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Les Corses et la Grande Guerre au Musée de la Corse - Corte

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Les Corses et la Grande Guerre au Musée de la Corse - Corte

Les Corses et la Grande Guerre au Musée de la Corse - Corte

Voilà pour conclure une actualité bien chargée, le blog de l’habitat durable qui s’en va prendre un peu de liberté estivale en ce mois d’août, vous entraine dans les antres du Musée de la Corse, à CORTE. Et oui la Corse ses rivages de toutes beautés recèle bien d’autres splendeurs à découvrir, tels que son patrimoine culturel et historique.

En cette année 2014, qui marque le centenaire de la Grande Guerre, le Musée de la Corse a souhaité présenter une exposition consacrée aux Corses et à la Grande Guerre à partir du 21 juin 2014. Une exposition labellisée par la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale comme projet innovant et structurant pour le territoire.

Cet événement met en lumière ce conflit qui marque un tournant dans l’histoire contemporaine européenne et régionale : s’il n’a pas engendré d’opération militaire sur le territoire, il est souvent dénoncé comme marquant la fin de la société traditionnelle insulaire corse.

Cette exposition évoque les hommes et les femmes impliqués à des degrés divers dans ce conflit en tant que témoins et acteurs de cette période de l’histoire et les bouleversements à court, moyen et long terme, que la Grande Guerre a entraînés ainsi que les modifications socio-économiques inéluctables qu’elle a impulsées dans la société corse et ce jusqu’à nos jours, nourrissant la mémoire collective et les imaginaires sociaux et politiques.

Cette exposition se veut un lieu de réflexion et de compréhension qui nous parle de singularité et d’uniformisation, reliant des trajectoires individuelles à l’histoire régionale et aux grands événements internationaux fondateurs de l’entrée de l’Europe dans le XXe siècle.

Ce projet d’exposition est l’occasion de proposer une nouvelle lecture de la Grande Guerre en rendant compte des dernières avancées scientifiques sur ce sujet et de susciter une réflexion sur les notions de mémoire, de représentation et de construction politique autour d’un événement fondateur.

La multiplicité de médias présentés (photographies, peintures, dessins, sculptures, audiovisuels, journaux, affiches, effets personnels, uniformes, armes, partitions, carnets, jouets, armes...) sont autant de vecteurs pour illustrer les dimensions globales, à la fois économiques, politiques, sociales, culturelles et anthropologiques, de ce conflit.

© CTC, musée de la Corse 2014/Philippe Pierangeli

© CTC, musée de la Corse 2014/Philippe Pierangeli

Construite autour de quatre thématiques distinctes, l’exposition Les Corses et la Grande Guerre présente plus de 600 objets.

Séquence I

LA CORSE À LA VEILLE DU CONFLIT, UNE PÉRIPHÉRIE EN CRISE

Une économie insulaire en crise Une périphérie française La naissance d’une identité corse

Séquence II

LES CORSES EN GUERRE, DES HOMMES MOBILISÉS

La mobilisation Une guerre moderne Les régiments « corses » S’évader pour tenir Religion et expression de la foi Ecrire pour survivre Photographier pour témoigner Échapper au front

Séquence III

UNE SOCIÉTÉ INSULAIRE « EN GUERRE »

Propagande et « bourrage de crâne » Un effort de guerre sans précédent Une île, terre de relégation et d’exil Les souffrances d’une île

Séquence IV

DU DEUIL AUX MÉMOIRES, CONSÉQUENCES ET SOUVENIR DE LA GRANDE GUERRE

De la fin du conflit à la mythification de la Grande Guerre Entre souvenir obsessionnel et traumatisme Une Corse nouvelle ? Le cas de la Corse : une mémoire vive et tourmentée

• Un espace dédié au jeune public propose un parcours qui aborde le sujet sous un angle interactif : AU CŒUR DES TRANCHÉES.

• En contrepoint de l’exposition, des photographies et une installation vidéo viennent illustrer le thème : L’UMANA AMBIZIONE + NOTRE SIÈCLE.

• Un colloque interdisciplinaire international « MINORITÉS, IDENTITÉS RÉGIONALES ET NATIONALES EN GUERRE 1914-1918 » organisé par le musée de la Corse les 19 et 20 juin 2014 à l’université de Corse.

© CTC, musée de la Corse 2014/Philippe Pierangeli

© CTC, musée de la Corse 2014/Philippe Pierangeli

Alors que la Corse a été géographiquement éloignée du front, la mémoire de la Grande Guerre demeure extrêmement vive dans l’imaginaire insulaire. Ici, peut-être plus qu’ailleurs, ce conflit a marqué un tournant dans l’histoire contemporaine régionale. Cette exposition propose une nouvelle lecture de la Grande Guerre et de ses répercussions en Corse en remettant en question les mythes et les stéréotypes et en explorant les imaginaires sociaux et politiques. À travers plusieurs centaines de documents et d’objets, le visiteur est replongé aussi bien dans les tranchées avec les poilus corses, que dans le quotidien de l’arrière insulaire. L’avant-guerre et les décennies qui suivent celle-ci permettent une mise en perspective des conséquences du conflit.

Le parcours s’organise en quatre séquences principales, destinées à mettre en lien l’histoire globale avec la «petite histoire» des communautés corses au sein du premier conflit mondial.

SÉQUENCE I

LA CORSE À LA VEILLE DU CONFLIT, UNE PÉRIPHÉRIE EN CRISE

Le déclenchement de la Grande Guerre signe la fin de la Belle Époque qui, comme dans de nombreux départements, est loin d’être une période florissante pour l’ensemble de la société insulaire. La dégradation de l’économie, dont la crise remonte à la fin du XIXe siècle, permet de mieux comprendre le processus migratoire qui, pour beaucoup de Corses, va devenir une échappatoire à la misère. À la veille du conflit, la Corse occupe une place stratégique en Méditerranée comme le prouve le renforcement des fortifications de Bonifacio et de Bastia face à un voisin transalpin membre de la Triplice depuis 1896. Cette menace irrédentiste cristallise l’enracinement du patriotisme français. Celui-ci n’entrave cependant pas l’expression d’une identité corse, à la fois vecteur de la républicanisation entre 1870 et 1914 mais aussi support du mouvement régionaliste apparu en réaction à l’état « d’île oubliée et abandonnée » dans laquelle se trouve l’île en 1914.

SÉQUENCE II

LES CORSES EN GUERRE, DES HOMMES MOBILISÉS

De 1914 à 1918, environ 52 800 mobilisés et 2 000 à 3 000 engagés volontaires corses ont répondu à « l’appel de la patrie ». Par sa modernité, cette Grande Guerre va marquer l’entrée de l’Europe dans le XXe siècle.

Mais pour ces combattants d’origine insulaire, ce conflit est avant tout synonyme d’exil même si des régiments marqués par une forte présence corse permettent l’affirmation d’une identité singulière au sein de la nation « en armes ». Comme tous les poilus, les combattants insulaires connaissent la vie dans les tranchées et y adoptent des pratiques, aux formes parfois héritées de leurs spécificités culturelles, comme la solidarité ou la religiosité, leur permettant de tenir dans l’enfer des premières lignes. Parmi celles-ci la correspondance des combattants avec leur famille matérialise ce lien viscéral, cette véritable ubiquité, conservés avec l’île. Elle démontre à quel point l’identité corse survit à la guerre.

Alors que le conflit se fait de plus en plus meurtrier, la combativité des poilus corses n’empêche pas, comme ailleurs, de voir apparaître des stratégies d’évitement destinées à échapper de manière « officielle » au front, c’est-à-dire sans que soit remis en cause le patriotisme des soldats insulaires.

© CTC, musée de la Corse 2014/Philippe Pierangeli

© CTC, musée de la Corse 2014/Philippe Pierangeli

SÉQUENCE III

UNE SOCIÉTÉ INSULAIRE EN GUERRE

Si le territoire insulaire est éloigné du front, la société corse n’en a pas moins été directement confrontée au conflit. Les conséquences économiques se font d’autant ressentir que l’île déjà dépendante de ses importations avant la guerre doit faire face à la pénurie provoquée par la réduction des rotations maritimes.

Pourtant, la population locale, décrite en 1908 dans le rapport Clémenceau, comme la plus pauvre d’Europe, a largement participé financièrement à l’effort de guerre. Patriotisme et volonté de hâter la fin du conflit et le retour des mobilisés sont à l’origine de cette participation massive aux quêtes et aux emprunts nationaux. Le « bourrage de crâne » fait certes son œuvre... au point d’être intégré dans les esprits insulaires sans toutefois déclencher une haine du Boche à laquelle les 2 000 prisonniers de guerre et internés en captivité dans l’île auraient pu faire face.

De même, l’accueil réservé par la population corse aux réfugiés serbes et juifs démontre que l’hospitalité et la solidarité conservent tout leur sens. Pourtant, la société insulaire souffre du conflit à travers l’apparition des mutilés, l’annonce des morts et des disparus ainsi que les ravages de la grippe espagnole.

