFR a permis de constituer des trains de 26 wagons au lieu de 20 (par le biais des châssis compacts et cuves autoportantes intégrées) générant plus ou moins un tiers de volume supplémentaire de ciment transporté à chaque rotation. L’utilisation de ces wagons novateurs assure une moindre pénibilité en termes de chargement et déchargement grâce à une seule bouche, génère une plus grande rapidité de manœuvre et augmente la sécurité au moment de la manutention.

En aval, les quelques kilomètres restants* pour les livraisons clients se font par camion, le plus souvent à contresens du flux général de circulation afin de contourner les problèmes de circulation croissants de la capitale.

Le site de Bruneseau en quelques chiffres...

Surface du site : 4.478 m2

Architectes : cabinet VIB (Franck Vialet Architecte et Bettina Ballus)

Maîtrise d’ouvrage : SEMAPA

Exploitant : Ciments Calcia

Livraison : avril 2014

Entreprises : SOGEA TPI (lot 1) et IBAU HAMBURG (lot 2)

Effectifs permanents sur le site : 20 salariés

Capacité de stockage : 11.000 m3 utiles

Flux entrant : 2 trains par jour

Flux sortant : 80 à 100 camions par jour

Capacité annuelle : 400.000 à 500.000 tonnes

Zone de chalandise : 80 % des clients dans un rayon de 30 km

Le centre de distribution Calcia de Bruneseau, une nouvelle identité architecturale dans le 13e arrondissement…

Une enveloppe de cuivre pour votre extension…

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Une enveloppe de cuivre pour votre extension…

Une enveloppe de cuivre pour votre extension…

Une pièce en plus, originale et à l’épreuve du temps : les extensions de maison en cuivre ont la cote

Focus sur 4 maisons qui ont opté pour des extensions en bardage cuivre :

Réalisées sur des pavillons ou des maisons de tous les styles (ultra moderne, mixant ancien et contemporain...), les extensions permettent de gagner les quelques mètres carrés qui manquent parfois aux propriétaires, et d’éviter un déménagement. Le choix du bardage de cuivre garantit un parti-pris architectural original, une solidité à toute épreuve sans entretien, et une compatibilité avec les exigences BBC. Tour d’Europe des exemples les plus remarquables.

Tout comme la pierre ou le bois, le cuivre fait partie des matériaux historiques utilisés en architecture. Sa durabilité et son esthétisme en font un allié de choix pour réaliser des bâtiments prestigieux et à l’épreuve du temps (cathédrales, opéras...). Les architectes mettent aujourd’hui à profit ces qualités dans des réalisations contemporaines. La couverture et le bardage en cuivre ont de nombreux atouts et sont de plus en plus prisés pour les grands équipements, mais aussi pour les maisons particulières. Pour une extension, le cuivre peut être allié aussi bien à une maison ancienne pour créer un contraste, qu’à une maison plus moderne pour lui donner un supplément d’âme.

Les revêtements en cuivre n’ont pas besoin d’être peints ni vernis, ce qui leur donne un aspect brut, en harmonie avec les tendances contemporaines et sans aucun entretien. Seul métal usuel coloré, le cuivre est rose-saumon au naturel et se patine lorsqu’il est soumis aux éléments extérieurs. Il devient brun, puis vert. Cette patine protège le métal des conditions climatiques et lui confère une extrême longévité. Cette qualité « évolutive » inspire aussi aux architectes des partis-pris architecturaux originaux, avec des édifices vivants qui changent de peau au fil du temps et se fondent dans leur environnement. Enfin, des versions de cuivre « pré-patiné » permettent d’obtenir un cuivre de couleur verte ou brun foncé dès la pose des éléments.

A ces qualités techniques et esthétiques s’ajoutent un atout de taille, celui de la réduction de l’impact environnemental : le cuivre peut être recyclé à 100 % et réutilisé indéfiniment. On estime que 80 % du cuivre utilisé pour les différentes applications du bâtiment provient du recyclage. Généralement mise en œuvre avec une ossature bois, une façade en cuivre s’accompagne d’une isolation performante (laine de roche, de chanvre, ouate de cellulose, etc.), ce qui contribue à répondre aux exigences de performance énergétique des constructions.

Mis en œuvre dans le cadre d’extensions, le bardage et la couverture en cuivre apportent esthétisme, isolation et garantie d’un bâtiment durable et moins gourmand en énergie. La preuve par 4 maisons sélectionnées à travers l’Europe.

Focus n°1 :

Extension en cuivre brut d’un pavillon 1900 en région parisienne, Hauts-de-Seine, France

Achevé en 2014, ce pavillon du début du siècle est situé dans une ruelle pavillonnaire à Bois-Colombes dans les Hauts-de-Seine (92). Ses propriétaires souhaitaient gagner en surface habitable pour créer une chambre au niveau des combles. Le but était également de donner une nouvelle identité à l’entrée, tout en respectant l’harmonie du bâtiment avec son entourage immédiat. Evoquant la coque d’un bateau inversé, la façade et la toiture de cuivre se présentent d’un seul tenant, depuis le pied de le sol jusqu’au faîtage du toit.

Le choix du métal rouge s’est d’abord imposé par son esthétisme. Le cuivre naturel utilisé s’intègre parfaitement avec la terre cuite de la toiture existante. Il offre également un contraste intéressant avec la verdure du jardin. Autre atout, la malléabilité du matériau : « Matériau façonnable par excellence, l’utilisation du cuivre a permis de coudre "sur mesure" le revêtement de l’extension. L’enveloppe de cuivre a pu être réalisée d’un seul tenant, de la coiffe constituant le toit à la porte d’’entrée » explique Salima Bentchikoou-Gonord, architecte du projet pour SBBG Architecture.

Une enveloppe de cuivre pour votre extension…

Focus n°2 :

Un loft esprit "néo-cubiste" avec bardage cuivre, Cardiff, Royaume-Uni

Dans le cas de cette maison contemporaine située au Pays de Galles, l’extension vient créer un prolongement à l’arrière de la maison. Aménagée sur deux étages, elle laisse place à un nouvel espace de vie et de divertissement. Le premier étage est comme un cube qui abrite l’espace de jeu semi-ouvert du rez-de-chaussée. Le porte-à-faux apporte un vrai abri contre les pluies fréquentes de la région. Le bardage est composé d’une alternance de cuivre et de chêne, apportant un réel contraste avec les arrondis de la maison principale. A même de luter contre les éléments grâce à sa résistance à la corrosion, le cuivre a été choisi comme matériau de bardage pour s’allier au bois et conserver des teintes naturelles pour un effet « brut » et contemporain.

L’architecte de Hyde+Hyde Architects :

Hyde + Hyde Architects a été mandaté pour restaurer soigneusement les éléments de l'architecture existante en créant un prolongement plus contemporain à l'arrière de la maison. À l'avant de la propriété, ce nouvel ajout apparaît
comme une simple boîte en cuivre 'apparente' au-dessus des couches de tuiles vitrées vertes de la maison exi
stante.

Dans la partie rénovée, un espace de vie et de divertissement sont installés au rez-de-chaussée grâce à l'introduction d'un élément essentiellement de plain-pied et vitré.

Au premier étage, une structure de cuivre et de chêne alternés semble planer délicatement grâce à une géométrie décalée qui laisse apparaître la forme du bâtiment pré-existant. Une série de surplombs, de consoles et de auvents sont ainsi créés pour abriter ses occupants de la pluie souvent persistante du Pays de Galles.

Le cuivre a été choisi comme un matériau particulièrement adéquat pour dialogue avec les tuiles vertes du toit de l'habitation existante. Après une décennie, le cuivre commencera à se rapprocher, en couleurs et en tonalités, des
tuiles existantes. Ses tons rose saumon et brun roux auront disparu pour toujours. C'est la beauté du cuivre : il est intemporel et nous oblige à réfléchir sur les bâtiments dans le temps. Ce caractère intemporel du cuivre permet aux bâtiments de se sentir comme s’ils avaient toujours ex
istés.