SÉQUENCE IV

DU DEUIL AUX MÉMOIRES, CONSÉQUENCES ET SOUVENIR DE LA GRANDE GUERRE

Au-delà des incalculables conséquences démographiques du conflit, le poids du deuil dans les familles insulaires aux lendemains de la Première Guerre mondiale se mesure à travers le souvenir des 10 à 12 000 Corses « morts au champ d’honneur ». Ce véritable traumatisme collectif explique le mythe des 40 000 morts, l’instrumentalisation de celui-ci et les reconstructions mémorielles apparaissant dans les affrontements idéologiques et partisans que se sont livrés différents courants ou formations politiques insulaires de la fin des années 1920 jusqu’à nos jours. Le souvenir de ce conflit s’inscrit donc dans un rapport singulier avec la nation. Depuis le début des années 2010, ce poids mémoriel persiste à travers le nouveau combat qu’animent diverses associations réunies dans un collectif pour la réhabilitation en droit des fusillés corses pour l’exemple de 14-18.

Toussaint Guglielmi, Corsica Association Sintinelle – Fonds Biaggi & Gregori © Association Sintinelle/DR

Toussaint Guglielmi, Corsica Association Sintinelle – Fonds Biaggi & Gregori © Association Sintinelle/DR

AU CŒUR DES TRANCHÉES

Exposition destinée au jeune public (6-11 ans)

Ce parcours destiné au jeune public s’offre comme un sas de sensibilisation à la visite de l’exposition Les Corses et la Grande Guerre.

Comment franchir le fossé du temps et rendre cette histoire accessible à des enfants dont le quotidien est à des années lumières des tranchées ? Ce sont leurs arrière- arrière-grands-parents qui ont peut-être vécu la Grande Guerre... Comment évoquer l’horreur sans traumatiser ? Impossible de faire revivre tel quel l’enfer des tranchées.

Au cœur des tranchées relève le défi en traitant ce pan d’histoire sous l’angle de l’émotion et du vécu quotidien. Centré sur l’humain et les sensations, le parcours, qui propose une série d’expériences subjectives et sensorielles, est un outil qui permet de faire sens de ces fragments, de prendre de la distance et de s’interroger sur l’Histoire.

La scénographie développe un univers qui mêle des éléments très réalistes avec une évocation plus symbolique des tranchées. Empruntés au registre visuel militaire, le graphisme aux couleurs franches, évoque les rubans des médailles, le mobilier rappelle les caisses et cantines.

Le matériau dominant est la couverture grise. Tantôt pliée tantôt roulée, utilisée pour évoquer les sacs de sable, les bandages ou pour former les parois d’un espace plus intimiste, elle évoque par sa texture râpeuse l’inconfort de la guerre. Symbole de protection aussi, elle réconforte et aide le soldat à lutter contre le froid.

SUR LE QUAI DU DÉPART

En préambule au parcours, une fresque panoramique d’un quai d’embarquement sert de point de rassemblement pour les visiteurs. Le décor campe l’ambiance qui préside au début de la campagne. Personne ne s’imagine alors en « prendre » pour 4 ans...

EN ROUTE VERS LE FRONT

L’image du départ laisse la place à un environnement rappelant celui des tranchées. Promiscuité, rats et poilus figés au fond du cul-de-sac montrent qu’on s’enfonce dans le conflit.

LA TRANCHÉE DES ÉMOTIONS

La vie dans les tranchées. Une suite d’illustrations inspirées de documents pris sur le vif retrace le quotidien du soldat.

Le bruit et les odeurs des tranchées.

Sons et odeurs sont diffusés dans ce boyau pour faire ressentir l’environnement sensoriel, celui des soldats confinés dans leur tranchée.

Le refuge des pensées. Un ensemble de boîtes représentant les souvenirs et pensées permettent de s’immerger dans les pensées d’un poilu. Une manière de montrer que la guerre touche les acteurs au front, mais aussi ceux qui sont restés au pays.

LES INDISPENSABLES

Le barda. Les enfants décryptent le contenu d’un barda. Accessoires réglementaires, objets intimes, voire insolites aident à supporter physiquement et moralement cette situation extrême qu’est la guerre. Le poids du barda. Un dispositif permet d’expérimenter physiquement ce que représentent ces 35 kilos.

RÉCITS DE VIE

Implanté au cœur du parcours un espace audiovisuel diffuse des récits de soldats en bande dessinée.

LA MÉMOIRE

Trois écrans tactiles permettent la consultation des carnets réalisés dans le cadre du concours Les petits artistes de la mémoire, la grande guerre vue par les enfants, organisé par l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre. Les enfants réinterprètent l’histoire personnelle d’un poilu et deviennent à leur tour vecteurs de cette mémoire.

• COIN LECTURE Albums, livres documentaires, BD, livres de poésie sont mis à disposition pour en savoir plus.

• SUPPORT PÉDAGOGIQUE En début de parcours, les jeunes visiteurs se voient remettre une petite besace qui contient un support individuel, le petit journal de la Grande Guerre. Ce carnet propose pour chaque thème une activité. Tout au long du parcours, l’enfant récolte des vignettes illustrées, « fragments » d’expérience, qui, découpées, commentées et collées dans le carnet permettent de prolonger l’expérience de visite.

© CTC, musée de la Corse 2014/Philippe Pierangeli

© CTC, musée de la Corse 2014/Philippe Pierangeli

L’UMANA AMBIZIONE + NOTRE SIÈCLE

En contrepoint de l’exposition les Corses et la Grande Guerre

Photographies : Jean-André BERTOZZI / Installation vidéo : Leonardo BOSCANI

Un projet dont l’objectif est de mener une réflexion sur la dimension historique de la mémoire.

L’UMANA AMBIZIONE :

Ces 21 portraits réalisés entre 2002 et 2005 par Jean-André Bertozzi mettent en scène les derniers survivants des îles de Corse et de Sardaigne de la première Guerre mondiale. Ces images sont devenues aujourd’hui des objets d’histoire.

Avec le temps, les ultimes témoins de ce conflit ont disparu... Ne restent aujourd’hui, outre leur images muettes, que les paroles d’un de ces anciens que Leonardo Boscani a inscrites dans une installation vidéo : « La conta ». Une ronde enfantine, sur un fond d’hymnes nationaux, vient rythmer l’apparition de ces paroles perdues.

Des images et des paroles comme les derniers échos d’un siècle qui lentement s’éloigne de nous.

NOTRE SIÈCLE :

Le visiteur passe dans un labyrinthe de visages qui le mène vers une sculpture photographique : « Notre siècle ». Cette stèle de verre sortant du sable nous présente un premier regard sur ce siècle. Ces images en couleurs, comme un siècle naissant, ont été faites juste avant que ne cesse la tranquillité : un coin de verdure dans un champ, des officiers dans leurs beaux uniformes, mais déjà au loin le bruit du canon...

De multiples témoins, aujourd’hui muets, qui nous renvoient vers un souvenir unique : notre inconscient collectif.

Anonyme Prisonniers de guerre du 363e régiment d’infanterie, bataille de la Chapelotte Collection particulière Pierre Filippini © Coll. Pierre Filippini/DR

Anonyme Prisonniers de guerre du 363e régiment d’infanterie, bataille de la Chapelotte Collection particulière Pierre Filippini © Coll. Pierre Filippini/DR

RENSEIGNEMENTS PRATIQUES

Dates :

21 juin 2014-28 mars 2015

Lieu :

Musée de la Corse, Citadelle de Corte - 20250 CORTE

Coordonnées :

museedelacorse.info@ct-corse.fr Tél. : 04 95 45 25 45 Fax. : 04 95 45 25 36

Horaires :

Du 22 juin au 20 septembre : 10 h - 20 h tous les jours

Du 21 septembre au 31 octobre : 10 h - 18 h tous les jours sauf les lundis

Du 1er novembre au 28 mars : 10 h - 17 h tous les jours sauf les dimanches, lundis, fériés et 24 décembre FERMETURE ANNUELLE Du 31 décembre au 14 janvier inclus

Commissariat :

Sylvain GREGORI, Attaché de conservation du patrimoine, Docteur en histoire de l’université de Provence, Chercheur associé au CMMC-Université de Nice et Président et cofondateur de l’association d’histoire militaire corse Sintinelle. Jean-Paul PELLEGRINETTI, Professeur des Universités, Responsable de l’ANR ICEM (Centre de la Méditerranée Moderne et Contemporaine Université de Nice-Sophia Antipolis).

Scénographie :

Yves Kneusé, architecte scénographe et Charlotte Vaillant, architecte intérieur

Graphisme :

Gaëtan Laroche

Publications :

• Catalogue et brochure de l’exposition Les Corses et la Grande Guerre Coédition Musée de la Corse, CTC/Albiana

• Bande dessinée AIÒ ZITELLI ! Récits de guerre 14-18 Coédition Musée de la Corse, CTC/Albiana

Activités pédagogiques :

Visites guidées et ateliers à destination du jeune public

(6-11 ans) et des classes Réservation : 04 95 45 26 02 jeanne.luciani@ct-corse.fr Visites guidées à destination des collèges et lycées Réservation : 04 95 45 26 06 cecile.liberatore@ct-corse.fr

Visites guidées :

Visites guidées à destination des groupes.