Une enveloppe de cuivre pour votre extension…

Focus n°3 :

Extension moderne en cuivre vert pré-patiné pour maison ancienne dans le Cantal, Auvergne

Le cuivre peut aussi se combiner à l’ancien ainsi que le montre l’extension de cette maison d’habitation située dans la petite commune de Moussages, dans le Cantal. Mettant à profit le cuivre vert sous sa forme pré-patinée, l’architecte David Chastain a réalisé une extension faisant écho au paysage de verdure environnant. Dans un village traditionnel où la pierre de Volvic grise domine, l’ajout de cette extension a permis de donner un accent résolument moderne à la maison d’habitation adjacente. La structure en béton de l’extension est couronnée par un toit à la Mansart en cuivre.

Une enveloppe de cuivre pour votre extension…

Focus n°4 :

Une extension contemporaine en cuivre vert à Monkstown, Irlande

Située près de Dublin, cette maison de 1870 a été construite de plain-pied pour s’accorder avec le jardin environnant. Lors de sa rénovation, le cabinet d’architecture Bone O'Donnell Architects a choisi d’ajouter une extension en cuivre pré-patiné, allié harmonieusement à d’autres matériaux durables : le verre, le bois, la pierre naturelle... En plus de son utilisation extérieure, le cuivre a aussi été choisi pour recouvrir certains murs intérieurs. La couleur verte du cuivre pré patinée a séduit les architectes et les propriétaires, car elle permettait une claire distinction entre le nouveau et l’ancien. Le bardage rehausse également les tonalités du paysage environnant.

Cette nouvelle surface habitable permet de connecter l’espace de vie intérieur au jardin. Elle abrite une nouvelle cuisine et une salle à manger dont les panneaux vitrés coulissants donnent accès à l’extérieur et augmentent la luminosité des pièces à vivre en toute saison.

Une enveloppe de cuivre pour votre extension…

Classement du site de la Conca d'Oro comprenant le vignoble de Patrimonio

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Classement du site de la Conca d'Oro comprenant le vignoble de Patrimonio

Classement du site de la Conca d'Oro comprenant le vignoble de Patrimonio

La Ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, Ségolène ROYAL, a annoncé le 1er août le classement du site de la Conca d'Oro comprenant le vignoble de Patrimonio (Département de la Haute-Corse) qui devient site classé.

Il comprend le vignoble de Patrimonio, sur le territoire des communes de Barbaggio, de Farinole, d'Oletta, de Patrimonio et de Poggio d'Oletta.

Ce classement en site classé vient reconnaître la valeur patrimoniale exceptionnelle de cette vallée qui mérite d’être valorisée.

A l’ouest de Bastia, sur la côte ouest, le site de la Conca d’Oro constitue un ensemble d’une beauté rare, composé d’un paysage cultivé lové dans un écrin naturel remarquable. Le paysage est composé d’éléments naturels (vallées enserrées par des crêtes découpées, maquis bas, ruisseaux, ouverture sur la mer), et de zones agricoles (vignobles et prairies).

Classement du site de la Conca d'Oro comprenant le vignoble de Patrimonio

Le site classé couvre 4500 hectares environ. Il prend en compte pour l’essentiel les limites naturelles correspondant au relief de la Conca d’Oro et son débouché vers la mer et présente ainsi une grande cohérence paysagère.

La culture de la vigne qui s’y exerce depuis l’Antiquité a contribué à façonner ce paysage méditerranéen. Ce site est d’une grande importance pour l’économie locale. Il est indispensable d’y maintenir et développer les activités agricoles, en particulier. Ce sont d’ailleurs les élus qui ont porté, avec l’appui de l’État, les débats sur ce projet avec l’ensemble des viticulteurs et des partenaires concernés, permettant ainsi d’aboutir à un consensus sur la protection de ce territoire.

Le soutien au développement de l’agriculture biologique donnera encore plus de valeur aux productions de ce terroir exceptionnel, disposant d’un fort potentiel d’eco-tourisme et d’agriculture biologique.

l Coteaux de vigne

l Coteaux de vigne

Initié en 2002, le projet de classement du site du vignoble de Patrimonio et de la Conca d’Oro au titre de la loi du 2 mai 1930 a été défendu avec une grande constance par le Président du syndicat de promotion et de défense des viticulteurs de l’aire d’Appellation d’origine contrôlée (AOC) de Patrimonio, M. Jean Laurent DE BERNARDI et par le Maire-vigneron de la commune de Patrimonio, M. Guy MAESTRACCI.

En 2006, à l’issue d’une étude de faisabilité, un premier projet a été proposé aux élus des collectivités concernées, resté sans suite en raison de désaccords sur le périmètre à classer.

Au début de l’année 2010 devant le souhait des élus de voir réactiver le projet dans un cadre général mieux formalisé, en lien avec le pôle d’excellence rurale validé en 2007, la DREAL a relancé la démarche sur de nouvelles bases, avec le soutien et l’investissement fort du Sous-Préfet de Calvi.

Les réflexions conduites pendant plus de deux ans se sont appuyées sur une méthode de travail participative, privilégiant la concertation avec l’ensemble des parties intéressées, notamment à travers la création et la structuration : - d’un Comité de pilotage, présidé par M. le Sous-Préfet, comprenant la DREAL, le SDAP, la DDTM, le Président des vignerons, le Maire de Patrimonio et le Président de la Chambre départementale d’agriculture.

- d’un groupe de travail pour la définition des limites du site à classer, composé des membres du Comité de pilotage et des élus des communes concernées,

- d’un groupe de travail pour la définition des principes et des règles de gestion du site, composé des membres du Comité de pilotage, de socioprofessionnels du vignoble et d’experts.

l Lignes de force du paysage

l Lignes de force du paysage

La définition de l’esprit des lieux du vignoble de Patrimonio et de la Conca d’Oro ainsi que son identification constituent un préalable à toute démarche de préservation et de mise en valeur du site (aménagement, gestion, accueil des visiteurs...).

Cette définition repose en partie sur la forte impression, voire l’émotion, suscitée par la qualité et l’unicité du lieu. L’analyse des valeurs économiques, sociales et culturelles du site complètent cette première perception.

L’ensemble de ces critères fonde la valeur patrimoniale exceptionnelle du site, celle qui est partagée par le plus grand nombre et qu’il est nécessaire de reconnaître pour assurer sa pérennité.

Le site majeur s’inscrit dans une vallée orientée du sud-nord depuis le village de Poggio d’Oletta jusqu’à la mer par la baie de Farinole, en suivant le ruisseau du Fium’Albino et plus à l’ouest jusqu’au golfe de Saint-Florent.

Cette vallée de la région du Nebbio (qui signifie « brouillard » en corse) est appelée « Conca d’Oro », (« Coquille d’Or ») dénomination qui traduit la fertilité de son terroir. Sa forme générale est une dépression délimitée :

- à l’est par la plus haute ligne de crête schisteuse et granitique (Monte Terza Battagli, Col de Teghime, Pigno, San Colombano, Cima di Gratera jusqu’à Punta Muzelli),

- à l’ouest par une crête blanche discontinue, arrondie, formée de calcaires redressés (Monte Magna, Monte Silva Mala, Monte Sant’Angelo, Punta di Furtino). Elle constitue l’élément minéral fort de ce paysage.

l Plaine délimitée par les crêtes calcaires

l Plaine délimitée par les crêtes calcaires

Ce site comprend :

- des zones naturelles couvertes de végétation basse de type maquis arboré méditerranéen xérophile et sempervirent (à base de chêne vert et olivier sauvage), dont la naturalité est encore très préservée,

- des zones viticoles et agricoles qui mettent en exergue le relief du site. Les vignes sont un élément majeur de ce paysage.

- des zones urbanisées qui comprennent le village de Poggio d’Oletta, de Barbaggio, de Patrimonio et son hameau des Marines du Soleil, en bord de mer.

l Vues depuis la route en corniche

l Vues depuis la route en corniche

Traversé par un axe touristique fréquenté, entre le Grand Bastia et la région de Balagne, desservant Saint-Florent et l’ensemble naturel de l’Agriate, et la partie Ouest du Cap Corse, ce site offre des points de vue remarquables qui impressionnent les visiteurs.