Réservation : 04 95 45 26 06 cecile.liberatore@ct-corse.fr

www.musee-corse.com

© CTC, musée de la Corse 2014/Philippe Pierangeli

© CTC, musée de la Corse 2014/Philippe Pierangeli


Pensée du Jour

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« L'homme véritablement brave est celui qui aime la vie, qui la chérit comme un trésor qu'une fois perdu l'on ne peut jamais retrouver. »

Eiji Yoshikawa 1892 - 1962

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"Aucune distance d'endroit ou faute de temps ne peut diminuer l'amour de ceux qui sont complètement persuadés de la valeur de chacun."

Robert Southey 1774 - 1843

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"Le bonheur vient de l'attention aux petites choses et le malheur de la négligence des petites choses."

Liu-Hiang (philosophe chinois. 77-6 av. J.C.)

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« L'amour, fier de ses droits, comme la liberté, rend l'homme à la nature, à son égalité. »

Jean-François Ducis 1733 - 1816

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« La libération, c'est la possession de soi-même. »

Aurobindo Ghose dit Sri Aurobindo 1872 - 1950

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« L'amitié totale est universelle. Et seule l'amitié universelle peut être une amitié totale. Tout lien particulier manque de profondeur, s'il n'est ouvert à l'amitié universelle. »

Jean Guitton 1901 - 1999

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« Les fautes, comme des fétus de paille, flottent à la surface ; qui veut chercher des perles doit plonger au fond. »

John Dryden 1631 - 1700


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« Chacun reste seul sur le cœur de la terre transpercé par un rayon de soleil : et c'est déjà le soir. »

Salvatore Quasimodo 1901 - 1968

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« Le jour où la pitié devient moquerie, commence un âge barbare. »

Jules Michelet 1798 - 1874

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« La chose ne précède pas le bien, ..., il ne faut pas imaginer que les biens se fonderaient sur les choses »

Max Scheler 1874 - 1928

La chaleur : 50 % de la consommation énergétique finale, d’ou l’intérêt d’une énergie « gratuite » non indexée sur le cours des énergies fossiles…

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La chaleur : 50 % de la consommation énergétique finale, d’ou l’intérêt d’une énergie « gratuite » non indexée sur le cours des énergies fossiles…

La chaleur : 50 % de la consommation énergétique finale, d’ou l’intérêt d’une énergie « gratuite » non indexée sur le cours des énergies fossiles…

Une étude menée par la Conseil général de l’Environnement et du Développement durable (CGEDD) sur les potentialités et des facteurs de développement de l’utilisation du solaire thermique et de la géothermie à très basse énergie dans le cadre de production de chaleur et de confort d’été pour les logements individuels et les petits immeubles collectifs montre que la contribution des énergies renouvelables (EnR) à cette production de chaleur directe reste très modeste et, plus modeste encore, parmi ces dernières, l’énergie calorifique issue du solaire thermique et de la géothermie.

Alors qu’en Europe, le pétrole demeure la source d’énergie prépondérante que la mission du CGEDD s’est penchée sur deux facteurs de production de chaleur tels que le solaire thermique et de la géothermie à très basse énergie. En effet, c’est parce que la chaleur représente en France près de 50 % de notre consommation énergétique finale justifiant ainsi l’intérêt porté aux problématiques de chauffage des locaux. La part des EnR dans l’optique de cette production de chaleur étant faible, la mission du CGEDD s’est proposée d’étudier comment la micro-chaleur peut devenir accessible à tout propriétaire d’un logement individuel et ainsi prendre la place qui lui revient dans les sources d’énergie du bâtiment.

Afin de définir commodément le champ commun couvert par la chaleur extraite grâce aux pompes à chaleur des deux sources que sont le solaire thermique et la géothermie à faible profondeur, la mission propose d’employer le terme de « micro-chaleur » pour la valorisation de ces deux ressources par les particuliers. La géothermie à très grande profondeur et les panneaux solaires photovoltaïques sont hors du champ de la mission. La chaleur géothermique de très faible profondeur et le solaire thermique sont en effet à tort assimilés respectivement à la géothermie dans son ensemble, réputée complexe et coûteuse, et aux panneaux solaires photovoltaïques importés d’Asie.

La micro-chaleur justifie l’intérêt du particulier : elle garantit une énergie « gratuite » non indexée sur le cours des énergies fossiles qui peut, par réversibilité, offrir l’été un véritable confort thermique.

On pourrait multiplier les éléments témoignant d’une certaine méconnaissance injustifiée :

- Si l’investissement inital à réaliser est légèrement supérieur à la moyenne, le coût complet permet de démontrer que le supplément investi est très souvent largement compensé par les économies réalisées ensuite sur toute la durée de fonctionnement de l’installation.

- La micro-chaleur certes se transporte mal, mais ceci ne peut qu’inciter naturellement tout producteur de cette chaleur à l’autoconsommer sans qu’il soit besoin de la distribuer et d’ajuster un tarif d’achat comme pour les productions délocalisées d’électricité ou de biogaz ;

- Elle n’est aujourd’hui promue ni par la RT 2012 (coefficients pénalisants), ni par le Fonds chaleur (trop forte atomisation de la demande), ni par les artisans qui ne maîtrisent pas seuls tout le process, ni par les aides publiques qui prennent en compte les EnR sur la base de l’investissement initial et n’introduisent pas un calcul en coût complet.

Un changement s’opère actuellement dans le public, en partie lié à la libéralisation du marché de l’énergie: le recours (et donc la dépendance) à une seule forme d’énergie laisse aujourd’hui progressivement la place à l’utilisation d’un panel d’énergies incluant des EnR.

Ainsi, le rapport du CGEDD a permis de présenter un état quantitatif des sources et consommations d’énergie, avec la part des énergies renouvelables et plus particulièrement celle de la micro-chaleur. Les deux techniques, solaire thermique et chaleur géothermique, ont été ensuite détaillées, avec quelques éclairages sur le marché, la profession, les innovations. Après un parangonnage européen, des propositions ont été construites sur le plan réglementaire pour favoriser la micro-chaleur.

Pour formuler des recommandations en matière de suivi, d’encadrement et de soutien à cette forme d’énergie «douce», le rapport prend en compte les caractéristiques suivantes : l’atomisation de la décision, les difficultés que rencontrent les particuliers souhaitant recourir à la micro-chaleur, le conseil technique souhaitable pour garantir la meilleure solution à la spécificité de chaque chantier, enfin la nécessité d’une réelle accessibilité à l’information avec une garantie de résultat dans un encadrement réglementaire « intuitif » et stable.

La mission, en pointant deux types d’énergie peu habituels, en parlant chaleur et non électricité produite localement, en parlant coût complet et non coût d’investissement seul, invite à un véritable changement de paradigme, qui tienne compte de la régularité d’approvisionnement, d’une perspective de disposer d’une énergie locale indépendante de l’évolution inexorable du prix des énergies d’origine fossile, et qui conduise à l’émergence d’une compétence dans des emplois qualifiés et non délocalisables.

La chaleur : 50 % de la consommation énergétique finale, d’ou l’intérêt d’une énergie « gratuite » non indexée sur le cours des énergies fossiles…

Parce que les ENR doivent susciter l’intérêt des consommateurs notamment dans le cadre de décisions d’investissement, la production de chaleur par des EnR a de véritables atouts à faire valoir.

Aujourd’hui les solutions de chauffage des locaux ne recourent plus à un seul type d’énergie au profit d’un « mix » de deux ou trois ressources mobilisées conjointement (exemple : gaz + géothermie + bois ou solaire thermique + bois + électricité, etc.), solution souvent préférable à toute dépendance envers une source unique d’énergie (fragilité en cas de crise : rupture d’approvisionnement, incident technique, interruption pour maintenance et entretien,..). Et la micro chaleur excelle au sein de tels « mix énergétiques ».

Si l’investissement à réaliser est légèrement supérieur, un raisonnement en coût complet permet de constater que le supplément investi est souvent largement compensé par les économies réalisées ensuite sur toute la durée du fonctionnement de l’installation. Par ailleurs, maison individuelle ne signifie pas individualisme : la mutualisation des ressources doit être systématiquement explorée. Un même forage géothermique à faible profondeur peut être réalisé pour alimenter plusieurs unités d’habitation via des micro-réseaux de chaleur, autorisant en termes de production et de distribution des « circuits courts » de proximité.

En termes macroéconomiques, la micro-chaleur vient, avec un rendement optimal du fait de la proximité entre sa production et sa consommation, alléger d’autant la demande de fourniture d’énergie produite de manière centralisée : le dimensionnement des réseaux de transport de d’énergies (chaleur, gaz ou électricité) n’est ainsi pas affecté par le développement de la micro-chaleur.

De même, vis-à-vis de ces réseaux de transport d’énergie, l’autoconsommation quasi obligée de la chaleur produite et l’absence de tarif d’achat ne font pas courir le risque d’une nouvelle bulle spéculative via la CSPE (contribution au service public de l’électricité) comme c’est le cas pour l’obligation d’achat de l’électricité « renouvelable ».