Lorsqu’ils les découvrent pour la première fois, depuis le belvédère du Col de Teghime, ils sont interpellés par la beauté et la diversité du paysage : maquis, vigne, prairies à dominante verte, crêtes calcaires blanches et mer azur en arrière-plan.

La route en corniche reliant les villages de Poggio d’Oletta et de Farinole marque également les esprits. Elle permet de mesurer la profondeur du relief et l’harmonie entre les éléments naturels et les zones agricoles. Les points de vue remarquables sont nombreux, notamment depuis la RD 38 avant le Col de Teghime et depuis la RD 333 avant le col de la Croix, côté Patrimonio.

l Au cœur du vignoble

l Au cœur du vignoble

La route conduisant à travers le vignoble, du village de Poggio d’Oletta à la Cathédrale du Nebbio permet de s’immerger dans le fond de vallon et de ressentir pleinement l’ambiance du site. Elle permet aussi de rejoindre le village de Patrimonio en empruntant deux chemins ruraux noyés dans un océan de vignes.

Enfin, l’un des points de vue les plus remarquables reste la route d’accès au Cap Corse à partir de Patrimonio, là où les vignes rejoignent la mer.

Dominée par une colline calcaire, la partie côtière de ce site de la baie de Farinole au golfe de Saint-Florent, forme un ensemble de grande qualité encore bien préservé.

La société Eco Terre Développement a mis à disposition gracieusement les photos ci-après du littoral (entre Saint Florent et Farinole) issues de la mission 2010 Kalliste Peripli.

Éléments constitutifs du paysage :

C’est donc le mélange des éléments végétaux, minéraux et de la mer, qui compose ce paysage pittoresque.

Il est à noter que l’église Saint-Martin du village de Patrimonio (M.H. inscrit) l’ancien couvent de Marianda sur Farinole, et la chapelle San Quilico sur Poggio d’Oletta (M.H. Classé) constituent d’intéressants repères dans l’espace et dans le temps. Leurs emplacements sont choisis avec soin et offrent des vues stratégiques.

Un paysage singulier issu d’un territoire naturel mis en valeur harmonieusement Les composantes de ce paysage sont le résultat de l’interaction permanente entre les éléments naturels : géologie, relief, régime des pluies et des vents, influence de la mer, ensoleillement, qualité de la terre, végétation préexistante ; et l’action de l’homme au fil du temps et en fonction des moyens dont il a disposé.

l Vignoble en bordure de mer - Baie de Farinole

l Vignoble en bordure de mer - Baie de Farinole

Dominée par une colline calcaire, la partie côtière de ce site de la baie de Farinole au golfe de Saint-Florent, forme un ensemble de grande qualité encore bien préservé.

La société Eco Terre Développement a mis à disposition gracieusement les photos ci-après du littoral (entre Saint Florent et Farinole) issues de la mission 2010 Kalliste Peripli.

Éléments constitutifs du paysage :

C’est donc le mélange des éléments végétaux, minéraux et de la mer, qui compose ce paysage pittoresque.

l Le littoral de Patrimonio à Farinole
l Le littoral de Patrimonio à Farinole

l Le littoral de Patrimonio à Farinole

Il est à noter que l’église Saint-Martin du village de Patrimonio (M.H. inscrit) l’ancien couvent de Marianda sur Farinole, et la chapelle San Quilico sur Poggio d’Oletta (M.H. Classé) constituent d’intéressants repères dans l’espace et dans le temps. Leurs emplacements sont choisis avec soin et offrent des vues stratégiques.

Un paysage singulier issu d’un territoire naturel mis en valeur harmonieusement Les composantes de ce paysage sont le résultat de l’interaction permanente entre les éléments naturels : géologie, relief, régime des pluies et des vents, influence de la mer, ensoleillement, qualité de la terre, végétation préexistante ; et l’action de l’homme au fil du temps et en fonction des moyens dont il a disposé.

l Église Saint-Martin, Couvent de Marianda, Chapelle San Quilico

l Église Saint-Martin, Couvent de Marianda, Chapelle San Quilico

Les éléments naturels

Caractéristiques géologiques du site

La structure de ce relief est très singulière car elle est le fruit de la rencontre de trois ensembles géologiques : - à l’ouest, les formations calcaires d’âge miocène (ère tertiaire), - au centre, les formations sédimentaires du Nebbio, déplacées sous l’effet d’un processus tectonique,

- à l’est, des schistes lustrés.