La micro-chaleur bouscule la perception habituelle que chacun se fait de la manière de satisfaire ses besoins de chauffage et d’eau chaude sanitaire, où chacun est captif d’une énergie et de son prix imposé. En accédant à une source de micro chaleur, un particulier pourra avoir la maîtrise de sa facture d’énergie avec de substantielles économies au fil des années (après une étude thermique adéquate et une fois le bon choix opéré).

Ceci suppose néanmoins un environnement propice : la micro-chaleur n’est aujourd’hui promue ni par la RT 2012 (coefficients pénalisants), ni par le Fonds chaleur (trop forte atomisation de la demande), ni par les artisans qui ne maîtrisent pas seuls tout le process, ni par les aides publiques qui privilégient les EnR à faible investissement initial et n’intègrent pas les flux financiers prévisibles sur la durée de vie de l’équipement (calcul en coût complet).

Ceci suppose également du particulier qu’il apprenne à penser autrement son « chez soi » où chaque logement a « sa » chaudière, sa « centrale thermique ». Ne pas exclure de partager ou concevoir ses équipements de production de chaleur avec son ou ses voisins n’est pas contradictoire avec le concept de maison individuelle.

Les recommandations de la mission se sont attachées à chacune des spécificités de la micro chaleur : l’atomisation de la décision, le besoin d’expertise et d’ingénierie pour autant de situations spécifiques, enfin la nécessité d’une réelle accessibilité, « intuitive » et stable, à la réglementation, à l’information, et à une garantie de résultat.

Le recours à la micro chaleur suppose une maîtrise rigoureuse de la qualité thermique des bâtiments avec la nécessité d’une approche globale des besoins à couvrir, des formes de production à prévoir et des corps de métiers à coordonner pour mener à bien un projet (rénovation ou construction neuve).

L’enjeu est réel : la micro-chaleur est une opportunité pour favoriser un développement local et développer des emplois non délocalisables. Hormis certains particuliers convaincus, la plupart d’entre eux ne vont pas naturellement se tourner vers ces technologies, aujourd’hui « confidentielles » et qui rompent avec les habitudes. Une action de promotion est donc nécessaire.

Ainsi, au moment où la France s’engage dans la transition énergétique, il importe de mettre en avant les atouts de la «micro-chaleur» porteuse de croissance et d’emplois non délocalisables. De ce qui précède la mission aura retenu quelques éléments spécifiques aux deux filières de production de chaleur étudiées :

• une chaleur produite localement et consommée localement ;

• la compatibilité de la géothermie et du solaire thermique qui peuvent alimenter une même PAC ;

• la possibilité pour la « micro-chaleur » d’assurer jusqu’à 80 % du besoin énergétique de chauffage ;

• la nécessité d’assurer une meilleure connaissance de ces deux ressources, y compris par le législateur (RT 2012) ;

• la nécessité de surmonter le caractère très diffus sur tout le territoire des chantiers de

« micro-chaleur », ce qui ne contribue pas à leur notoriété, chaque chantier ayant sa spécificité ;

• le coût d’investissement souvent supérieur aux technologies « traditionnelles », pour des particuliers ne raisonnant qu’au niveau de leur trésorerie disponible face au montant de l’investissement initial, constitue un défi. Comment les à amener à :

- raisonner en coût complet (sur 10 ans ou parfois plus) à propos d’une technologie dont la ressource énergétique est … gratuite ?

- accepter une éventuelle mutualisation de certains équipements : distribuer la chaleur produite via un même forage ou une même installation de panneaux solaires grâce à un micro réseau de chaleur entre plusieurs particuliers ?

Au final, il importe de mettre sur pied une intermédiation technico-économique de « conseil technique » auprès du particulier et une sensibilisation des artisans pour dynamiser la filière.

• Mettre à disposition du particulier des outils d’aide à la décision : fiches techniques rassemblant sur des « cas d’école » les performances de chauffage et de confort thermique, ainsi que les éléments de coût complet…

• Sensibiliser les artisans via leurs structures professionnelles et la formation, à une adaptation de leur offre face à la demande émergente des particuliers permettant l’intervention conjointe et cohérente de plusieurs corps de métiers. Il s’agit de développer une compétence de proximité en matière d’ingénierie de projets pour répondre aux attentes des particuliers.

La montée en compétence d’artisans locaux peut être l’amorce d’un réseau d’ambassadeurs de ces technologies, sous réserve que des dispositifs de formation efficaces soient mis en place et que soient établis des bilans thermiques pour chaque chantier.

De tels « îlots de compétence » associant artisans ou PME à des bureaux d’ingénierie thermique constitueront autant de viviers illustrant ces démarches exemplaires et capables d’essaimer.

La chaleur : 50 % de la consommation énergétique finale, d’ou l’intérêt d’une énergie « gratuite » non indexée sur le cours des énergies fossiles…

Mise à jour de la directive européenne relative aux déchets d’équipements électriques et électroniques (WEEE)

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Mise à jour de la directive européenne relative aux déchets d’équipements électriques et électroniques (WEEE)

Mise à jour de la directive européenne relative aux déchets d’équipements électriques et électroniques (WEEE)

Le décret n° 2014-928 du 19 août 2014 transposant la directive européenne relative aux déchets d’équipements électriques et électroniques (WEEE) a été publié le 22 août dernier au Journal Officiel. Ce décret doit s'administrer en deux phases assurant la transposition de la directive. Ainsi, le consommateur pourra désormais se défaire gratuitement et sans obligation d'achat de ses petits équipements dans les magasins disposant d'une surface de plus de 400 m2 dédiée à la vente d'équipements électriques et électroniques. Une place prépondérante est accordée au réemploi et à la réutilisation. Le décret renforce par ailleurs les obligations auxquelles doivent répondre les producteurs d'équipements professionnels ayant fait le choix du système individuel. Il prévoit la suppression programmée de la possibilité pour un producteur d'équipement professionnel de transférer sa responsabilité vers l'utilisateur. Il définit les exigences minimales applicables aux transferts transfrontaliers d'équipements électriques et électroniques usagés. Enfin, il met à jour le code de l'environnement s'agissant des dispositions relatives au suivi et au contrôle de la filière.

Le Décret n° 2014-928 du 19 août 2014 relatif aux déchets d'équipements électriques et électroniques et aux équipements électriques et électroniques usagés sont l'ensemble des "équipements fonctionnant grâce à des courants électriques ou à des champs électromagnétiques, ainsi que les équipements de production, de transfert et de mesure de ces courants et champs, conçus pour être utilisés à une tension ne dépassant pas 1.000 volts en courant alternatif et 1.500 volts en courant continu".

Ainsi, jusqu'au 14 août 2018, le décret s’applique à certaines catégories de produits : les gros et petits appareils ménagers, l'ensemble des matériels grand public et des équipements informatiques ou de télécommunications à l'exception des écrans, moniteurs et équipements comprenant des écrans d'une surface inférieure à 100 cm2, le matériel d'éclairage, à l'exception des appareils d'éclairage domestique et des ampoules à filament, les outils électriques et électroniques, les jouets, équipements de loisir et de sport, les dispositifs médicaux à l'exception des produits implantés ou infectés, les instruments de surveillance et de contrôle, les distributeurs automatiques et les panneaux photovoltaïques.

A partir du 15 août 2018, le décret s'applique à tous les EEE, à l'exception de certains EEE très particuliers. Il s'agit, entre autres, des EEE spécifiquement conçus pour s'intégrer dans un équipement exclu du champ d'application du décret, des EEE liés à la protection des intérêts essentiels de sécurité de l'Etat, des armes, des munitions et autres matériels liés à des fins exclusivement militaires, ou encore des gros outils industriels fixes.

S’agissant des DEEE ménagers, ils incluent les DEEE produits par les ménages et ceux dont l'origine est différente, mais de nature et de quantité identiques à ceux des ménages. "Les déchets provenant d'EEE qui sont susceptibles d'être utilisés à la fois par les ménages et par des utilisateurs autres que les ménages sont en tout état de cause considérés comme étant des DEEE provenant des ménages", précise le décret.

Concernant la collecte gratuite, le décret précise le taux de cette collecte national minimal. Ainsi, à partir de 2016, il sera fixé à 45%, et calculé sur la base du poids total de déchets d'équipements électriques et électroniques collectés conformément aux articles R. 543-181 et R. 543-195 au cours d'une année donnée et exprimé en pourcentage du poids moyen des équipements électriques et électroniques mis sur le marché au cours des trois années précédentes. Par ailleurs, à partir de 2019, le taux de collecte national minimal à atteindre annuellement sera de 65 % du poids moyen d'équipement électrique et électronique mis sur le marché français au cours des trois années précédentes, ou de 85 % des déchets d'équipements électriques et électroniques produits, en poids.

Par ailleurs, le décret rajoute qu’en cas de vente d'un équipement électrique ou électronique ménager, le distributeur, y compris en cas de vente à distance, reprend gratuitement ou fait reprendre gratuitement pour son compte les équipements électriques et électroniques usagés dont le consommateur se défait, dans la limite de la quantité et du type d'équipement vendu.
Ainsi, lorsque le distributeur dispose d'une surface de vente consacrée aux équipements électriques et électroniques d'au moins 400 m2, il reprend gratuitement sans obligation d'achat les équipements électriques et électroniques usagés de très petite dimension (dont toutes les dimensions extérieures sont inférieures à 25 cm).
De plus, le consommateur est informé des conditions de reprise mises en place, systématiquement et de manière visible et facilement accessible. Cette information doit lui être délivrée avant l'acte de vente pour ce qui concerne la reprise.
Enfin, le distributeur peut refuser de reprendre l'équipement électrique et électronique qui, à la suite d'une contamination, présente un risque pour la sécurité et la santé du personnel qui est en charge de la reprise que les équipements de protection individuels conventionnels ou les moyens de conditionnement courant ne permettent pas d'éviter.
Dans ce cas, le distributeur est tenu d'informer le détenteur de l'équipement électrique et électronique usagé refusé des solutions alternatives de reprise. Pour cela, il se base notamment sur les informations qui lui sont fournies par les systèmes collectifs et les systèmes individuels approuvés.

Le décret a modifié les textes existants afin de favoriser le réemploi dans le cadre de l'agrément des

éco-organismes. Et donnant ainsi la priorité à la prévention de la production de déchets, notamment par le réemploi des équipements électriques et électroniques devant être transportés de manière à assurer des conditions optimales de préparation en vue du réemploi et de la réutilisation, du recyclage et du confinement des substances dangereuses. Le décret introduit également la notion du rôle respectif des différents acteurs dans le réemploi des équipements électriques et électroniques, la réutilisation, la réparation, le recyclage et les autres formes de valorisation des déchets d'équipements électriques et électroniques ;

De même, le texte insère une modulation du niveau des contributions des producteurs adhérant aux éco-organismes en fonction de critères d'écoconception des produits liés à leur réparabilité, réemploi, dépollution et recyclabilité et, dans la mesure où un lien avec la prévention de la production de déchets peut être établi, leur durée de vie ;

Par ailleurs, le décret précise que les producteurs d'équipements électriques et électroniques professionnels sont tenus d'enlever ou de faire enlever, puis de traiter ou de faire traiter à leurs frais les déchets issus des équipements professionnels qu'ils ont mis sur le marché après le 13 août 2005 ainsi que les déchets issus des équipements professionnels mis sur le marché jusqu'à cette date lorsqu'ils les remplacent par des équipements équivalents ou assurant la même fonction. ;

Le décret fixe également les modalités de l’attestation consistant en un engagement du producteur à :

« 1° Respecter les conditions juridiques et techniques, prévues à l'article R. 543-195, dans lesquelles est opéré l'enlèvement des déchets d'équipements électriques et électroniques professionnels sur le territoire national ;
« 2° Collecter l'ensemble des déchets issus des équipements électriques et électroniques qu'il a mis sur le marché après le 13 août 2005 et les déchets issus des équipements professionnels mis sur le marché jusqu'à cette date lorsqu'il les remplace par des équipements équivalents ou assurant la même fonction, afin de contribuer à l'atteinte des objectifs de collecte fixés au niveau national. Cette disposition ne concerne pas les déchets issus des équipements électriques et électroniques pour lesquels l'utilisateur ou le détenteur ne souhaite pas bénéficier des solutions d'enlèvement et de traitement mises en place par le producteur en application de l'article R. 543-195 ;
« 3° Respecter les conditions juridiques et techniques dans lesquelles est opéré le traitement de ces déchets en France ou à l'étranger et, à cet effet, à mettre notamment en œuvre de manière régulière des mesures de suivi, de revue, de contrôles et d'audits directs des prestataires de traitement auxquels il fait appel ;
« 4° Atteindre les objectifs de valorisation des déchets et de recyclage et de réutilisation des composants, des matières et des substances prévus à l'article R. 543-200 ;
« 5° Satisfaire aux obligations d'information prévues à l'article R. 543-178 et aux obligations d'information à destination des utilisateurs et détenteurs en général ;
« 6° Disposer d'une capacité financière permettant d'assurer ses obligations concernant les déchets issus des équipements électriques et électroniques qu'il a mis sur le marché après le 13 août 2005 et les déchets issus des équipements professionnels mis sur le marché jusqu'à cette date lorsqu'il les remplace par des équipements équivalents ou assurant la même fonction.
- Cette attestation est signée par le producteur. Le volet de cette attestation relatif au 6° du I est contresigné par le commissaire aux comptes du producteur ou, lorsque le producteur n'y est pas assujetti, par l'expert-comptable du producteur ou le directeur financier du producteur.
- Le producteur devra être en mesure à tout moment de justifier, auprès du ministre en charge de l'environnement, du respect de ces engagements et des moyens mis en œuvre pour les atteindre.
- Cette attestation est transmise annuellement dans le cadre du registre national des producteurs d'équipements électriques et électroniques mis en place en application de l'article R. 543-202. Les informations figurant dans cette attestation sont communicables à toute personne, à l'exception de celles relatives aux 3° et 6° du I, qui ne sont accessibles qu'au producteur concerné et aux autorités en charge du contrôle.
- S'il est constaté que l'attestation transmise n'est pas conforme aux dispositions du présent article, ou que le producteur ne respecte pas les engagements pris dans le cadre de cette attestation, le ministre chargé de l'environnement en avise le producteur qui est mis à même de présenter ses observations écrites ou orales dans un délai d'un mois. A défaut de mise en conformité, l'attestation pourra être retirée du registre national des producteurs d'équipements électriques et électroniques et le producteur considéré comme ne respectant pas les dispositions de l'article R. 543-195. » ;

Enfin, le décret fixe des exigences minimale pour l’exportation d’EEE usagés. Ainsi, lors du transfert, le détenteur devra faire la distinction entre des EEE usagés et des DEEE, en produisant une copie de la facture et du contrat de vente indiquant que l'EEE est destiné à être réemployé directement et qu'il est totalement fonctionnel, une preuve d'évaluation ou d'essai pour chaque article du lot, et une déclaration du détenteur qui organise le transport des EEE, indiquant que le lot ne contient aucun équipement constituant un déchet.

En outre, il assure une protection appropriée contre les dommages pouvant survenir lors du transport, du chargement et du déchargement, en particulier au moyen d'un emballage suffisant et d'un empilement approprié du chargement.

Afin de démontrer que les objets transférés sont des équipements électriques et électroniques usagés et non des déchets d'équipements électriques et électroniques, leur détenteur effectue des tests afin de s'assurer du bon fonctionnement de chacun d'entre eux et évalue la présence de substances dangereuses. Il consigne le résultat de ces tests et évaluations et établit un procès-verbal d'essai par équipements électriques et électroniques comportant les informations suivantes :
« 1° Le nom de l'article (nom de l'équipement, s'il est énuméré à l'annexe II ou IV de la directive 2012/19/ UE du 4 juillet 2012 relative aux déchets d'équipements électriques et électroniques, selon le cas, et catégorie visée à l'annexe I ou III de la même directive, selon le cas) ;
« 2° Le numéro d'identification de l'équipement (numéro de type), le cas échéant ;
« 3° L'année de production si elle est connue ;
« 4° Le nom et l'adresse de l'entreprise chargée d'attester le bon fonctionnement ;
« 5° La date et les résultats des essais ;
« 6° Le type d'essais réalisés.
« Avant tout transfert transfrontière, ce procès-verbal d'essai est fixé solidement, mais de manière non permanente, soit sur l'équipement électrique et électronique lui-même s'il n'est pas emballé, soit sur son emballage, de façon à pouvoir être lu sans déballer l'équipement.

Chaque chargement d'équipements électriques et électroniques usagés transféré doit être accompagné :
« 1° D'un document de transport pertinent, comme une lettre de voiture internationale, dite CMR, prévue par la convention relative au contrat de transport international de marchandises par route ;
« 2° D'une déclaration de la personne habilitée sur sa responsabilité.

Le décret renforce les obligations auxquelles doivent répondre les producteurs d'équipements professionnels ayant fait le choix du système individuel et il programme la suppression de la possibilité pour un producteur d'équipement professionnel de transférer sa responsabilité vers l'utilisateur.

« 1° Des équipements électriques et électroniques sont renvoyés, en cas de défaut, au producteur ou à un tiers agissant pour le compte du producteur pour une réparation sous garantie en vue de leur réemploi ;
« 2° Des équipements électriques et électroniques destinés à un usage professionnel, usagés, sont renvoyés au producteur ou à un tiers agissant pour le compte du producteur ou à l'installation d'un tiers dans des pays dans lesquels s'applique la décision C (2001) 107/ final du Conseil de l'OCDE concernant la révision de la décision C (92) 39/ final sur le contrôle des mouvements transfrontières de déchets destinés à des opérations de valorisation, pour remise à neuf ou réparation dans le cadre d'un contrat valide, en vue de leur réemploi ;
« 3° Des équipements électriques et électroniques destinés à un usage professionnel, usagés et défectueux, tels que des dispositifs médicaux ou des parties de ceux-ci, sont renvoyés au producteur, ou à un tiers agissant pour le compte du producteur, pour analyse des causes du caractère défectueux des équipements, dans le cadre d'un contrat valide, dans les cas où une telle analyse ne peut être effectuée que par le producteur ou un tiers agissant pour le compte du producteur.