À l’ouest, les éléments en jaune correspondent au calcaire Miocène incliné. Ils constituent le trait majeur du paysage, et en font sa principale originalité. Les éléments en vert clair correspondent à des serpentinites, qui forment des terrains beaucoup moins représentatifs.

À l’est, deux ensembles colorés coexistent :

• Les éléments verts tachetés de carrés noirs correspondent à des cipolins et quartzites. Il s’agit de l’ensemble des barres qui forment la partie supérieure de la crête allant du Pigno aux monts de la Torre en passant par Teghime. Les cipolins sont constitués de bancs calcaires gris, exploités jadis en carrières par exemple le long de la route reliant Teghime à Poggio d’Oletta. Les quartzites, plus résistantes, sont des roches siliceuses de couleur claire. Dans une certaine mesure, ces barres forment le symétrique à l’est des barres calcaires de l’ouest. Elles participent ainsi avec ces dernières à la délimitation du bassin de Patrimonio et renforcent son originalité.

• De part et d’autre de la crête, des teintes violettes avec ponctuations roses correspondent à d’anciens gabbros et granites (formations du socle, d’âge primaire). Ils forment les soubassements boisés du versant côté Nebbio.

Au centre de la zone proposée au classement, un patchwork de couleurs montre la complexité et la diversité des formations bien visibles sur une coupe. Ces terrains variés ont une disposition plutôt sud-nord. Ils sont recouverts par de grandes taches grisées d’orientation plutôt est-ouest qui correspondent aux divers dépôts alluviaux des trois cours d’eau qui rejoignent la mer en formant des cluses à travers le massif calcaire.

Cette grande diversité d’éléments géologiques en un même lieu, doublée de comportements propres face à l’érosion, composent des paysages singuliers sur un site géologique unique en Corse.

Formation du relief et des crêtes calcaires

Une des composantes les plus remarquables du relief sont les cuestas de couleur blanche qui marquent fortement de leur empreinte le paysage. Elles sont façonnées de couches de calcaire (datées environ de 20 millions d’années) pouvant atteindre près de 400 m d’épaisseur. Ces calcaires, très riches en accumulation de coquilles fossiles, ont la particularité d’être relevés par un mouvement tectonique pour former les cinq collines successibles qui sont bien visibles depuis l’est du site.

l Constructions diffuses, consommatrices d’espaces et de paysages

l Constructions diffuses, consommatrices d’espaces et de paysages

Composition pédologique du site

La diversité des roches mères génère sur ce territoire des formations pédologiques complexes, dotées de nombreux types de sols, pour la plupart argilo-calcaires à l’ouest, et schisteux et caillouteux à l’est. Ces sols peuvent être très différents d’un secteur à l’autre, en fonction notamment de l’altitude et la proximité de la mer.

Les sols les plus représentés sont :

- les sols bruns ou rouges sur calcaires, peu argileux en profondeur,

- les sols sur dépôts calcaires marneux du miocène,

- les sols bruns acides calcaires ou non (souvent en mélange),

- les sols fissurés (Flysch et conglomérats)

- les sols lessivés et stratifiés (néoluvisols et luvisols),

- les sols calcaires (Carcosols et Calsisols),

- les sols bruns graveleux et sableux à texture argileuse,

- les sols bruns épais sur schistes quand la pente est faible,

- les sols sur schistes calcaires et cipolins,

- les sols graveleux sur serpentine, basalte et gabbro,

- les sols sur éboulis peu profonds.

La potentialité de ces sols pour la culture de la vigne va dépendre de leur nature (alluvions récents ou anciens) et de leur localisation (en fond de vallon ou dans la pente).

Remarque : Il est à noter que les sols de la Conca d’Oro n’a pas tous été inventoriés et cartographiés. Il n’est donc pas possible actuellement d’établir une carte pédologique complète du site.