En l'absence de preuve qu'un objet est un équipement électrique et électronique usagé et non un déchet d'équipement électrique et électronique au moyen des documents mentionnés aux I, II et III de l'article R. 543-206-2 ou des preuves concluantes mentionnées à l'article R. 543-206-3 et en l'absence d'une protection appropriée contre les dommages pouvant survenir lors du transport, du chargement et du déchargement, en particulier au moyen d'un emballage suffisant et d'un empilement approprié du chargement, qui relèvent des obligations du détenteur qui organise le transport, cet objet est un déchet d'équipement électrique et électronique et le chargement constitue un transfert illégal de déchets. Dans ces circonstances, le chargement sera traité conformément aux articles 24 et 25 du règlement (CE) n° 1013/2006 du 14 juin 2006 concernant les transferts de déchets. »

700 secousses enregistrées dans la nuit du 23 au 24 août autour du Bardarbunga

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700 secousses enregistrées dans la nuit du 23 au 24 août autour du Bardarbunga

700 secousses enregistrées dans la nuit du 23 au 24 août autour du Bardarbunga

Après avoir interdit le trafic aérien dans le secteur du plus important volcan du pays, le Bardarbunga, en élevant le niveau d’alerte d’orange à rouge après avoir détecté une petite éruption, le Service météorologique islandais (IMO) a abaissé son niveau d’alerte repassant à celui d’orange.

L’IMO a précisé qu’il n’y avait pas eu d’éruption du volcan sous-glaciaire samedi, contrairement à ce qui avait été annoncé précédemment.

«Il n’y a actuellement aucun signe d’activité volcanique», rapporte l’IMO sur le portail internet samedi soir.

L’alerte rouge annoncée samedi avait entrainé la fermeture de l’espace aérien dans la zone du volcan, les aéroports islandais étant néanmoins restés ouverts.

Une intense activité sismique persistait autour du Bardarbunga, avec plus de 700 secousses enregistrées dans la nuit de samedi à dimanche, dont deux séismes de magnitude 5,3 et 5,1, les plus puissants dans cette zone depuis 1996.

Une éventuelle explosion du Bardarbunga pourrait engendrer un gigantesque nuage de poussière susceptible de perturber, voire d’interrompre le trafic aérien au-dessus de l’Europe et de l’Atlantique nord.

En avril 2010, l’éruption du volcan Eyjafjallajökull avait provoqué la plus grande fermeture d’espace aérien depuis la deuxième guerre mondiale, affectant plus de 100.000 vols et 8 millions de passagers.

En 2011, l’éruption du volcan sous-glaciaire Grimsvotn avait de nouveau contraint l’Islande à fermer son espace aérien.

L’île compte plus de 100 volcans, dont quelques-uns des plus actifs de la planète.

Le système volcanique du Bardarbunga, aussi appelé Bardarbunga-Veidivötn, est le plus vaste d'Islande, avec une longueur de 190 km et une largeur moyenne de 28 km. Il couvre au total 2500 km² et est formé de deux édifices principaux qui sont le Bardarbunga et sa caldera sommitale, et le Hamarinn.

Il se localise, avec son voisin le Grimsvötn, presque à l'aplomb du panache mantellique qui alimente, avec l'ouverture de la Ride Médio-Atlantique, le volcanisme islandais. Des études récentes, analysant avec précision la stratigraphie des dépôts liés à l'activité volcanique dans la zone du Vatnajoküll, ont montré que l'édifice à connu au moins 19 éruptions depuis l'an 1200.

C'est à la fin du 15ème siècle que l'édifice à connu l'éruption la plus importante de son histoire récente, avec un VEI estimé à 6, produite par le système d'évent de Veidivötn. C'est aussi lui qui, il y a environ 6650 ans, a produit la plus importante éruption effusive holocène sur Terre, libérant presque 25 km3 de lave.

Les statistiques précisant la fréquence des éruptions montrent que l'activité volcanique dans la zone du Vatnajokül (Bardabunga, Grimsvötn) a été maximale il y a 6500 et 1500 ans environ, et est minimale depuis les 1000 dernières années. Cependant la position de ces volcans, à l'aplomb du point chaud alimentant le volcanisme, laisse penser que l'activité éruptive pourrait devenir plus fréquente dans un délai géologiquement très court (siècles).

Les études géochimiques suggèrent en effet que les périodes d'activité plus faibles peuvent correspondre à des réalimentations de la chambre magmatique.

Comment les séismes peuvent impacter les volcans ?

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Comment les séismes peuvent impacter les volcans ?

Comment les séismes peuvent impacter les volcans ?

Les séismes géants éclairent les volcans sous pression :

Des chercheurs de l'Institut des sciences de la Terre (CNRS/Université Joseph Fourier/Université de Savoie/IRD/IFSTTAR) et de l'Institut de physique du globe de Paris (CNRS/Université Paris Diderot/IPGP), en collaboration avec des chercheurs japonais, ont observé, pour la première fois, la réponse des volcans japonais aux ondes sismiques émises lors du séisme géant de Tohoku-oki (2011). Ces observations renseignent la manière dont les séismes peuvent impacter les volcans. Elles devraient permettre d'améliorer l'estimation du risque d'éruptions volcaniques majeures à travers le monde. Leur étude est publiée le 4 juillet 2014 dans Science.

Jusqu'au début des années 2000, le bruit de fond sismique (qui regroupe toutes les composantes non désirées affectant une analyse, par exemple le bruit généré par le dispositif de mesure lui-même ou les perturbations originaires de l'extérieur et malencontreusement captées par les appareils de mesure) était systématiquement supprimé des analyses en sismologie. Or ce bruit de fond est en réalité associé à des ondes sismiques causées par la houle océanique. Celles-ci, qui peuvent être comparées à des micro-séismes permanents et continus, permettent alors aux sismologues de s'affranchir des séismes (très localisés sur un temps limité) pour imager l'intérieur de la Terre et son évolution dans le temps, à la manière d'une échographie à l'échelle de la Terre.

L'utilisation du bruit de fond sismique est à l'origine d'une nouvelle méthode de mesure, continue dans le temps, des perturbations des propriétés mécaniques de l'écorce terrestre. Les chercheurs de l'Institut des sciences de la Terre (CNRS/Université Joseph Fourier/Université de Savoie/IRD /IFSTTAR) et de l'Institut de physique du globe de Paris (CNRS/Université Paris Diderot/IPGP) ont utilisé cette nouvelle technique et se sont associés à des chercheurs japonais disposant du réseau Hi-net, réseau de capteurs sismiques le plus dense au monde (plus de 800 capteurs installés sur tout leur territoire).

À la suite du séisme géant de Tohoku-oki en 2011, les chercheurs ont analysé plus de 70 téraoctets de données sismiques issues de ce réseau. Ils ont alors montré pour la première fois que les zones où les perturbations de l'écorce terrestre étaient les plus importantes ne correspondaient pas à celles où les secousses ont été les plus fortes. Elles étaient, en effet, localisées sous les régions volcaniques, en particulier sous le Mont Fuji. Cette nouvelle méthode a donc permis aux chercheurs d'observer les anomalies causées par les perturbations du séisme dans les régions volcaniques sous pression. Le Mont Fuji, qui montre l'anomalie la plus élevée, est probablement soumis à un état de pression important bien qu'aucune éruption n'ait encore eu lieu à la suite du séisme de Tohoku-oki. Le séisme de magnitude 6.4, qui s'y est produit quatre jours après le séisme de 2011, confirme l'état critique, en termes de pression, de ce volcan. Ces résultats vont dans le sens des théories selon lesquelles la dernière éruption du Mont Fuji en 1707 ait été très probablement déclenchée par le séisme géant de Hoei de magnitude 8.7 qui s'est produit 49 jours avant l'éruption.

De manière plus générale, ces résultats montrent comment caractériser les régions affectées par des pressions élevées de fluides volcaniques grâce aux données sismiques issues de réseaux de capteurs sismiques denses. Ils permettent ainsi d'améliorer l'estimation du risque d'éruptions volcaniques majeures à travers le monde.

Photo : L'imagerie de la susceptibilité sismique permet de détecter les régions affectées par des pressions élevées de fluides volcaniques. La figure de fond est référencée comme le “Fuji Rouge” (Katsushika Hokusai, 1830).


11e Convention EEB : “comment réussir le confort durable d’un bâtiment ?”, le 21 octobre 2014 à la Cité des Sciences et de l’Industrie de Paris

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11e Convention EEB : “comment réussir le confort durable d’un bâtiment ?”, le 21 octobre 2014 à la Cité des Sciences et de l’Industrie de Paris

11e Convention EEB : “comment réussir le confort durable d’un bâtiment ?”, le 21 octobre 2014 à la Cité des Sciences et de l’Industrie de Paris

Spécialiste reconnu de l’efficience énergétique, le bureau d’études CARDONNEL Ingénierie appelle une fois encore les prescripteurs, maîtres d’œuvre, industriels et professionnels du bâtiment à se réunir le 21 octobre 2014 à la Cité des Sciences et de l’Industrie de Paris pour la 11e édition de la Convention Efficience Énergétique du Bâtiment : un rendez-vous phare et pérenne dans le secteur de la construction et de la rénovation.

Après une synergie réussie avec écobat, le salon professionnel du bâtiment et de la ville durables qui a eu lieu en mars 2014, cette nouvelle convention EEB sera l’occasion de mener une réflexion nourrie de retours d’expérience sur la thématique : “comment réussir le confort durable d’un bâtiment ?”

En s’interrogeant à la fois sur le neuf et la rénovation, sur les maisons individuelles et le résidentiel collectif, les séances plénières, ateliers techniques et parcours thématiques apporteront des éléments de réponse concrets et novateurs à la question de l’efficience énergétique et du confort de l’habitat...

Une manifestation pérenne et attendue des professionnels...

Orchestrée par CARDONNEL Ingénierie, la 11e édition EEB constitue une journée d’échanges entre professionnels de la construction sur la thématique du confort durable dans le résidentiel, neuf et en rénovation. Un thème plus que jamais d’actualité, au cœur des enjeux de développement durable, de rentabilité, d’économies et de bien-être. Tout ceci dans un contexte réglementaire en plein essor.

Nouvelle édition d’un événement national majeur, avec 860 participants en 2013 et un taux de 60 % de fidélité des partenaires, la Convention EEB 2014 réitère une

formule qui fait son succès : des séances plénières, des ateliers thématiques, une exposition de partenaires industriels et institutionnels, le concours E+ et de nombreuses opportunités de rencontres d’affaires ! Autour de tables rondes et de témoignages, des réponses concrètes aux enjeux du confort des occupants, dans des bâtiments qui leurs sont adaptés, ainsi que la mise en valeur de concepts novateurs et pertinents. Basée sur l’interactivité et les retours d’expériences, cette 11e édition se révèle propice aux échanges enrichissants entre experts de la filière.

10 ans d’existence et des retours d’expérience pour enrichir les échanges

Cette année, la Convention EEB élargit le spectre de son étude en orientant la réflexion sur l’énergie et l’environnement, au cœur de l’enjeu de l’efficience énergétique pour les bâtiments, mais aussi sur la qualification des équipes, la garantie de résultat, les économies, les usages, le confort et la valorisation du bien. Cette orientation particulièrement pragmatique se voit facilitée par l’intégration dans les séances plénières

de retours d’expériences. Ainsi, toujours animées par la journaliste Chantal Bultez, les plénières évoluent cette année : des équipes viendront présenter leur projet, leurs actions, les moyens mis en œuvre, les difficultés rencontrées et les enseignements tirés de leur expérience. En complément, des apports concrets et des témoignages évalueront la possibilité de dupliquer les projets à l’échelle de la filière et du territoire.

Un puissant vecteur de rencontres et d’opportunités autour du résidentiel durable

À l’occasion de cette journée consacrée à la question du confort durable dans le résidentiel, des ateliers thématiques ouverts à tous présenteront les nouvelles solutions œuvrant en faveur de l’efficacité énergétique et du bien-être au sein des maisons individuelles et du résidentiel collectif. Une occasion de donner la parole aux partenaires pour mettre en lumière de nouveaux concepts. En marge des plénières, une exposition sera dédiée aux partenaires industriels et institutionnels de la Convention EEB et favorisera les échanges de savoirs, d’expériences et d’expertise en matière de confort durable.

Le concours E+ au sein de la Convention EEB

Initié par CARDONNEL Ingénierie et ses partenaires dans le cadre de la Convention Efficience Énergétique du Bâtiment, le concours E+ constitue une compétition d’idées sur le bâtiment résidentiel à énergie positive. Pour cette troisième édition, les meilleurs projets de création ou de rénovation de bâtiments résidentiels seront récompensés en fin de journée : une manière originale de mettre à l’honneur les jeunes professionnels et les bâtiments de demain.

11e Convention EEB : “comment réussir le confort durable d’un bâtiment ?”, le 21 octobre 2014 à la Cité des Sciences et de l’Industrie de Paris

Programme du 21 octobre 2014 (accueil et exposition à partir de 8 h 30)

SÉANCES PLÉNIÈRES (programme provisoire au 15 mai 2014)

9 h 30 - 11 h 30

La rénovation énergétique du résidentiel

Entre l’amélioration de l’enveloppe du bâtiment, l’équipement de ventilation, le bon choix des systèmes de chauffage, ECS et de l’énergie, comment trouver le bon équilibre ?

À travers différentes réalisations en maison individuelle ou bâtiment collectif, des équipes démontrent la synergie du “travailler ensemble” pour aboutir à une conception et une reconstruction de qualité tout en garantissant des performances pérennes.

Exemple de projets : Retour d’expériences sur un projet à Pomponne : résultats du suivi d’exploitation du bâtiment rénové.

14 heures - 16 heures

De la RT 2012 au bâtiment raisonné

Malgré les aléas et controverses, la conception et la réalisation du bâtiment neuf doivent respecter la RT 2012. Avec 2 ans de pratique, cette réglementation plus énergétique, environnementale et économique, s’applique et gagne en cohérence.

De même, la conception collaborative prendra, demain, le pas sur les habitudes traditionnelles. Ainsi la maquette numérique et autres outils deviendront très utiles pour assurer les garanties de performances.

À travers différents projets, des équipes de conception et de construction le démontrent et s’apprêtent à suivre l’exploitation de leurs bâtiments pour valider les performances.

Exemple de projets : Retour d’expériences sur le projet l’Avance, 1er bâtiment résidentiel à énergie positive en Île-de-France.

17heures-18h30

Bilan de la journée et transition énergétique

À travers les projets présentés, une synthèse en fil d’Ariane est réalisée par les experts.

Dans quelques mois, la dynamique de la transition énergétique sera en route. Que faut-il retenir ? Quels sont les grands points d’étape et la meilleure façon de faire pour gagner le pari de l’Efficience Énergétique du Bâtiment ? Comment les territoires s’en saisissent ?

18h30-19heures

Remise des prix du concours E+ et cocktail de clôture

ATELIERS (programme provisoire au 15 mai 2014)

CFBP : Énergie GPL : concilier efficacité énergétique, économies d’énergie et confort avec le propane. La performance énergétique par l’exemple.

DEVEKO : RT 2012, quel bilan ? RT 2020, quelles attentes ?

Résultat de l’étude réalisée par DEVEKO en partenariat avec CARDONNEL Ingénierie auprès de 5 000 bureaux d’études et 15 000 architectes.

DANFOSS : Robinet thermostatique auto-équilibrant RA-DV = 2 opérations en 1 !

Syndicat ACR et FEDENE : Rénovation : comment garantir la performance énergétique ?

11e Convention EEB : “comment réussir le confort durable d’un bâtiment ?”, le 21 octobre 2014 à la Cité des Sciences et de l’Industrie de Paris

Informations pratiques :

Cité des Sciences et de l’Industrie de Paris

Centre des congrès - Amphithéâtre Gaston Berger Porte de la Villette - 30, avenue Corentin-Carriou - 75019 Paris

I En transport en commun : Métro : Ligne 7, station Porte de la Villette. Bus : Lignes : 139, 150, 152, station Porte de la Villette. Tramway : Tramway T3b (Porte de Vincennes - Porte de la Chapelle).

I Par la route : Paris périphérique nord, sortie Porte de la Villette. Parc-autos payant, entrée quai de la Charente et boulevard Macdonald.

Pensée du Jour

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Pensée du Jour

Pensée du Jour

« Souriez, car vos dents ne sont pas seulement faites pour manger ou pour mordre. »

Man Ray 1890 - 1976

Les parts de marché des modules photovoltaïques chinois de plus en plus importantes en dépit des obstacles douaniers…

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Les parts de marché des modules photovoltaïques chinois de plus en plus importantes en dépit des obstacles douaniers…

Les parts de marché des modules photovoltaïques chinois de plus en plus importantes en dépit des obstacles douaniers…

Un rapport émanant du cabinet NPD Solarbuzz qui analyse les données de l’industrie photovoltaïque à l’échelle mondiale précise que les exportations de modules Photovoltaïque issues du marché des leaders chinois ont connu une augmentation de 26% lors du deuxième trimestre 2014 par rapport au premier trimestre. En effet, le rapport observe que près des trois-quarts (71%) des fournitures de modules PV sur le marché proviennent du Top 20 des fournisseurs. « Les fabricants chinois de modules PV dominent ce Top 20 et la part des modules livrés ce deuxième trimestre 2014 a été la plus haute jamais enregistrée » a confié Ray Lian, analyste chez NPD Solarbuzz.