Un terroir d’exception

Le relief en forme de vaste amphithéâtre protège des vents saisonniers, le vignoble, implanté pour l’essentiel au cœur de la dépression. La topographie, comme la proximité de la mer, permettent un effet modérateur du climat méditerranéen ensoleillé, grâce à l’humidité atmosphérique qu’elles génèrent. La présence de limons calcaires, qui retiennent l’eau dans les sols profonds et labourables, confère des potentialités agronomiques très favorables aux cultures agricoles sur ce site.

l Élevages caprin, ovin, bovin et apiculture

l Élevages caprin, ovin, bovin et apiculture

Les pratiques culturelles et sociales

Pratiques préhistorique, protohistorique et historique sur le site

L’occupation humaine du Nebbio est la plus ancienne implantation dans l’île connue à ce jour. Elle date de 7 000 ans avant J.-C., de l’époque pré- néolithique (source http://histoire.du.nebbiu.pagesperso-orange.fr). À la fin du néolithique et au début de l’âge de fer, les hommes sont passés de l’état de chasseur à celui de cultivateur-éleveur.

L’abri des Strette dans la falaise calcaire au-dessus de la route entre Saint Florent et Patrimonio et celui de Scaffa Piana au-dessus de la route entre Saint Florent et Poggio d’Oletta (abris inclus dans le site), attestent de la présence humaine et de leurs pratiques agricoles. Ces abris, datés de 3 400 ans avant J.-C, prouvent que les populations locales n’ont pas attendu les colons des peuples dominants de Méditerranée pour pratiquer l’élevage de porc et de mouton, à l’aide de chien domestiqué. En outre, ces populations se nourrissaient déjà d’olive et de céréales, comme en témoignent les traces de vanneries retrouvées pouvant servir de silo à grain. Cette période est aussi marquée par la construction de mégalithes et de menhirs, comme en témoigne celui retrouvé sur la commune de Barbaggio, exposé à Patrimonio, le menhir du «Nativu» daté de la période de 4000 ans à 2000 ans avant J.-C. Ce site est donc façonné très tôt par l’élevage, la production de céréales et la culture de la vigne pratiquée depuis l’Antiquité. Les Grecs au VIe siècle avant J.-C, qui surnommaient la Conca d’Oro « la vallée des dieux », ont aménagé un port dans la baie de Saint Florent pour profiter des prédispositions agricoles (blé, olivier, vigne) de ce site et d’autres ressources (minerais, chaux, sel). Les Romains ont aussi exploité ce site dont il reste quelques traces (barrage pour un système d’irrigation). Cependant, ces vestiges n’ont pas fait l’objet de fouilles et d’études approfondies. Durant le moyen âge, la Corse connaît une période d’insécurité. Les périodes autarciques alternent avec les périodes de commerce.

Du XIIe au XIIIe siècle, pendant environ 200 ans, le temps de la pax pisana, le littoral est sécurisé et les Corses quittent les hauteurs pour occuper et mettre la plaine en culture. Des ports sont ouverts, la liberté du commerce est rétablie. C’est une période de prospérité, où la religion occupe une place d’importance. Les moines Franciscains fondent au début du XIIe siècle le couvent Saint François à Oletta. Ils joueront un rôle majeur dans la mise en valeur agricole et viticole de la Conca d’Oro.

Sous l’aire génoise du XVe au XVIIIe siècle, les vins du Nebbio et de la Conca d’Oro occupent une place de choix. Une réglementation et une organisation des cultures sont mises en place, notamment pour la viticulture. À cette époque, les vins étaient embarqués sur des voiliers à Saint-Florent et faisaient le tour du Cap Corse pour être débarqués à Erbalonga (à proximité de Bastia). Dégustés, s’ils avaient supporté l’épreuve de la mer, ils pouvaient être exportés à Gênes, sous l’Appellation « Vini navigati ». Les vins sucrés étaient particulièrement appréciés.