« Cette croissance survient alors que les barrières douanières créent des obstacles pour les fournisseurs chinois. Ce qui montre que les stratégies mises en œuvre sur les marchés régionaux ont été un succès ». Le Top 6 des fournisseurs de modules PV sur le marché au cours de ce deuxième trimestre étaient ainsi tous chinois : Trina Solar, Canadian Solar, Jinko Solar, JA Solar, Yingli Green Energy et Renesola.

Pour faire face aux barrières douanières imposées aux panneaux solaires chinois, les sociétés chinoises ont décidé d'externaliser leur approvisionnement. Renesola est l'une des sociétés les plus actives dans ces démarches d'externalisation avec plus de la moitié de ses modules fabriqués en dehors des usines originelles installées en Chine. « La stratégie d'externalisation de Renesola a permis au groupe de devenir le fournisseur numéro un en Europe, en Australie et en Inde durant les douze derniers mois » ajoute Ray Lian. « Un autre fabricant chinois, Canadian Solar, a également renforcé son potentiel de production au Canada ».

Au sein du marché américain, les principaux fabricants chinois ont fourni 1 GW de modules lors du deuxième trimestre 2014. Durant les douze derniers mois, les expéditions aux Etats-Unis de Trina Solar ont dépassé celles de SunPower et ont presque égalé celles du leader du marché First Solar. Le marché domestique chinois devient également très porteur pour les fabricants du cru. Yingli Green Energy, Trina Solar et Jinko Solar ont été les trop fabricants les plus actifs sur leur marché sur les douze derniers mois suivis par Hareon Solar, Suntech et JA Solar. « Les leaders chinois du PV disposent d'opportunités pour renforcer leur volume de production. Avec leur marché domestique attendu au-delà des 10 GW en 2014, les fabricants chinois peuvent élaborer diverses stratégies entre le marché local et celui à l'export » conclut Ray Lian.

La source d’électricité la moins chère : le photovoltaïque ...

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La source d’électricité la moins chère : le photovoltaïque ...

La source d’électricité la moins chère : le photovoltaïque ....

A l’occasion d’une tribune intitulée « Agissons pour une nouvelle économie écologique », publiée dans le Monde en date des 2 et 3 août 2014, Monsieur Géraud Guibert, Président de la Fabrique écologique, fondation pluraliste de l'écologie, décrit ainsi l'état actuel de développement des énergies renouvelables : « si certaines sont encore loin d'être compétitives, d'autres sont en train de le devenir. Les données les plus récentes montrent un coût pour l'éolien terrestre un peu plus élevé que celui du nucléaire installé mais moins que celui des nouveaux réacteurs ».

On retiendra la compétitivité économique de l'éolien terrestre, ce qui est tout à fait juste. Par contre, il est regrettable que le photovoltaïque ne soit pas mentionné. Dans l'esprit du lecteur, habitué aux discours anti-photovoltaïque en France, il est fort probable que celui-ci sera à nouveau classé implicitement dans la catégorie des filières « loin d'être compétitives ». Il est très dommage que cette omission, venant d'une tribune en faveur de la transition énergétique renouvelable, et revendiquant de poser les termes du débat « de façon objective », tendra malheureusement à cautionner les idées fausses sur cette énergie.

LE PHOTOVOLTAÏQUE, EN PASSE DE DEVENIR LA SOURCE D'ÉLECTRICITÉ LA MOINS CHÈRE ?

Il faudrait donc apporter les précisions suivantes : le photovoltaïque représente aujourd'hui une capacité mondiale installée de 140 GW, dont 38 GW rien qu'en 2013. En Europe ce sont 80 GW qui sont installés, produisant plus de 6% de l'électricité dans plusieurs pays dont l'Allemagne et l'Italie (contre près de 1% en France). Le photovoltaïque est aujourd'hui, avec l'éolien, la source d'énergie qui se développe le plus vite en Europe, avec 11 GW nouvellement installés en Europe - des 28 - pour l'éolien, contre 10 GW pour le photovotaïque en 2013, et 7,5 GW pour le gaz. Elle est aussi celle dont le potentiel de croissance est considérable.

Et tout cela a une origine bien concrète : la baisse importante des prix des installations photovoltaïques, qui se traduit par une baisse du coût de production de l'électricité photovoltaïque, sans subvention, qui se situe aujourd'hui entre 10 et 20 centimes d'euros du kWh, et atteint dans de nombreuses régions cette fameuse parité réseau (coût de production inférieur au coût d'achat sur le réseau), ce qui permet le développement concurrentiel de cette source d'énergie. Ainsi le photovoltaïque est bel et bien devenu en quelques années la source d'électricité pratiquement la moins chère, que le veuillent ou non les esprits chagrins.

Elle se développe dans de nombreux pays, et, fait nouveau, au-delà de l'Europe (Etats Unis, Chine, Amérique du Sud, Afrique…) représentant un marché considérable. Aujourd'hui une nouvelle phase de croissance, et un retournement de tendance, se dessine pour le photovoltaïque, grâce à la compétitivité économique atteinte, qui induit aussi le développement de l'autoconsommation, du stockage, du couplage avec la mobilité électrique et la production d'hydrogène, qui répondent à des aspirations fortes de nombreux citoyens. Force est de constater qu'en France, à contre-courant de tous ces signaux positifs et optimistes, le marché décline, l'optimisme recule, on licencie… cherchez l'erreur ?

La tribune de Monsieur Guibert donne ainsi l'occasion de faire partager ces informations complémentaires sur le photovoltaïque, renforçant son appel au développement massif des énergies renouvelables que je partage, avec des informations quantitatives et vérifiables. Il faudrait également élargir cette démarche à l'ensemble des énergies renouvelables (marines, biomasse, géothermie…) pour améliorer encore la qualité du débat sur des bases scientifiques et sortir enfin des généralités et idées fausses, souvent teintées de déni, qui pénalisent encore leur développement en France.

Tournant autour de 100 €/MWh suivant les zones, le photovoltaïque s’impose aujourd’hui dans le monde comme une énergie compétitive

« Développer l’intégration du photovoltaïque au réseau : comment optimiser les investissements ? » le 10 septembre prochain à Issy-les-Moulineaux…

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« Développer l’intégration du photovoltaïque au réseau : comment optimiser les investissements ? » le 10 septembre prochain à Issy-les-Moulineaux…

« Développer l’intégration du photovoltaïque au réseau : comment optimiser les investissements ? » le 10 septembre prochain à Issy-les-Moulineaux…

L'intégration du photovoltaïque au réseau électrique se trouve au cœur de l’actualité de la rentrée, avec des opportunités et contraintes nouvelles :

· Le futur appel d’offres pour les installations PV supérieures à 250 kWc prévoit une obligation de fourniture de services systèmes et d'informations de fonctionnement vers le gestionnaire de réseau, démarche jusqu’ici applicable aux installations de plusieurs MWc,

· Le projet de loi de transition énergétique intègre la possibilité – pour les collectivités locales, associées aux producteurs et consommateurs – de proposer au gestionnaire de réseau l’expérimentation de service de flexibilité local, afin d’optimiser à l’échelle d’un territoire la gestion des flux d’électricité entre producteurs et consommateurs,

· Le décret d’application des Schémas Régionaux de Raccordement au Réseau des Energies Renouvelables (S3REnR), modifié début juillet, doit être intégré aux procédures des gestionnaires de réseaux dès l’automne,

· Les technologies évoluent rapidement (autoconsommation, solutions connectées, onduleurs intelligents, stockage...) pour une intégration facilitée du PV qui optimise les investissements dans le réseau électrique.

« L’ambition de développer l’électricité solaire compétitive en France, implique de se préoccuper des réseaux électriques. Des solutions techniques sont déjà disponibles, pour faciliter l’intégration de l’électricité photovoltaïque avec une optimisation des investissements dans les infrastructures électriques. Le solaire connecté et une nouvelle culture de l’électricité collectée et distribuée au niveau local, font partie de la transition énergétique » déclare Richard LOYEN, Délégué Général d’Enerplan.

Le colloque « Développer l’intégration du photovoltaïque au réseau : comment optimiser les investissements ? » mettra en avant les solutions répondant à l’intégration du PV qui constitue un défi en matière de gestion des réseaux électriques et une nécessité d’intérêt général pour faciliter la transition énergétique.

Articulé autour de quatre table-rondes, ce colloque se tiendra le 10 septembre 2014 à Issy-Les-Moulineaux Auditorium de la Tour Sequana – Bouygues Telecom.

Inscription dès à présent en un clic sur le formulaire d'inscription en ligne simplifié.

Les inscriptions sont obligatoires, au tarif de 100 € HT.

Les représentants de collectivités territoriales ou d’une administration du service public, l'inscription est au tarif de 50 € HT.

Colloque national, organisé par Enerplan

« Développer l’intégration du photovoltaïque au réseau : comment optimiser les investissements ? »

10 septembre 2014, Issy Les Moulineaux Auditorium – Bouygues Telecom Sequana – 82 Rue Henri Farman

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