Il est donc établi que la viticulture est pratiquée et favorisée pendant plus de six siècles dans la Conca d’Oro. Pendant la période de souveraineté corse (1755-1769), puis française, l’activité viticole se poursuit de façon soutenue jusqu’à l’apparition en 1850 de l’Oïdium puis du Phylloxera. Les conséquences pour le vignoble furent sévères malgré le fait que le cépage Nielluccio résista bien. Au début du XXe siècle, un effondrement général des prix du vin bloqua l’expansion du vignoble et la Grande Guerre paracheva ce déclin. Cinquante ans s’écoulèrent avant que la viticulture insulaire ne redevienne une véritable activité économique.

l Vignoble en fond de vallon sur Saint-Florent

l Vignoble en fond de vallon sur Saint-Florent

Pratiques contemporaines

Les années 1960-1970 marquèrent une crise du vin corse, liée à la recherche d’une production quantitative, plus que qualitative. Cependant, le choix des vignerons du Nebbio fut différent. La reconnaissance des vins de la Conca d’Oro est liée à la passion et au travail de qualité des hommes qui occupent sur ce territoire, depuis plusieurs générations.

Ces vignerons ont obtenu le 13 mars 1968 la première Appellation d’Origine Contrôlée pour le vin en Corse, celle des vins de « Patrimonio ». Cette reconnaissance exemplaire a ouvert la voie aux productions de vins traditionnels de qualité.

La démarche de classement du site s’inscrit dans le même esprit. En Corse, elle est exemplaire dans le domaine de la protection et de la gestion des terres agricoles. En 2008, sur l’ensemble du territoire AOC Patrimonio, le vignoble couvrait une superficie de 410 hectares pour une production de 14 200 hectolitres élaborés au sein de 32 caves particulières.

Viticulture

1. Les vins de l’AOC Patrimonio L’appellation d’origine contrôlée « Patrimonio » est réservée aux vins tranquilles blanc, rouge et rosé.

- Les vins blancs sont issus du cépage Vermentino B (malvoisie de Corse).

- Les vins rouges et rosés sont issus des cépages suivants :

Cépage principal : Nielluccio N,

Cépages accessoires : Grenache N, Sciaccarello N, Vermentino B (malvoisie de Corse).

Pour les vins rouges, la proportion du cépage Niellucio N doit être supérieure ou égale à 90 % de l’encépagement. Pour les vins rosés, la proportion du cépage Niellucio N doit être supérieure ou égale à 75 % de l’encépagement.

Conduite du vignoble

Densité minimale : 4 000 pieds/hectare, Écartement : ne peut être supérieur à 2,80 m entre les rangs, ni inférieur à 0,8 m entre les pieds,

Règle de taille : taille courte à courson avec un maximum de 10 yeux francs par pied Charge maximale moyenne par parcelle : 8000 kg par hectare

Rendement visé : 50 hectolitres par hectare, irrigation interdite.

Mode d’élaboration des vins

Blancs : pressée directe

Rosés : majorité en pressée directe, une partie en macération (pour les rosés plus clairs « gris »)

Rouge : Vinification classique avec une tendance à allonger le temps de macération.

Assemblage des cépages : dans les mêmes proportions que celles prévues pour l’encépagement. Toute opération d’enrichissement est interdite.

Le Muscat du Cap Corse

(Décret modificatif n° 2011-781 du 28 juin 2011)

L’AOC Muscat du Cap Corse couvre en partie l’AOC Patrimonio (30 ha). Le muscat est un vin doux naturel blanc, produit à partir d’un cépage de muscat à petit grain blanc. C’est un vin très aromatique, de couleur jaune clair à ambré clair, riche et très complexe, se classant parmi les meilleurs muscats du monde. Le muscat est le vin qui possède la plus ancienne notoriété en Corse. C’est un vin rare car ses rendements sont faibles. Il est commercialisé sous la dénomination « Coteaux du Cap Corse ».

Conduite du vignoble

Densité 4 000 pieds par hectare. Écartements entre les rangs 2,50 mètres et 1 mètre entre les pieds. Rendement de base 30 hectolitres par hectare.

Mode d’élaboration

Les vins sont obtenus par mutage (ajout d’alcool neutre vinique) du moût en cours de fermentation, dans la limite de 10 % en alcool pur. Toute opération d’enrichissement en sucre est interdite.

l Vue de San Angelo

l Vue de San Angelo

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